30 décembre 2006

Astronomie : premier contact

Le manuel de Gaétan Morissette est destiné aux étudiants (cégep et université) inscrits à un cours d’astronomie, ainsi qu’à toute personne intéressée à mieux connaître l’Univers. Sa lecture ne nécessite pas de préalables en mathématiques ou en sciences.

Les dix chapitres du livre s’intitulent ainsi :

  • Les premiers pas de l’astronomie
  • Les instruments de l’astronomie
  • La Terre
  • Le Système solaire, le Soleil et la Lune
  • Les planètes
  • Astéroïdes, comètes et météores
  • Les étoiles
  • Nébuleuses, amas et galaxies
  • La cosmologie
  • La vie dans l’Univers

    Ces chapitres contiennent un sommaire spécifique, des capsules, des questions de révision et des activités.

    Le manuel est abondamment illustré et contient un encart en couleurs montrant plusieurs astres importants.

    Le volume est complété par les parties suivantes : Annexes, Sources des photographies, Bibliographie et Index.

    Ce livre est assurément une excellente référence pour s’initier aux merveilles de l’astronomie sous toutes ses facettes.

    Référence : Morissette, Gaétan. Astronomie. Premier contact. – 3e édition. - Québec : Le Griffon d’argile, 2003. – xiv, 370 p. – ISBN 2-89443-194-5. – Cote BAnQ : 520 M861a 2003.

    Image : Amas Hodge 301 / Nébuleuse de la Tarentule / Galaxie du Grand Nuage de Magellan © NASA
  • 26 décembre 2006

    Atlas satellitaire du monde

    L’atlas présente plus de 200 images satellitaires regroupées par région : Europe, Asie du Sud et de l’Est, Afrique, Australie et Océanie, Amérique du Nord, Amérique du Sud. Un index et des cartes politiques du monde complète ce volume de référence.

    Les images ont été préparées et sélectionnées par Richard Chiles et Paul Karwinski. Elles ont été interprétées par Richard Chiles et Mike Oehlers. La sélection des images satellitaires a été compilée par le NPA Group, au Royaume-Uni.

    Le lancement du premier satellite soviétique, le Sputnik 1, le 4 octobre 1057, a changé notre vision du monde. Par la suite, de nouveaux satellites ont permis de perfectionner les prises de vue de la terre : Tiros 1 (1961), Apollon 8 (1968), Landsat 1 (1972), Landsat 7 (1999), Quickbird (2002). L’innovation du MSS (multispectral scanner), en 1972, et les développements ultérieur de cette technologie ont sans cesse perfectionner la qualité des transmissions de données captées par satellite.

    Toutes les images reproduites dans cet atlas sont remarquables, d’un point de vue géographique aussi bien que d’un point de vue artistique. Soulignons notamment les reproductions suivantes : forteresse de Bourtange (Pays-Bas), baie de Naples (Italie), ville de Karbala (Iran), monts Zagros (Iran), passes de l’Hindukush (Afghanistan), îles Maldives, glaciers de l’Himalaya (Bhutan), delta du Gange (Inde et Bangladesh), delta du Mékong (Vietnam), delta de la Lena (Russie), montagnes de l’Anti-Atlas (Maroc), dunes du Grand Erg Oriental (Algérie), ville de Lagos (Nigeria), chutes Victoria (Zimbabwe), massif Brandberg (Namibie), lacs Carnagie et Amadeus (Australie), îles Bara Bora (Polynésie française), Amérique du Nord sous la neige, île Ellesmere (Canada), lac Manicouagan et vallée du fleuve Saint-Laurent (Québec), parc Yomesite (Etats-Unis d’Amérique), déforestation de l’Amazonie (Brésil), Antarctique.

    Référence : Chiles, Richard ; Karwinski, Paul ; Oehlers, Mike. – Satellite Atlas of the World. – New-York : Oxford University Press, 2004. – 295 p. – ISBN 0-19-522204-0. – Cote BAnQ : 912 S2532 2004.

    22 décembre 2006

    Un guide pour les journalistes

    Le volume Organiser sa documentation et rechercher l’information s’adresse aux journalistes ainsi qu’à toute personne intéressée par la recherche documentaire. Les thèmes sont abordés d’une façon claire et concise. Un glossaire et une bibliographie complètent l’ouvrage.

    Voici les titres des chapitres de ce livre :

  • Inventorier ses besoins documentaires
  • La constitution et la tenue de dossiers
  • Créer une bibliothèques d’usuels
  • Trouver des informations fiables sur Internet
  • Consulter d’autres sources (presse, bibliothèques, centres documentaires)

    Tout au long de leur volume, les auteurs citent de nombreuses adresses Internet.

    Ce livre pédagogique et pragmatique est illustré d’encadrés complémentaires et de hors-texte sur des notions de technique documentaire.

    Référence : Batifoulier, Christian ; Le Sidaner, Olivia. - Organiser sa documentation et rechercher l’information. – 4e éd. – Paris : Victoires, 2004. – 109 p. – (Métier Journaliste). – ISBN 2-908056-78-X. – Cote BAnQ : 025 B333o 2004.
  • 21 décembre 2006

    Le romancier Leonardo Padura

    Nestor Ponce présente la carrière et l’œuvre de Leonardo Padura Fuentes dans le contexte historique du roman policier cubain.

    La première partie de l’article retrace les grandes étapes de la carrière de Padura, né à La Havane, en 1955. La deuxième partie souligne les caractéristiques du roman policier cubain depuis 1877 jusqu’à nos jours. Les deux parties suivantes sont consacrées à la tétralogie de Padura : Passé parfait, Vents de carême, Électre à La Havane et L’autone à Cuba.

    Une bibliographie des livres de Padura traduits en français complète l’article.

    Référence : Ponce, Nestor. - "Leonardo Padura et le roman policier cubain". - 813, les amis de la littérature policière. – No 96 (mars 2006). – ISSN 0751-3876. – P. 5-11.

    18 décembre 2006

    L’otage de Barcelone

    Je laisse aux futurs lecteurs le soin de découvrir cette intrigue de l’agent britannique Victor Sackville. Je vais me contenter de vous présenter l’époque, les principaux personnages et les sites urbains.

    L’histoire se déroule en octobre 1919. Les autorités catalanes sont au prise avec les anarchistes. Les personnages suivants évoluent dans cette situation conflictuelle : Victor Sackville, bien sûr, Lord Acton (ambassadeur) et sa femme Clarissa, Isherwood (conseiller d’ambassade), Alba (commissaire), Joaquim Valdès (anarchiste) et son jeune frère Paco, Mannelita (amie de Joaquim).

    Cette bande dessinée nous permet de découvrir plusieurs quartiers de Barcelone. La première case présente une vue panoramique de la ville : le port, au premier plan, le monument de Christophe-Colomb et les Ramblas au milieu de Barcelone, et les montagnes bordant la ville, en arrière-plan. Plusieurs épisodes se déroulent dans le Bario Chino, à l’Hôtel Oriente, à la Place Royale, à la Sagrada Familia, dans la Barceloneta et le port.

    Référence : Borile, Gabrielle ; Carin, Francis ; Rivière, François. Victor Sackville. - L’espion de George V. L’otage de Barcelone. – Couleurs : Luce Leclercq. – Bruxelles : Lombard, 1991. – 48 p. – ISBN 2-8036-0966-5. – Cote BAnQ : SAC.

    14 décembre 2006

    Plans d’assurance-incendie de Goad

    Le répertoire des Plans d’assurance-incendie de la Collection nationale de cartes et plans de Robert J. Hayward présente un catalogue des cartes à grande échelle pour la période 1875-1975. Bibliothèque et Archives Canada possède plus de deux mille plans de plus de mille quatre cents lieux géographiques. Cette collection a été constituée de 1920 à 1975.

    Dans son introduction, l’auteur précise les caractéristiques de ces plans constituant une source documentaire majeure pour les historiens contemporains. Il indique l’importance du pionnier Charles Edward Goad (1848-1910) dans la production des plans canadiens. Ensuite, il trace l’évolution ultérieure de cette production jusqu’en 1975.

    Le répertoire contient un recensement de trente-six pages pour les plans québécois, dont six pour la seule ville de Montréal. Les plans suivants sont reproduits :

  • légende des plans canadiens, de 1880 environ à 1917
  • plan caractéristique de L’Épiphanie (1908)
  • plan et dessin isométrique de la North American Glass Works de Montréal (1890)
  • relevé spécial de l’exploitation de William Dow de Montréal (1903)
  • relevé industriel spécial de La Compagnie des moulins du Nord (1904)

    Par ailleurs, le dernier appendice présente des atlas urbains de plusieurs villes québécoises : Lévis (Hopkins), Montréal (Hopkins, Goad, Pinsoneault), Québec (Hopkins), Saint-Hyacinthe (Hopkins), Saint-Jean (Hopkins), Sherbrooke (Hopkins), Sorel (Hopkins) et Trois-Rivières (Hopkins).

    Dans la seconde partie du répertoire, l’auteur présente un catalogue de plans étrangers : Chili, Égypte, France, Mexique, Turquie, Royaume-Uni, États-Unis d’Amérique, etc.

    Référence : Hayward, Robert J. – Plans d’assurance-incendie de la Collection nationale de cartes et plans. – Ottawa : Archives publiques Canada, 1977. – xxviii, 171 p. – ISBN 0-662-01609-2. – Cote BAnQ : 912.71016 C212fi 1978.

    Carte : Château-Richer (1906) - Goad, Charles Edward © BAnQ - Cote BAnQ : G 3454 C4413G475 1906 G63 CAR.

    Cartes et plans (Charles E. Goad)
    Charles E. Goad (Biographie)
  • 11 décembre 2006

    Tristan et Isolde / Richard Wagner

    Une édition bilingue du texte présenté, traduit et annoté par André Miquel.

    Le livret est précédé d’une préface de Pierre Boulez. Outre l’introduction, un dossier complète la présentation de cette nouvelle traduction du chef-d’œuvre de Wagner.

    Ce dossier contient les rubriques suivantes : Chronologie, Notice, Bibliographie sélective, Discographie, Scénographie et Résumé de l’opéra.

    Livret :

    Wagner, Richard. – Tristan et Isolde. – Préface de Pierre Boulez. Texte présenté, traduit et annoté par André Miquel. – Édition bilingue. – Paris : Gallimard, 1996. – 285 p. – ISBN 2-07-040019-0.

    Enregistrements :

    Wagner, Richard. – Extended Scenes from Richard Wagner’s Tristan und Isolde. – Montréal : Société Radio-Canada, 1976. - Pleasantville (New-York), Video Artists International, Inc., 2003. – VAI DVD 4259. - [Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Franz-Paul Decker, et Opéra de Québec, 1976]. – Cote BAnQ : 782.1 W134t.

    Outre cet enregistrement vidéo, BAnQ possède plusieurs versions audio enregistrées sur DC, sous la cote OPE 1 W134t.

    07 décembre 2006

    Les bibliothèques arabes publiques

    Youssef Eche a publié une étude exhaustive sur les origines et l’évolution des bibliothèques arabes publiques au cours du Moyen Âge. L’auteur divise son volume en deux grandes parties, la première étant consacrée à l’histoire et la seconde à la description des bibliothèques.

    Les bibliothèques arabes publiques ont connu trois phases : l’époque du bay al-hikma, l’époque des dar al-‘ilm et l’époque des bibliothèques annexes. L’auteur présente avec force détails la constitution, le développement et le déclin des bibliothèques de chacune de ces époques.

    La première bibliothèque étudiée est celle d’al-Ma’mun, à Bagdad. Ensuite, les bibliothèques éponymes suivantes de la seconde période sont présentées : al-Hakim (Le Caire), Ibn Hamdan (Moussoul), Ibn Siwar (Basra), Sabur (Bagdad), Banu ‘Ammar (Tripoli), al-Hakim (Jésrusalem), et plusieurs autres. Enfin, l’auteur présente la naissance et l’évolution des bibliothèques liées aux universités, aux mosquées, aux mausolées et aux hôpitaux.

    Dans la partie descriptive de l’ouvrage, l’auteur décrits les éléments constitutifs des bibliothèques : origines et statuts juridiques des collections, caractéristiques du fonds des bibliothèques, catalogue, local et matériel, personnel, fonctionnement et prêt.

    Le volume est complété par une bibliographie et un index.

    Une référence de base pour s’initier aux bibliothèques arabes publiques !

    Référence : Eche, Youssef. – Les bibliothèques arabes publiques et semi-publiques en Mésopotamie, en Syrie et en Égypte au Moyen Âge. – Damas : Institut français de Damas, 1967. – xxxvi - 447 p.

    Remarque : Ce volume a été emprunté à la Bibliothèque de l’Université McGill par l’intermédiaire du service de prêt entre bibliothèques de BAnQ. – Cote LC : Z843 A1 I78.

    Institut français du Proche-Orient (IFPO)

    04 décembre 2006

    Les jardins de la bande dessinée

    Un petit volume, abondamment illustré, sur un thème fort agréable : les cases de jardins dans les bandes dessinées.

    Les sujets suivants sont regroupés sous quatre chapitres :

  • Parcs et jardins parisiens
  • Des cartes postales du monde entier
  • Les jardins d’Alix
  • Les explorateurs
  • Le siècle de Louis XIV
  • Natures fantastiques
  • Les jardins extraterrestres et futuristes
  • Arbres de papier
  • Entrelacs et labyrinthes
  • Un bouquet de fleurs emblématiques
  • Objets inanimés

    Une bibliographie exhaustive complète l’opuscule : des suggestions de lecture pour de nombreuses années… à la découverte de jardins merveilleux !

    Référence : Martin, Jean-Philippe ; Celdran, Sylvie ; Gaumer, Patrick. – Les jardins de la bande dessinée. – Paris : Paris-Musées, 2000. – 76 p. – ISBN 2-87900-532-9. – Cote BAnQ : 741.509 M381ja 2000.
  • 30 novembre 2006

    Profession astronome

    Le simple geste de porter son regard vers les cieux nous confronte immédiatement à des questions millénaires sur nos origines et sur la nature de l’univers que nous habitons et nous permet de tisser un lien étroit avec le passé.

    Dans cette phrase, François Wesemael nous rappelle l’intérêt des humains envers l’astronomie depuis la nuit des temps.

    Dans son opuscule, ce professeur de l’Université de Montréal, aborde les thèmes suivants :

  • Entrée en matière
  • L’astronomie comme discipline scientifique
  • L’astronomie d’hier à aujourd’hui
  • L’astronomie face au temps
  • La pratique de l’astronomie
  • Une journée dans la vie d’un astronome
  • La diffusion du savoir
  • Que nous réserve l’avenir
  • Lectures complémentaires

    Un livre captivant !

    Référence : Wesemael, François. – Profession astronome. – Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal, 2006. – 69 p. – (Profession). – ISBN 2-7606-2005-0. - Cote BAnQ : 520.23 W511p 2006.

    Image : Noyau de la galaxie Centaure A © E.J. Schreier (STScI) et NASA - 14 mai 1998 12:00 AM (EDT) - NRN : STScI-1998-14.
  • 27 novembre 2006

    Un manuel de botanique

    Destiné aux étudiants du premier cycle universitaire et à toutes les personnes intéressées par la botanique, la biologie et la physiologie végétales, le volume de Sylvie Mayer, Catherine Reeb et Robin Bosdeveix est doublement exemplaire, par son contenu et par sa présentation didactique.

    Le livre compte huit chapitres illustrés de photos, dessins, schémas, tableaux et planches. Des encadrés précisent les concepts, présentent les dernières découvertes et proposent des réflexions sur les thèmes abordés. Par ailleurs, les chapitres débutent par un résumé et une table des matières. Ils se terminent par des questions de révision et d’approfondissement.

    Outre la table des matières générale, ce manuel contient le corrigé des questions, une bibliographie (monographies, flores, articles et sites), un index général, un index systématique et un feuillet flore intitulé Vers la reconnaissance de quelques familles d’angiospermes (51 pages).

    Référence : Mayer, Sylvie ; Reeb, Catherine ; Bosdeveix, Robin. - Botanique, biologie et physiologie végétales. – Paris : Maloine, 2004. – XII, 461, L p. – (Sciences fondamentales). – ISBN 2-224-02767-2. Cote BAnQ : 571.2 M6134b 2004.

    25 novembre 2006

    Parois d’escalade au Québec

    Le volume d’Eugénie Lévesque et de Jean Sylvain est un guide pratique pour l’escalade. Des cartes et des photos annotées illustrent chacune des régions où se pratique l’alpinisme au Québec : Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec, Trois-Rivières, Cantons-de-l’Est, Montréal, Outaouais, Nord-Ouest, Côte-Nord et Nouveau-Québec.

    Au total, le livre présente 26 sites d’escalade aménagés, sites comptant quelques 50 parois différentes. La cotation des voies est indiquée, ainsi que les caractéristiques des régions géologiques du Québec.

    Un chapitre d’introduction aborde des notions fondamentales : Les avantages de l’escalade, Le grimpeur, Les ressources du Québec et la naissance de l’escalade, Les visages de l’escalade, Quelques conseils techniques.

    Retenons le nom de l’initiateur de l’escale au Québec : John Brett, un ingénieur suisse, qui découvre et explore les parois des monts Condor et Césaire, à Val-David, de 1928 à 1942.

    Un glossaire, des appendices, une filmographie et une bibliographie complètent cette ressource documentaire.

    Référence : Lévesque, Eugnénie ; Sylavain, Jean. – Parois d’escalade au Québec. – Québec : Éditeur officiel du Québec, 1978. – 385 p. - (Collection des Guides pratiques, La Documentation québécoise). – ISBN 0-7754-2969-4. – Cote BAnQ : 796.522309714 L662p 1978.

    Photo : Grimpeur au mont Condor © Claude Trudel 2006

    Référence supplémentaire (14 09 2013)

    Verdier, Jean-Pierre; Angonin, Didier. - Escalade. S'initier et progresser. De la structure artificiel aux grands sites naturels. - Paris : Amphora, 2013. - 415p. - ISBN 978-285180-843-1. - BAnQ : nouveauté.

    21 novembre 2006

    Histoire du livre grec

    Dans le cadre des conférences Léopold-Delisle, Jean Irigoin présente les millénaires de l’histoire du livre grec écrit à la main, des origines à la Renaissance.

    Chacune de ses quatre conférences est axée sur une ville particulière : Athènes, Alexandrie, Rome et Constantinople. Et chaque conférence met en relief un développement marquant dans l’histoire du livre, de l’histoire littéraire et de l’histoire tout court.

    Une synthèse captivante abondamment illustrée. Une contribution remarquable à l’histoire occidentale du livre.

    Référence : Irigoin, Jean. – Le livre grec des origines à la Renaissance. – Paris : Bibliothèque nationale de France, 2001. – 94 p. – ISBN 2-7177-2173-8. – Cote BAnQ : 002.09495 I682L 2001.

    18 novembre 2006

    Parsifal de Richard Wagner

    À Bayreuth, le 26 juillet 1882…

    L’étude du musicologue Jacques Chailley compte trois grandes parties : la genèse de la légende du Graal et de l’opéra de Wagner, l’analyse détaillée de l’œuvre et les appendices.

    Dans la première partie, l’auteur s’attarde sur les récits de Chrétien de Troyes et de Wolfram von Echenbach. Ensuite, il explique que la légende moyenâgeuse du Graal possède un fond de la haute antiquité appartenant "au trésor commun des rites de fertilité inhérents aux premiers développements de l’esprit humain". Il aborde les données de l’alchimie, du christianisme et de la franc-maçonnerie. Une étude musicale de l’opéra complète cette partie.

    La deuxième partie du livre débute par le résumé de l’action. Suit l’analyse détaillée du prélude (exposition, développement, réexposition) et des trois actes (tableaux et parties) de l’opéra.

    Les appendices portent sur les thèmes suivants : les sources littéraires de la légende du Graal (par Jean Maillard), Wagner et la franc-maçonnerie, les temps de Parsifal, l'analyse harmonique d’un fragment de Parsifal (Prélude de l’acte III), la concordance des références de texte et la localisation des thèmes conducteurs.

    Malgré de nombreuses répétitions, ce volume instructif est d’une lecture agréable.

    Références :

    Chailley, Jacques. – Parsifal de Richard Wagner : opéra initiatique. – 2e éd. revue. - Paris : Buchet/Chastel, 1986. – 217 p. – (Collection Musique). - BAnQ : 782.1092 W134p 1986.

    Wagner, Richard. – Parsifal. – Milwaukee : G. Schirmer, Inc., 1962. – vi, 217 p. – ISBN 0-7935-1174-7. – [Partition]

    Remarque :

    BAnQ possède plusieurs versions de l’opéra Parsifal sous la cote OPE 1 W134p.

    14 novembre 2006

    À l’ombre des pins

    Une exposition dédiée au lettré chinois du 17e siècle.

    La catalogue de l’exposition des chefs-d’œuvre d’art chinois du Musée de Shaighai présentée au Musée Rath contient deux grandes parties. La première est constituée de trois études :

  • Le lettré chinois et son environnement (Chen Kelun)
  • L’empereur Kangxi et les lettrés du Jiangnan
  • Quelques figures de lettrés en Chine au XVIIe siècle (Nicolas Zufferey)

    La seconde partie présente les reproductions et descriptions des pièces regroupées sous les thèmes suivants :

  • Le studio du lettré (Helen Loveday et Wang Fei)
  • Calligraphie et peinture (Maria Wyss, Wang Fei et Ambroise Fontanet)
  • Le goût pour l’antiquité (Helen Loveday)
  • La musique (Georges Goormaghtigh)

    Outre le sommaire et les préfaces de Chen Xiejun et Cäsar Menz, plusieurs rubriques complètent le volume : Carte de la Chine, Tableau chronologique des dynasties chinoises, Estampages et Suggestions de lecture.

    Référence : Loveday, Helen, dir. - À l’ombre des pins. Chefs-d’œuvre d’art chinois du Musée de Shaighai. – Genève : Musée d’art et d’histoire, 2004. – 248 p. – ISBN 2-8306-0222-6. – Cote BAnQ : 709.51074 A11195 2004.
  • 10 novembre 2006

    La base de données Access 2003

    Les Éditions Goulet, dans leur Collection illustrée, présente un excellent tutoriel américain sur la base de données de la suite bureautique Microsoft Office.

    L’ouvrage compte huit parties : Premier pas avec Access 2003, Utiliser les tables et les requêtes, Utiliser un formulaire, Utiliser des états, restructurer une base de données, Créer des requêtes à tables multiples, Créer des formulaires et des sous-formulaires, Partager les données et peaufiner les états.

    Chaque partie débute par la présentation des objectifs et chaque section est présentée sur une double page traitant d’une technique spécifique. Une mise en pratique complète chacune des parties du volume.

    Le manuel se termine par un glossaire et un index.

    Ce volume peut aussi être utilisé pour s’initier et se former au module Base de la suite bureautique OpenOffice.org 2.

    Référence : Friedrichsen, Lisa. – Microsoft Access 2003. – Traduction et adaptation de Michèle Simond. - Repentigny : Éditions Reynald Goulet inc., 2005. – (Collection illustrée). – ISBN 2-89377-299-4. – Cote BAnQ : 005.7565 M6266f 2005.

    07 novembre 2006

    Atlas de la mondialisation

    Le nouvel atlas édité par Sciences Po vise la compréhension de l'espace mondial contemporain. Précédée par une préface de Bertrand Badie, l’introduction aborde les aspects suivants :

  • Les espaces-temps du monde
  • Le choix des cartes : donner à voir l’espace mondial
  • Six clés d’entrée thématiques

    Un chapitre liminaire traite de la réalisation et de la lecture des cartes :

  • Les fonds de carte
  • Le traitement des données
  • Les variables visuelles
  • La transcription graphique des données
  • Recherche des données et usage des statistiques

    Les six clés d’entrée thématiques combinent les disciplines, l’espace et le temps :

    1. - Des espaces contrastés
    2. - La régionalisation du monde
    3. - Des acteurs transnationaux
    4. - Quêtes d’allégeances
    5. - Paix et guerres
    6. - Vers de nouvelles régulations ?

    Les compléments de l’atlas permettent de mieux approfondirles ressources contenues dans cet outil géographique : États du monde, Fonds de carte, Lexique indexé, Lire les photos, Liste des sigles, Bibliographie, Table des cartes et des graphiques et Remerciements.

    Référence : Durand, Marie-Françoise ; Martin, Benoît ; Pacidi, Delphine ; Törnquist-Chesnier, Marie. – Atlas de la mondialisation. Comprendre l’espace mondial contemporain. – Préface de Bertrand Badie. – Paris : Sciences Po, 2006. – ISBN 2-7246-0973-5. – BAnQ : 327.101 A8813 2006.
  • 31 octobre 2006

    L’Épopée de Gilgamesh

    Le texte fondateur de la civilisation occidentale bénéficie d’une nouvelle traduction établie par l’auteur et compositeur Abed Azrié. Le récit est accompagné de plusieurs illustrations antiques.

    Sur ce récit mésopotamien, l’archéologue et chercheur Jean-Daniel Forest a consacré une volumineuse introduction au langage symbolique : «L’Épopée de Gilgamesh et sa postérité». Suite à son étude détaillée, il conclue ainsi son analyse :

    «Lisant le texte au premier degré, la plupart des commentateurs n’y ont vu qu’une quête sans espoir de l’immortalité, c’est-à-dire une réflexion désabusée sur la condition humaine, mais à notre sens, il s’agit de tout autre chose. L’Épopée nous semble être essentiellement un mythe étiologique, justifiant la naissance de la royauté et définissant les conditions de son exercice.»

    La seconde partie de son livre est consacrée aux influences du récit mésopotamien sur d’autres civilisations antiques (Égypte, Levant, Grèce) et ultérieures (Scandinavie, Inde, Europe).

    Références :

    L’Épopée de Gilgamesh : texte établi d’après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites. – Traduit de l’arabe et adapté par Abed Azrié. – Paris : Berg International, 2001. – 126 p. – ISBN 2-911289-34-X. – [Introduction, Texte, Mythologie, Traductions]. - Cote BAnQ : 872.13 G473e 2001.

    Abed Azrié a enregistré des extraits de l’Épopée de Gilgamesh - réédition en 2005, sous étiquette Doumtak (NTCD806). – Chants en arabe, traduits en anglais et en français dans le livret. – ISMN 826596028064. - Cote BAnQ : MON 9 A997e.

    Forest, Jean-Daniel. – L’Épopée de Gilgamesh et sa postérité : introduction au langage symbolique. – Paris : Paris-Méditerranée, 2002. – 686 p. – ISBN 2-84272-146-2. - Cote BAnQ : 892.13 G473f 2002.

    Sur la Toile

    Gilgamesh n’a pas livré tous ses secrets! (Cécile Michel, SciLogs, 15 octobre 2015)

    27 octobre 2006

    Wikipédia : comprendre et participer

    Sébastien Blondeel nous propose un livre à la fois succinct et complet sur une des grandes innovations documentaires actuelles. Le sommaire de son volume en témoigne :

  • Avant-propos
  • Présentation et contexte
  • Anatomie d’une page Wikipédia
  • Exploration et recherches
  • Réutiliser le contenu de Wikipédia
  • Les coulisses de Wikipédia
  • Catégories d’utilisateurs
  • Apporter une pierre à l’édifice
  • En pratique : la syntaxe wiki
  • Créer un article à partir de zéro
  • Conclusion : succès d’une utopie
  • Annexe : proches projets

    Le volume est abondamment illustré, les exemples sont limpides et le style dynamique. Bref, un livre fort utile pour approfondir ses connaissances sur le fonctionnement de l’encyclopédie électronique la plus populaire au monde.

    Référence : Blondeel, Sébastien ; Thomas, Jean-Marie. – Wikipédia : comprendre et participer. – Paris : Eyrolles, 2006. – 152 p. – (Connectez-moi !). – ISBN 2-212-11941-0. - Cote BAnQ : 030 B654w 2006.

  • Nouveauté

    Comment créer votre encyclopédie numérique

    24 octobre 2006

    Le patrimoine scolaire québécois

    Les textes sur le Patrimoine scolaire ont été présentés à un colloque traitant de la sauvegarde du patrimoine scolaire québécois.

    Voici quelques-uns des thèmes abordés dans ce recueil :

  • Le patrimoine imprimé (Paul Aubin)
  • Le projet d’Atlas historique L’École au Québec (Brigitte Caulier et Thérèse Hamel)
  • Les archives de l’éducation à BAnQ (Pierre-Louis Lapointe)
  • L’enseignement du français au 20e siècle (Monique Lebrun et Priscilla Boyer)
  • Le patrimoine scolaire anglo-protestant (Roderick MacLeod)
  • L’entrée de Laure Gaudreault au Musée de l’Éducation (Anick Meunier et Marguerite Nielly)
  • Une exposition sur le patrimoine bâti (Soraya Bassil et Michel Allard)
  • Les écoles du quartier Hochelaga-Maisonneuve (Robert Cadotte)
  • L’avenir du patrimoine scolaire (Jean-Claude Tardif)

    Référence : Meunier, Anik, dir. – Patrimoine scolaire : sa sauvegarde et sa valorisation. – Québec : MultiMondes, 2006. – xviii, 150 p. – ISBN 2-89544-092-1. – Cote BAnQ : 371.609714 P3146 2006.

  • 20 octobre 2006

    Les musées d’arts décoratifs

    La revue Dossier de l’art consacre tout son numéro 133 aux arts décoratifs en France. Les articles sont regroupés sous les rubriques Événement, Dossier et Découverte.

    Événement – La réouverture du musée des Arts décoratifs de Paris fait l’objet d’un entretien avec Hélène David-Weill, présidente du musée.

    Dossier – Présentées comme une extraordinaire grammaire des styles, les collections du musée sont décrites au fil du temps :

  • Moyen Âge et Renaissance : une révolution stylistique
  • 17e et 18e siècles : un nouvel art de vivre
  • Le 19e siècle : vers un art industriel
  • Art Nouveau et Art déco : créateurs et mécènes
  • 1940-2000 : les arts décoratifs à l’heure du design

    Découverte – Cette rubrique présente les collections des institutions suivantes : les musées parisiens Nissim de Camondo, de la Publicité et de la Mode et du Textile ; le musée des Arts décoratifs de Lyon ; l’hôtel de Lalande de Bordeaux ; le palais Rohan de Strasbourg ; le musée Louis-Vouland d’Avignon.

    Tous ces articles sont abondamment illustrés.

    Référence : Dossier de l’art, numéro 133 (2006). – ISSN 1161-3122.

    Musée des Arts décoratifs (Paris)
    Musée des Tissus et des Arts décoratifs (Lyon)
    Le palais Rohan (Strasbourg)
    Musée Louis-Vouland (Avignon)
  • 17 octobre 2006

    L’Orfeo de Claudio Monteverdi

    Le 24 février 1607,
    La légende d’Orphée…
    Le transition vers le Baroque…

    Dès le premier chapitre, Toccata, Philippe Beaussant nous introduit dans l’atmosphère de la première présentation du premier opéra de l’histoire occidentale. Dans un style vivant, il nous situe dans le long cheminement musical qui a abouti à cette œuvre innovatrice.

    Le chapitre suivant, La Musica, nous indique comment les premiers auditeurs percevaient le sens des couplets entrecoupés de ritournelles. Ainsi, l’auteur dégage les différences d’interprétation entre ces auditeurs et les auditeurs actuels.

    Dans le chapitre sur l’Acte I, l’auteur aborde l’origine et l’évolution du mythe d’Orphée, le contexte de la pastorale, les poètes Le Tasse et Guarini. Ensuite, les différentes phases du premier acte sont passées en revue : le récitatif du berger, le chœur des nymphes, le récitatif de la nymphe, le chœur des nymphes, les récitatifs du berger, d’Orphée et d’Eurydice, les chœurs des nymphes, le récitatif du berger et la finale. Plus de onze pages sont consacrées au récitatif d’Orphée…

    L’ambiance pastorale se prolonge dans le deuxième acte, mais les filles et les garçons sont séparés. Les premières cueillent des fleurs tandis que les autres chantent, dansent et jouent de la flûte et du luth. Soudainement surgit la Messagère dont le sens et les propos sont expliqués sur quinze pages. Cette scène, où le dialogue dramatique précède la narration, constitue un tournant dans l’histoire de la musique. La réaction d’Orphée est ensuite présentée, puis les déplorations du chœur et de la Messagère.

    L’étude de l’Acte III débute par des considérations sur notre conception de l’art (expression) et celle des gens de la Renaissance (représentation). Après avoir présenté l’ouverture de l’acte, l’auteur aborde le dialogue entre Orphée et l’Espérance. Puis c’est l’irruption de Charon. Enfin, le chant d’Orphée… analysé sur près de quinze pages.

    Pourquoi Pluton interdit-il à Orphée de se retourner vers Eurypide ? Et pourquoi Orphée a-t-il enfreint cet ordre ? C’est par ce thème que débute le chapitre dédié à l’Acte IV. L’auteur consacre ensuite treize pages au retournement d’Orphée et à la plainte d’Eurydice. Enfin, Beaussant rappelle le rôle du chœur dans la tragédie antique.

    Commentant l’Acte V, le musicologue s’attarde sur la lamentation d’Orphée et sur les deux fins possibles de l’opéra (bachique ou apollinienne). Il commente ensuite l’intervention d’Apollon suivie du premier dialogue d’opéra, "une innovation capitale dans l’histoire de la musique". Enfin, ses propos sur le chœur l’amène à revenir à la problématique de la fin apollinienne de l’opéra.

    Dans son épilogue, Beaussant conclue ainsi son essai : "L’Orfeo n’est pas seulement une œuvre musicale : c’est à la fois une fermeture et une ouverture. […] Dans l’Orfeo, Monteverdi fait accoucher la Renaissance et c’est le Baroque qui va en naître."

    Références :

    Beaussant, Philippe. – Le chant d’Orphée selon Monteverdi : essai. – Paris : Fayard, 2002. – 209 p. – ISBN 2-213-61173-4. – Cote BAnQ : 782.1092 M781o 2002.

    Stevens, Denis. - Claudio Monteverdi. L’Orfeo. Favola in Musica for soloists, chorus and orchestra. – Londres : Novello, 1968. – viii, 150 p. – ISBN 0-85360-262-X. – [Partition]. Cote BAnQ : 782.1 M781o 1968.

    Monteverdi, Claudio. – L’Orfeo. Favola in Musica. Parole di Alessandro Stiggio. – Capella antiqua München / Concentus musicus Wien / Nikolaus Harnoncourt. – Teldec 2292-42494-2. – [2 DC + Livret]. - Cote BAnQ : OPE 1 M781o.

    Remarque :

    BAnQ offre plusieurs versions de cet opéra, y compris une en ligne depuis la base de données Naxos Music Library (San Petronio Cappella Musicale Orchestra / Sergio Vartolo).

    L’Orfeo de Monteverdi (texte de l’opéra et traduction en français)

    13 octobre 2006

    Balades nature à Paris

    Le volume de Georges Feterman, prof de sciences naturelles et guide naturaliste, contient trois grandes parties : informations générales, itinéraires de balades, guides pratiques. Les illustrations sont de Jean Chevalier.

    Les premiers chapitres sont dédiés à la géologie, à la Seine, à l’air, aux apports extérieurs et aux arbres.

    Les chapitres suivants présentent seize balades dans Paris. Les itinéraires détaillés sont accompagnés d’une carte d’orientation, de photos et de topos captivants. Les points de départ et d’arrivée sont établis depuis une station de métro et les durées des parcours sont indiqués.

    Les derniers chapitres proposent d’autres sites à découvrir, un carnet d’adresses, un guide d’observation et un index. Le guide d’observation des mammifères et des oiseaux est abondamment illustré. Le texte du guide est de David Melbeck.

    Une invitation à des randonnées aussi surprenantes qu’agréables !

    Référence : Feterman, Georges. – Balades nature à Paris. – Paris : Dakota, 2005. – 128 p. – ISBN 2-84640-122-5. – Cote BAnQ : 796.510944361 F419b 2005.

    10 octobre 2006

    Le transport maritime des plantes

    Dans son livre Voyages et survie des plantes au temps de la voile, Yves-Marie Allain présente tous les aspects relatifs au transport des plantes par voiliers.

    Le directeur du Service des cultures du Museum national d’histoire naturelle émaille son textes de documents de première source. C’est l’une des caractéristiques intéressantes de son volume. Une autre a trait à l’abondance des illustrations.

    Trois thèmes sont abordés en priorité : les conditions de transport en mer (eau, prédateurs, soins), les technique de transport des plantes (caisses de jardinier, grillagées, fermées, de Ward, ordinaires et autres), le matériel végétal à expédier (étiquetage, plantes, semences et graines).

    Les derniers chapitres abordent des thèmes particuliers : l’arbre à pain, le muscadier et le giroflier, les jardins de port.

    Une annexe contient la description détaillée des caisses.

    Référence : Allain, Yves-Marie. – Voyages et survie des plantes au temps de la voile. – Marly-le-Roy : Éditions Champflour, 2000. – 152 p. – ISBN 2-87655-048-2. – Cote BAnQ : 580.9 A4169v 2000.

    07 octobre 2006

    Blogue : texte, audio et vidéo

    Le volume présente cinq thèmes différents et complémentaires : création et gestion d’un blogue, agrégation de contenu, audio, vidéo et référencement d’un blogue.

    Le premier chapitre est dédié au service Blogger de Google, celui-là même qui héberge le blogue Trouvailles. Les explications sont limpides et les illustrations nombreuses. Le chapitre cinq est aussi dédié à Blogger.

    Le deuxième chapitre traite des flux d’actualisation. L’auteur présente plusieurs logiciels et agrégateurs : Total Commander, Firefox, TekiNews, Feed on Feeds et MagpieRSS. Par exemple, l’agrégateur français TekiNews est un gratuiciel convivial.

    Les chapitres trois et quatre portent sur les ressources et technologies audio et vidéo. Le récepteur iPodder, une fois téléchargé, offre une interface en français. Le gratuiciel Win TV est aussi disponible en français.

    Référence : Martin, Michel. – Blogs, podcasts et videoblogs. Découvrez les blogs, radios et télé libres et créez les vôtres ! – Paris : CampusPress, 2005. – 246 p. + cédérom. – ISBN 2-7440-2019-2. – Cote BAnQ : 006.7 M3823b 2005.

    03 octobre 2006

    La véritable histoire d’Ah Q

    Michelle Loi analyse le chef-d’œuvre de Lu Xun (1881-1936), le plus grand écrivain de la Chine contemporaine, sous les angles suivants : l’auteur, le contexte de l’œuvre, le texte, le(s) genre(s), le(s) style(s).

    La partie la plus développée porte sur l’étude du texte : résumé succinct, structure et enchaînement ; préface ; cadre(s) de l’histoire ; personnages ; sens de l’œuvre ; Ah Q symbole du caractère national ; dénonciation de l’a q-uisme ; conceptions philosophiques de Lu Xun ; élargissement du symbole à l’humanité tout entière.

    Le volume est complété par diverses ressources : Avertissement, Tableau chronologique des événements dont il est fait mention dans le livre et l’étude, Critiques et successeurs, Traducteurs, metteurs en scène, illustrateurs, Tableau bibliographique de l’auteur, Indications bibliographiques.

    Cette étude est magistrale !

    Référence : Loi, Michelle. – Luxun. Histoire d’A Q : véridique biographie. – Paris : PUF, 1990. – 128 p. – (Études littéraires). – ISBN 2-13-042979-3. - Cote BAnQ : 875.135 L834L 1990.

    Photo : Lu Xun vers 1930 (Wikimedia Commons)

    29 septembre 2006

    Druillet et les rois maudits

    L’auteur des bandes dessinées Les 6 voyages de Lone Sloane, de Salammbô et de tant d’autres récits captivants, a réalisé les plans et esquisses de la série télévisée Les Rois Maudits.

    Des citations liminaires de Maurice Druon, Philippe Torreton et Jeanne Moreau précèdent quelques propos d’Yann Mercier et de Philippe Druillet recuillis par Christophe Kechoud-Gibassier.

    Sans table des matières et sans index, l’album présente des esquisses et des images ainsi regroupées : Construction des décors, Châteaux des rois de France, Les autres châteaux, Les hôtels particuliers, La Banque Tolomeï, Westminster, Prisons, gibets et échafauds, Scènes extérieures, Études de chars, Accessoires.

    Toutes les esquisses reflètent bien le style bédéiste de Druillet, avec ses formes géométriques, les multiples imbrications des éléments, le gigantisme des statues et les décors panoramiques.

    Référence : Druillet, Philippe. – Les Rois Maudits d’après l’œuvre de Maurice Druon de l’Académie française. Les meilleures images et esquisses de la grande saga télé réalisée par Josée Dayan. – Paris : Albin Michel, 2005. – 125 p. – ISBN 2-226-16671-8. - Cote BAnQ : 791.4572 R7412d 2005.

    25 septembre 2006

    Le Nouveau Littré et les autres

    La chercheuse italienne Fluvia Fiorino présente, d’une façon dithyrambique, le Nouveau Littré. Son étude est préfacée par Jean Pruvost, celui-là même qui a dirigé la mise à jour du Petit Littré.

    Le cœur de l’ouvrage, intitulé Langage et relation, est dévolu à quatre types de relations lexicographiques : la relation d’interprétation, la relation procédurale, la relation définitionnelle et la relation poétique. C’est d’ailleurs la partie la plus intéressante de ce volume.

    Les derniers chapitres sont consacrés à Émile Littré et à des comparaisons avec trois autres dictionnaires contemporains.

    Référence : Fiorino, Fluvia. - Le Nouveau Littré et les autres. – Préface de Jean Pruvost. – Paris : Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2005. – 152 p. – ISBN 2-84050-378-6. – Cote BAnQ : 443 L782d 2005.

    21 septembre 2006

    Art paléochrétien et byzantin

    John Lowden présente son étude selon la périodicité suivante : l’art avant l’iconoclasme, l’iconoclasme (726-843), l’art après l’iconoclasme et l’art byzantin dans un monde plus vaste. Près de 270 photos et plans illustrent ses propos.

    Tout en présentant les caractéristiques de chaque époque, ainsi que leurs artistes respectifs, l’auteur approfondit la présentation d’œuvres exemplaires dans le menu détail. Cette méthode favorise la compréhension et rend la lecture captivante. Par ailleurs, l’auteur ne cesse de mettre en perspective les diverses interprétations de cet art.

    Le volume est complété par un glossaire, la liste des empereurs (324-1453), une chronologie (33-1460), une carte de l’empire romain et byzantin (v. 325), une bibliographie et un index.

    Référence : Lowden, John. – L’art paléochrétien et byzantin. – Paris : Phaidon, 2001. – 447 p. – ISBN 0-7148-9079-0. – Cote BAnQ : 709.015 L9129a 2001.

    Image : Le Christ Pantocrator, mosaïque de la coupole de l’église de Daphni,12e siècle – Source : Wikimedia Commons. - La description de cette église (plan du bâtiment et neuf photos) est présentée aux pages 260-270 du volume.

    18 septembre 2006

    La légende de la Dame Blanche

    Dans un volume destiné surtout aux élèves du secondaire, Céline Gagnon raconte la légende québécoise de la Dame Blanche. Le récit se déroule pendant le siège de Québec de 1759.

    Une adolescente, d’une famille paysanne de Beauport, s’éprend d’un jeune coureur des bois. À proximité des chutes Montmorency, les jeunes amoureux s’engagent à se marier. Peu de temps après, une attaque des Anglais bouleverse les habitants. Les femmes et les enfants doivent se réfugier dans les bois, alors que tous les hommes sont conviés à défendre la patrie.

    Les combats font des victimes de part et d’autre. Inquiète de l’absence de son fiancé, la jeune fille va s’informer sur la ligne du front. C’est là qu’elle découvre la dépouille de son fiancé. Bouleversée, elle retourne à la maison paternelle. Elle s’habille avec sa robe de mariage et se dirige vers les chutes Montmorency. Puis, du haut des chutes, dans un geste fatal, elle s’élance dans le vide.

    Certains jours, depuis cet événement tragique, des gens aperçoivent parfois le fantôme de la Dame Blanche.

    Le volume est complété par un lexique et, sur la Toile, par une fiche d’activités.

    Référence : Gagnon, Céline. – La Dame Blanche : légende québécoise. – Illustrations de Béatrice Leclercq. – Montréal : Isatis, 2006. – 72 p. – (Collection Korrigan). – ISBN 2-923234-16-2. - Cote BAnQ : 398.209714 G1354d.

    Remarque : L’exemplaire consulté est déposé au Centre québécois de ressources en littérature pour la jeunesse (CQRLJ), au niveau M de la Grande Bibliothèque.

    Fiche d’activités (au format pdf)

    Référence supplémentaire

    Dorion, Henri; Lahoud, Pierre; Dorion-Coupal, Anik. – Lieux de légendes et de mystère du Québec. – Montréal : Les Éditions de l’Homme, 2009. – 264 p. + La Griffe du Diable de Nathalie Coupal : DC de 10 chansons. – ISBN 978-2-7619-2625-6. – Cote BAnQ : 398.209714 D698L 2009. – [La Dame blanche et son voile, p. 86-91 + la chanson La Dame blanche enregistrée sur le DC].

    14 septembre 2006

    Bibliothèques et documents numériques

    La nouvelle édition du volume d’Alain Jacquesson et Alexis Rivier peut être considérée comme un livre de référence pour les bibliothécaires, les documentalistes et toutes les personnes intéressées par le sujet.

    Les auteurs tiennent notamment compte des projets réalisés dans des pays francophones (France, Québec, Suisse, Belgique), anglophones (États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Australie, Canada) et allophones (Pays-Bas, Allemagne).

    Un aperçu historique est présenté au début de chacun des thèmes abordés. Chaque chapitre est complété par une bibliographie exhaustive (imprimés et sites).

    Voici le sommaire de ce livre exceptionnel :

    Avant-propos

    Introduction

    I – Les paradigmes

    Des indicateurs contradictoires
    La chaîne de production des documents numériques
    Fondements historiques des documents numériques
    Les représentations numériques des documents
    L’architecture des documents
    Les techniques de numérisation actuelles

    II – La création des instruments numériques

    Les périodiques électroniques
    Les réservoirs de textes numériques
    Les thèses électroniques
    La numérisation des anciennes collections

    III – Les bibliothèques face aux documents numériques

    La recherche de documents numériques
    La mise à disposition des bibliothèques numériques
    Le traitement bibliographique des documents numériques
    Les portails de bibliothèques
    Les nouvelles méthodes de lecture
    Les collections spécialisées
    La présentation des collections
    Logiciels libres et données ouvertes
    Les implications des bibliothèques numériques

    Liste des sigles et des acronymes

    Index

    Référence : Jacquesson, Alain ; Rivier, Alexis. – Bibliothèques et documents numériques : concepts, composantes, techniques et enjeux. – Nouvelle édition. - Paris : Éditions du Cercle de la Librairie, 2005. – 573 p. – (Collection Bibliothèques). – ISBN 2-7654-0915-1. – Cote BAnQ : 025.00285 J199b 2005.

    11 septembre 2006

    Manuel d’analyse musicale

    Le manuel d’Ivanka Stoïanova est constitué de deux volumes. Œuvres didactiques, ces volumes ont une structure similaire. La première partie est consacrée à l’analyse de formes musicales, tandis que la seconde partie contient une anthologie d’exemples. Une bibliographie complète le manuel.

    Chaque chapitre est dédiée à une forme différente et se termine par une liste d’œuvres à analyser :

    La période
    La forme bipartite simple
    La forme tripartite simple
    La forme tripartite complexe
    La forme bipartite complexe
    Le rondo
    Les formes symétriques
    Les variations
    La sonate
    Le rondo-sonate
    Les versions particulières de la sonate
    Le cycle de la sonate
    Le concerto instrumental

    Ce manuel constitue donc un outil remarquable pour mieux connaître, comprendre et apprécier les œuvres de la musique occidentale, principalement des périodes classique et romantique.

    Références :

    Stoïanova, Ivanka. – Manuel d’analyse musicale, les formes classiques simples et complexes. – Paris : Minerve, 1996. – 252 p. – (Musique ouverte). – ISBN 2-86931-080-3. – Cote BAnQ : 781.82 S873m 2002.

    Stoïanova, Ivanka. – Manuel d’analyse musicale, variations, sonate et formes cycliques. – Paris : Minerve, 2000. – 285 p. – (Musique ouverte). – ISBN 2-86931-092-7. – Cote BAnQ : 781.82 S873m 2000.

    07 septembre 2006

    La préhistoire du Japon

    La monographie exemplaire d’Annick Poussart est publiée à l’occasion de l’exposition JAPON à Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal. Les 150 artefacts de l’exposition sont présentés et expliqués, d’une façon didactique, dans leur contexte préhistorique.

    La préhistoire du Japon compte quatre phases : Paléolithique (33 000 à 14 500 av. notre ère), Jomon (14 500 à 400 av. notre ère), Yayoi (400 av. notre ère à l’an 250) et Kofun (250 à 600).

    Les témoins de la première période ont été découverts seulement en 1946 par l’archéologue amateur Tadahiro Aizawa. Par ailleurs, l’archéologie moderne japonaise date de 1877, lors de la découverte d’une poterie jomon décorée à la corde. Aujourd’hui, les sites préhistoriques du Japon sont estimés à plus de 450 000.

    Chacun des chapitres portant sur ces quatre époques est complété par une étude particulière :

    - la culture paléolithique de l’archipel nippon (Mikio Mochizuki)
    - l’univers spirituel des Jomon (Mikio Mochizuki)
    - l’influence de la péninsule coréenne et de la Chine sur la culture japonaise et les Japonais (Yoichi Inoue)
    - la naissance de l’État de Yamato (Mikio Mochizuki)

    Un chapitre supplémentaire est consacré au Musée national de Tokyo et à ses collections archéologiques (Mikio Mochizuki).

    Référence : Poussart, Annick. – Japon. – Préface de Francine Leliève et Hiroshi Nozaki. - Montréal : Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, 2006. – 128 p. – ISBN 2-921718-42-1. – Cote BAnQ : 952.01074 P878j 2006.

    04 septembre 2006

    L’armoire à sagesse

    Houari Touati, maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), traite des bibliothèques et des collections en Islam à l’époque médiévale.

    Qu’est-ce qu’une collection de livres ? Comment se constitue-t-elle ? Qui s’en fait l’édificateur et pourquoi ? Enfin, quelle signification culturellement et socialement acceptée une société ou une culture donnée accorde-t-elle à l’idée somme toute bizarre, plutôt que de se contenter de lire les livres, de les collectionner ? (p. 18)

    L’auteur répond à ces diverses questions en abordant successivement les thèmes suivants : les comportements des lecteurs et des collectionneurs ; les collections de collections (instruments de mesure, pierres précieuses, animaux sauvages, plantes exotiques, automates) ; l’armoire de la sagesse et la maison de la science (savoir encyclopédique) ; le livre comme marchandise (libraires, copistes, vérificateurs, faussaires, voleurs, experts) ; la valeur esthétique du livre ; le rôle du catalogue dans la bibliothèque.

    Le volume contient une table des matières détaillée, une table des illustrations, un index des noms, et un index des termes arabes, grecs et latins. Il n’y a pas de bibliographie, mais les notes bibliographiques, fort nombreuses, sont indiquées tout au long du volume, en bas de page.

    Référence : Touati, Houari. – L’armoire à sagesse. Bibliothèques et collections en Islam. – Paris : Flammarion / Aubier, 2003. – 346 p. – (Collection historique). – ISBN 2-7007-236-8. – Cote BAnQ : 027.056 T7222a 2003.

    Image : Schéma d’Al-Jazarî, Livre des automates (Wikimedia Commons)

    31 août 2006

    Blogue pour débutants

    D’une façon captivante, Nicolas Boudier-Ducloy explique comment créer un blogue. Ses explications sont concises et limpides.

    Dans la première partie de son volume, l’auteur présente les principaux paramètres des blogues Haut et Fort et DotClear : paramétrage d’un blogue, publication d’une note, mise en forme avancée d’un billet, gestion des catégories et des listes.

    La seconde partie du livre est consacrée à des options supplémentaires : propriétés avancées d’une note, faire connaître son blogue. Cette section, tout comme la première, est abondamment illustrée de tableaux et d’écrans.

    Le volume débute par un sommaire détaillé et se termine par un index.

    Référence : Boudier-Ducloy, Nicolas. - Je me lance ! avec mon blog. – Paris : Micro Application, 2006. – 239 p. – (Je me lance !). – ISBN 2-7429-6585-8. - Cote BAnQ : 070.572 B7563j 2006.

    Haut et Fort
    DotClear

    27 août 2006

    Le roman policier chinois

    Dans sa préface aux Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti, le diplomate hollandais Robert Van Gulik présente ainsi les traits spécifique du roman policier chinois :

    Les romans policiers chinois possèdent cinq caractéristiques principales qui nous sont parfaitement étrangères.


    - L’identité, les origines et le mobile du meurtrier sont connus dès le début du récit.

    - Le recours au surnaturel, aux fantômes et aux démons est omniprésent.

    - Les détails, les digressions et les citations intégrales de textes officiels prolifèrent.

    - Les personnages abondent : leur nombre peut atteindre plus de deux cents noms.

    - L’exécution du coupable est racontée jusque dans ses détails les plus macabres.

    Référence : Van Gulik , Robert. - Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti. – Paris : Christian Bourgeois Éditeur, 1987. – 312 p. – ISBN 2-267-00497-6. – [Citation : p. 10]. - Cote BAnQ : Van Gulik V253t.

    Photo : Jardin du Lac de rêve © Claude Trudel 2001.

    21 août 2006

    Villes françaises du Nouveau Monde

    Un ouvrage collectif divisé en trois parties : L’Amérique : terre d’expérimentation urbaine, Les villes françaises du Nouveau Monde et Les ingénieurs du roi au Nouveau Monde. Le volume est abondamment illustré de cartes géographiques des 16e, 17e et 18e siècles.

    Les théories et pratiques urbanistiques de l’Espagne, du Portugal, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France en Amérique sont présentées et expliquées d’une façon historique et captivante.

    La genèse et l’évolution des villes françaises sont décrites avec force détails. Mais, malheureusement, peu de ces villes ont connu un développement digne des ambitions et visions de leurs fondateurs. Les chapitres sur les villes de la Nouvelle-France, des Guyanes et d’Haïti sont particulièrement intéressants.

    Parmi les ingénieurs présentés en troisième partie, soulignons l’article remarquable de Jean-François Palomino sur Jean-Baptiste Franquelin. Cinq cartes illustrent cet article :

  • Carte pour servir a l’eclaicissement du Papier terrier de la Nouvelle France, 1678
  • Carte du Fort St. Louis de Québec, 1683
  • Carte G’ale de la Baye et Rivière du Port Royal, vers 1686
  • Carte de l’Amérique septentrionalle, 1688
  • Carte de la Nouvelle France, vers 1708

    Des notes bibliographiques sont insérées à la fin de chaque article. Le volume est complété par une étude sur le Dépôt des fortifications des colonies, une chronologie, une bibliographie et un index.

    Référence : Vidal, Laurent ; Orgeix, Émile d’ ; dir. – Les villes françaises du Nouveau Monde : des premiers fondateurs aux ingénieurs du roi (XVI-XVIIIe siècles). – Paris : Somogy éditions d’art, 1999. – 192 p. – ISBN 2-85056-376-5. – Cote BAnQ : 307.76097 v747vi 2000.

    Remarque : Jean-François Palomino est responsable de la collection patrimoniale des cartes géographiques au Centre de conservation de BAnQ.
    • 16 août 2006

      Glossaire du parler français au Canada

      La publication du GPFC (1930) marque un tournant dans l’histoire de la lexicographie québécoise. Ce dictionnaire descriptif et collectif, basé sur une enquête nationale exhaustive, a été produit par la Société du parler français au Canada (1902-1962).

      Dans une monographie captivante, Louis Mercier retrace l’histoire de la Société et la genèse de son Glossaire. Le premier chapitre est consacré aux initiateurs de la Société, Adjutor Rivard (1868-1945) et Stanislas Lortie (1869-1912), et à leur principal continuateur, Louis-Philippe Geoffrion (1875-1942).

      Le chapitre suivant présente la genèse du Glossaire (1902-1928) : le contexte historique, le projet lexicographique, le fonds d’archives (fichiers de travail et de synthèse) et le répertoire lexicographique (versions successives et structuration).

      Le chapitre trois est consacré à l’enquête linguistique (1902-1922) qui s’est déroulée en trois consultations successives : libre, dialectologique et lexicographique. Le dernier chapitre traite des liens entre cette enquête et le Glossaire. Ces deux chapitres constituent le cœur de l’ouvrage.

      Le livre est abondamment illustré par des photos, des tableaux et des documents encadrés. Il contient aussi deux annexes, une bibliographie et un index des noms propres.

      Référence : Mercier, Louis. – La Société du parler français au Canada et la mise en valeur du patrimoine linguistique québécois (1902-1962). – Québec : PUL, 2002. – xii, 507 p. – ISBN 2-7637-7927-1. - Cote BAnQ : 447.9714 M5555s 2002.

      Glossaire du parler français au Canada [48,63 Mo]

      Premier linguiste québécois (Adjutor Rivard)

      11 août 2006

      Souvenirs et impressions de voyages

      Dans une conférence donnée à Saint-Hyacinthe, Sylva Clapin (1853-1928) raconte son voyage à Londres et à Paris.

      L’auteur débute ses propos par une comparaison entre les voyages d’autrefois et ceux d’aujourd’hui : "L’imprévu, le pittoresque sont choses du temps passé."

      Clapin quitte le port de New-York le 18 novembre 1879. Il arrive à Liverpool une douzaine de jours plus tard. Affecté par le mal de mer, l’auteur décrit ainsi sa traversée de l’Atlantique : "Impossible de rien imaginer de plus fatiguant, de plus monotone que la vie à bord d’un steamer."

      Le voyageur est impressionné par la ville de Liverpool : "Les rues, propres et bien pavées, contrastent favorablement avec celles des villes de la jeune Amérique, où ces détails secondaires, quoique très utiles, sont encore inconnus."

      Le trajet en train jusqu’à Londres donne lieu à une description de la campagne anglaise : "La régularité de tout ce que l’on voit est telle qu’elle devient, à la longue, d’une monotonie désespérante."

      Clapin arrive un dimanche dans la "Babylone des mers qui a nom Londres, la cité la plus riche et la plus populeuse du monde entier." Contrairement à ce que les gens pensent, la journée dominicale est contrastée : "Tout ce qu’il y a de respectable s’enfuit, se porte dans les faubourgs, et les guinguettes, les cabarets des alentours en entendent de belles ce jour-là."

      L’auteur s’attarde ensuite sur le brouillard urbain, tout en décrivant les bâtiments des grandes rues et sa descente de la Tamise. Puis, au bout de deux jours, il quitte Londres : "L’avouerai-je, je quittais la capitale de l’Angleterre sans regret. A vrai dire je ne l’avais jamais considérée que comme une étape sur ma route, car pour nous, Canadiens-Français, c’est vers cette belle France que nous aimons toujours, c’est vers ce beau Paris que l’on noua a fait si merveilleux, que tendent tous nos efforts, que nos pas se portent instinctivement."

      La traversée de la Manche fut tout aussi désagréable que celle de l’Atlantique. Ensuite, Clapin prend le train jusqu’à Paris : "Au dehors, la ville s’illuminait ; un immense flamboiement de becs de gaz la tenait comme embrasée. Il était cinq heures du soir."

      La description de la ville débute par un éloge dithyrambique : "Parti d’un centre imperceptible, un petit îlot sur la Seine, Paris rayonne sans cesse dans l’espace et sur le monde entier. Cela s’appelle la métropole de la science et de l’art, de la mode et du bon goût, de la littérature et de l’esprit."

      Clapin s’attarde longuement à décrire la vie parisienne, de jour comme de nuit. Ensuite, il présente les sites et les édifices les plus célèbres : le Bois-de-Boulogne et les Champs-Élysées, le Louvre et le Luxembourg, le Panthéon et Notre-Dame. Il fait l’éloge du monde de la scène : "Le théâtre est un besoin naturel à la population parisienne. Cette institution, dont on a médit bien souvent de par le monde entier, n’est pas au fond aussi méchante qu’on voudrait bien le croire."

      Le conférencier s’attarde aussi sur la mode et sur la Parisienne : "Avec la Mode, la Parisienne a réalisé le rêve poursuivi par les plus grands conquérants : elle est maîtresse du monde. Elle lui a donné des chaînes de fleurs et l’a asservi pour toujours à ses lois."

      Clapin conclue ainsi ses propos sur Paris : "Cette ville devient de plus en plus la ville cosmopolite par excellence, la capitale du monde civilisé. Londres, Vienne ou Pétersbourg ont beau regimber, Paris s’impose, comme dans n’importe quel salon où elle se trouve, s’impose une jeune femme, belle, spirituelle et pleine d’imprévu. On l’écoute avec respect, on lui pardonne ses défauts, on l’admire et puis on l’aime."

      Dans sa conclusion générale, l’auteur dénonce les légitimistes, souligne les mérites de la République française et appelle ses compatriotes à défendre la langue française : "Soyons fidèles à cette belle langue française que nous ont léguée nos ancêtres."

      Référence :

      Clapin, Sylva. - Londres et Paris : lecture donnée à St. Hyacinthe, dans la salle du Club National, le 18 mai 1880. – Version originale au format PDF.

      Photo et notice biographique : Sylva Clapin.

      Remarque :

      Sylva Clapin a publié le Dictionnaire canadien-français ou Lexique-glossaire des mots, expressions et locutions ne se trouvant pas dans les dictionnaires courants et dont l'usage appartient surtout aux Canadiens-Français : avec de nombreuses citations ayant pour but d'établir les rapports existant avec le vieux français, l'ancien et le nouveau patois normand et saintongeais, l'anglais et les dialectes des premiers aborigènes (1894).

      Cet ouvrage de référence majeur dans l’histoire de la lexicographie québécoise a été réédité par les PUL.
      Cote BAnQ : 447.971403 C588di 1974.

      28 juin 2006

      Blagues et contes d’antan

      Au début du siècle dernier, Aristide Filiatreault a publié des contes, anecdotes et récits dans le langage du terroir. Illustrées par René Béliveau, ces histoires sont entrecoupées de blagues dont quelques-unes sont reproduites ci-dessous :

      • Les mots qui restent :
        En Cour Supérieure, un avocat de Montréal bien connu pour ses expressions pittoresques, s’adresse au Président du tribunal. C’était une cause au sujet de la pension d’un cheval de trait qui mangeait au râtelier depuis plusieurs mois à ne rien faire.
        «Croyez-vous en bonne foi, Votre Honneur, que nous allons garder ce cheval les deux bras croisés dans notre écurie beaucoup plus longtemps ? Ce serait absurde.» (p. 19)

      • Un pauvre ouvrier se fait tuer à son travail vers sept heures et demie du matin. Il s’agissait d’avertir sa femme avec tous les ménagements possibles. On chargea de ce soin l’un de ses camarades qui se fit fort d’annoncer l’accident à la veuve avec toute la délicatesse voulue. Il se rendit incontinent chez elle et la trouva en frais de laver sa vaisselle.
        - Ma chère dame, dit-il, j’ai une triste nouvelle à vous annoncer. Votre mari qui travaillait avec nous, est tombé du troisième étage d’une maison en construction. Il s’est fracassé le crâne, il est mort raide. Les camarades vous l’apportent, et ils seront ici dans cinq minutes.
        - Vrai ? Eh ben ! attendez ; j’vas finir de laver ma vaisselle et vous allez voir une femme qui braille. (p. 22)

      • En cour d’assises :
        Un «avocat» bien connu interroge un témoin récalcitrant :
        - Dites à la Cour si lorque vous avez vu le cadavre pour la première fois, il respirait encore.
        - Vous voyez, qu’il plaise à la Cour, il ne répond pas. Parlez-moi d’un homme qui prend la parole et qui dit rien. (p. 27)

      • - Vot’ fille, M’sieu Desrosiers, comment est-elle de sa personne ?
        - Ben, M’sieu, ma fille est-belle, pis elle est jolie aussi. (p. 29)

      • Authentique :
        Un ouvrier tombe du haut d’un clocher, à cent cinquante pieds dans l’air. En passant il voir ses camarades, et un cri du cœur lui échappe :
        - Prenez soin de mon coffre d outils ! (p. 32)

      • Les élèves d’une école laïque présentent une adresse et un cadeau à leur maîtresse, une Irlandaise parlant le français comme nous. Une des élèves, de retour chez elle, raconte ce qui s’est passé.
        - Et puis, qu’a fait mademoiselle M., demande le père, en apprenant tout cela ?
        - Elle a braillé, pas pour rire. (p. 36)

      • Un chien extraordinaire :
        Un de mes amis possède un chien phénoménal. Il me disait un jour :
        - Il ne lui manque que la parole, et encore !
        - ? ? ?
        - Oui, l’autre jour je suis sorti avec lui pour aller à la chasse et comme je venais de tuer un gibier quelconque, je lui dis d’aller le chercher.
        - Où ça, me fit-il.
        - ! ! ! (p. 36)

      • Echo d’élection :
        Au cours d’une campagne électorale dans Montcalm, un orateur échevelé lance la phrase suivante :
        «Oui, Messieurs, voilà huit ans que notre adversaire vous représente à Ottawa. Qu’a-t-il fait durant tout ce temps ? Rien du tout. Il n’a pas même été capable de faire poser une rivière navigable dans le comté. Si vous élisez l’homme respectable que je représente ici ce soir, il en fera mettre trois dans le comté.»
        (Applaudissements.) (p. 38)

      • - Dors-tu, Joe ?
        - Non.
        - Prête-moi donc ton buggy neuf pour la journée.
        - J’dors. (p. 40)

      • On parle de monter «Chanteclerc» à Montréal.
        - A ce sujet un vieux débois de la ville garde théâtrale, qui a traîné sur les planches de tous nos théâtres français, faisait cette réflexion :
        - Oh ! moi, je suis prête à me sacrifier encore une fois, et je remplirai avec plaisir le rôle de la faisane.
        - Ce sera une faisane faisandée, remarque une de ses bonnes petites amies. (p. 45)

      • A Québec :
        On a signalé à la Société Protectrice des Animaux un abus qui nous intéresse tous. Un individu est surpris, par un des membres de la Société, frappant sans pitié une pauvre rosse ;
        - Pourquoi battez-vous cette bête ?
        - Pour la mener plus vite au port où l’attend le bateau de Montréal ?
        - Qu’en fera-t-on à Montréal ?
        - De l’extrait de bœuf. (p. 45)
      Référence : Filiatreault, Aristide. - Contes, anecdotes et récits canadiens dans le langage du terroir, avec illustrations par René Béliveau et préface de Rémi Tremblay. - Montréal : I. Filiatreault, éditeur, 1910. - 48 p.

      Contes, anecdotes et récits canadiens dans le langage du terroir (au format PDF)

      26 juin 2006

      Le drame dans le drame

      Uri Golomb explore la fusion des éléments liturgiques et dramatiques dans la Passion selon saint Matthieu en partant du point de vue que l’œuvre est constituée de deux drames : l’histoire des dernières heures du Christ et la réaction du chrétien à ce récit.

      Dans un premier temps, l’auteur décrit le genre musical de la Passion comme une mise en musique de l’historie de l’arrestation du Christ, de son procès et de sa crucifixion, conçue comme une mise en forme de la lecture de l’Évangile pour la liturgie de Pâques. Puis, il précise que la Passion selon saint Matthieu contient une mise en musique intégrale des chapitres 26 et 27 de l’Évangile selon saint Matthieu, dans la traduction de Luther, entrecoupée de chorals, chœurs, ariosos et arias.

      Dans un deuxième temps, Golomb explique que le drame du chrétien prend le dessus dans le double drame de la Passion selon saint Matthieu. Selon son interprétation, les réactions et les émotions du chrétien sont plus subjectives et plus dramatiques que celles des protagonistes de l’Évangile. Il s’attarde sur le chœur d’ouverture pour démonter son propos.

      L’auteur poursuit et conclut son étude en abordant plus spécifiquement la narration et les réactions de l’auditoire. L’article est suivi des références des citations et des illustrations, d’une liste des sources citées et d’une sélection de trois interprétations (Herreweghe, Suzuki, Harnoncourt).

      Référence : Golomb, Uri. - «Le drame liturgique dans la Passion selon saint Matthieu de Bach». – Goldberg. – Vol. 39, no 6 (Avril 2006). – ISSN 1138-1531. - P. 48-59.

      Image : Jean-Sébastien Bach (Wikimedia Commons).

      Remarque : Le catalogue Iris recense plusieurs interprétations de la Passion selon saint Matthieu. Celle de Masaaki Suzuki peut être écoutée depuis le portail de BAnQ : Ressources en ligne > Revues, journaux et bases de données > Par thèmes > Musique et films > Naxos Music Library > BACH, J.S.: St. Matthew Passion, BWV 244 BIS-CD-1000-02. Uri Golomb qualifie ainsi cette interprétation : Plusieurs autres enregistrements présentent des interprétations convaincantes et émouvantes de la Passion selon saint Matthieu, mais peu d’entre elles donnent cette impression d’implication directe et d’identification personnelle.

      Version originale et traduction française du livret de la Passion selon saint Matthieu (Farao Classics > English Webside > Catalogue > J. S. Bach Matthäus-Passion > Libretto)

      22 juin 2006

      Musée du quai Branly

      Dans son article Les fleurons du musée du quai Branly, Laurence Caillard-De Guido présente les collections et la genèse de ce nouveau musée parisien. Construit à l’initiative du président Jacques Chirac, ce musée est l’oeuvre de l’architecte Jean Nouvel. Le jardin est une conception de Gilles Clément.

      Les collections proviennent du musée des Arts d’Afrique et Océanie et du laboratoire d’ethnologie du musée de l’Homme. Des dons ont enrichi ces collections initiales. Le musée vise deux buts : conserver et préserver ces collections ; contribuer à la recherche et à l’enseignement.

      Le plateau des collections présente en permanence 3 500 objets répartis en quatre aires géographiques. Des galeries suspendues proposent des expositions temporaires dont certaines à caractère transversale (textiles, photographies, instruments musicaux et collections historiques).

      Les collections totalisent près de 300 000 objets d’art : 70 000 d’Afrique, 95 000 d’Amérique, 58 000 d’Asie et 30 000 d’Océanie.

      L’article présente les illustrations de plusieurs de ces précieux objets : figurine masculine inca, masque haida, harpe arquée kundi ngbaka, costume de femme de Liushi, etc. Cet article est suivi d’un entretien avec Guy Joussemet, collectionneur et découvreur de l’emblème du musée, une sculpture mexicaine en terre cuite de Chupicuaro.

      Référence : Caillaud-De Guido, Laurence. - Les fleurons du musée du quai Branly. – L’Estampille / L’objet d’art. – No 414 (juin 2006) : 34-43. - ISSN 0998-8041. – Entretien avec Guy Joussemet, collectionneur et découvreur de l’emblème du quai Branly, propos recueillis par Laurence Caillaud-De Guido : 44-47.

      Musée du quai Branly

      Sculpture de Chupicuaro (Insecula)

      19 juin 2006

      La maison bleue

      C’est l’histoire d’une maison ouvrière, des générations qui l’ont habitée et d’un quartier montréalais. Un récit captivant par Lise Bissonnette, avec la collaboration de Pierre Thibault.

      Le livre débute par l’histoire misérable de la famille du journalier Pierre Gagnon, au début du 19e siècle. Plus particulièrement sur la construction de sa petite maison, un abri surnommé La Flouve.

      La flouve est le nom français de ce qu’on appelle au Québec le foin d’odeur. Une graminée poussant au hasard, sans prétention, folle au vent mais résistante. [Lise Bissonnette]

      Les chapitres suivants racontent l’histoire des descendants de Pierre Gagnon et Marguerite Corbeil. L’histoire également de la Côte-de-Misère, du Gros-Sault et de Bordeaux.

      Les derniers chapitres sont consacrés à des considérations architecturales, à la réhabilitation de la maison ancestrale des Gagnon, et à la construction de la nouvelle demeure de Lise Bissonnette et Godefroy Cardinal.

      Pour un même projet, il y a initialement une multitude de possibilités. Je suis fasciné par le processus qui mène vers la solution. Au fil des jours, elle s'impose à nous. C'est comme si elle avait le pourvoir de nous guider. [Pierre Thibault]

      Le chapitre final est une fiction, une histoire fausse pour remonter le temps vrai.

      Les sources sont présentées en fin de volume.

      Référence : Bissonnette, Lise, avec la collaboration de Pierre Thibault. – La Flouve : le parfum de Balzac. – Montréal : Hurtubise HMH, 2006. – 128 p. – ISBN 2-89428-844-1. – [Citations : p. 67 et 79]. - Cote BAnQ : 728.370971428 B6237f 2006.

      Photo du Gros-Sault : © Claude Trudel 2005.

      14 juin 2006

      L’orgue et ses merveilles

      Cécile Huot présente l’instrument, ses origines lointaines et son histoire au Québec d’une façon didactique. Son volume est abondamment illustré d’orgues nord-américains, généralement de Casavant Frères. La préface est de Clément Trudel.

      La première partie fait remonter l’origine de l’orgue au chalumeau (flûte ou flûte champêtre) et à la flûte de Pan. On y aborde l’évolution des orgues européens : orgues primitifs portatifs ou positifs, orgue à bouche, orgue de Barbarie et orgue limonaire. L’auteure conclue cette partie en traitant des instruments apparentés à l’orgue à tuyaux : harmonium, accordéon et cornemuse.

      La deuxième partie du livre est d’abord consacrée à la description de l’orgue à tuyaux : sommier, buffet, console, pédales, registres, tuyauterie et soufflerie. La musique de l’orgue est ensuite présentée : note et timbre, jeux, jeux de fonds, plein-jeu, autres jeux, et mélange des jeux. Enfin, l’auteur décrit les principaux genres musicaux de l’orgue : choral, fugue, fantaisie, partita, prélude, toccate, sonate, concerto, symphonie, variations et improvisations.

      La troisième partie couvre la moitié du volume. On y trouve l’histoire de l’orgue, des organistes, des restaurateurs et des facteurs d’orgues, depuis l’époque de la Nouvelle-France jusqu’au Québec contemporain. Cette dernière partie est suivie d’une discographie, d’un glossaire et d’une bibliographie.

      Référence :

      Huot, Céline. – L’orgue et ses merveilles. – Préface de Clément Trudel. – Montréal : Guérin, 1999. – vi, 105 p – ISBN 2-7601-5547-1. - Cote BAnQ : 786.509 H957o 1999.

      Photos © Claude Trudel 2006 :

    • Église Saint-Flavien : Orgue Casavant 1906, opus 261 (deux claviers et pédalier, 18 jeux)

    • Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel : Orgue Casavant 1898, opus 86 (deux claviers et pédalier, 14 jeux)

    • Église Sainte-Thècle : Orgue de la Compagnie d’orgues canadienne, reconstruite par les Orgues Létourneau en 1983 (deux claviers et pédalier, 18 jeux)

      Orgues et organistes (Robert Poliquin)
    • 12 juin 2006

      Les Innus de Uepishtikueiau

      Un opuscule de Sylvie Vincent nous présente l’arrivée des Français à Québec, au début du 17e siècle, selon la tradition orale des Innus. Ceux-ci ont une interprétation différent de l’histoire officielle des Blancs.

      Comme les autres nations algonquiennes, les Innus sont des nomades vivant la plus grande partie du temps de chasse au gros gibier, à l’intérieur des terres. Toutefois, le printemps arrivé, ils se regroupent à l’embouchure des rivières. Ils s’adonnent alors à la chasse aux oiseaux migrateurs et à la pêche. Leur principal lieu de rassemblement estival est Uepishtikueiau. Ce site est giboyeux et contient de nombreux bouleaux dont l’écorce sert à fabriquer des canots.

      Lors de l’arrivée des Français à Québec, nom donné par ces Européens au site de Uepishtikueiau, les Innus se montrent méfiants et hésitants. Les uns et les autres ne se comprennent pas et doivent échanger par des gestes. Finalement, ils conviennent d’une entente. Les Français sont autorisés à cultiver la terre sur la côte, mais pas à l’intérieur des terres. En retour, ils donneront une part des récoltes aux Innus et à leurs descendants.

      Avec le temps, les Innus constatent qu’ils ont été dupés. Les dons de nourriture (farine de blé) et les fusils de chasse deviennent des marchandises, tandis que les Français agrandissent sans cesse la zone cultivée. Une seconde tradition orale explique cette dépossession de Uepishtikueiau par une guerre d’usure des Français. Ceux-ci tuent les Innus qui reviennent à Québec et prennent leurs femmes pour épouses.

      Affaiblis par la diminution de leur population et la supériorité militaire des Français, les Innus cessent de fréquenter leur lieu estival de prédilection. Ils se réfugient sur la Côte-Nord. Aujourd’hui, leurs descendants sont encore au prise avec une tentative de dépossession de leur territoire intérieur. Tout comme leurs ancêtres, ils sont confrontés à des étrangers visant à s’approprier leur terre ancestrale.

      Référence : Vincent, Sylvie ; Bacon, Joséphine. – Le récit de Uepishtikueiau : l’arrivée des Français à Québec selon la tradition orale innue. – [Sept-îles] : [Institut culturel et éducatif montagnais – ICEM], 2003. – vi, 44 p. – ISBN 2-9808047-0-3. – Cote BAnQ : 971.40049732 V774r 2003.

      Exposition : BAnQ présente, jusqu’au 1er octobre 2006, l’exposition Le patrimoine des Premières Nations : explorer, annoter, révéler. À cette occasion, plusieurs livres sont proposés aux visiteurs, dont celui de Sylvie Vincent.

      Innu Aitun (La culture innue)

      08 juin 2006

      Vers la Grande Bibliothèque

      Le Rapport annuel 2004-2005 de la Bibliothèque nationale du Québec est riche d’informations sur les préparatifs d’ouverture de la Grande Bibliothèque.

      Le message de la présidente-directrice générale, Lise Bissonnette, souligne le caractère unique de cette année charnière dans l’histoire de l’institution. Le conseil d’administration et ses activités sont ensuite présentés. L’organigramme de la BNQ complète cette première partie du rapport.

      Les chapitres suivants sont consacrés aux différentes directions générales : conservation, diffusion, administration et services internes, technologies de l’information et des télécommunications. Le Secrétariat général et la direction des affaires juridiques, et la Direction des communications et des relations publiques sont aussi présentés. Par ailleurs, les réalisations du Bureau de la planification et de la gestion du projet de construction sont mises en valeur.

      Les dernières parties du rapport présentent des tableaux sur les activités de la BNQ, la liste des donateurs, trois annexes et les états financiers.

      La lecture du prochain rapport annuel sera tout aussi captivante. Nous y trouverons le bilan de la première année de la Grande Bibliothèque et la transformation de la BNQ en Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

      Référence : Rapport annuel 2004/2005. – Montréal : Direction des communications et des relations publiques de la Bibliothèque nationale du Québec, 2005. – 108 p. - ISSN 1181-6449.

      Rapport annuel 2004/2005 (BNQ)

      05 juin 2006

      Réaliser des mangas sur ordinateur

      À l’image des mangas, le livre d’Hayden Scott-Baron est abondamment aéré et coloré. Les textes sont concis et bien hiérarchisés, les illustrations nombreuses et vives.

      Les chapitres peuvent être regroupés sous les thèmes suivants : les personnages, les outils techniques et la mise en pages. Le livre est complété par un répertoire de sites, une bibliographie et un glossaire.

      L’auteur présente d’abord les deux grandes caractéristiques générales des mangas : les personnages sont dessinés à grands traits et les détails visuels sont minimisés. Il présente ensuite deux personnages stéréotypés : shoujo (personnage féminin), shounen (personnage masculin). Ces personnages peuvent évoluer dans différents types de narration : fantaisie, science-fiction, action et comédie.

      Les rôles des mangas sont diversifiés : premier rôle masculin, premier rôle féminin, adolescents et adolescentes, ennemis, personnages catalyseurs, enfants, partenaires. La conception du costume et la création d’un décor font aussi partie de la création des divers personnages.

      L’auteur passe en revue et décrit les outils informatiques requis pour la création d’un manga sur ordinateur : les périphériques (souris optique, numériseur à plat, imprimante, tablette graphique) et les logiciels (pour Mac et PC). Les exemples sont illustrés avec l’utilisation du logiciel de traitement d’image Photoshop (interface, calques et résolutions).

      Les chapitres suivants sont plus techniques. Ils portent sur la numérisation d’une image, l’encrage traditionnel, l’encrage numérique, le dessin numérique, la colorisation , l’ombrage, les aplats de couleur, les trames numériques et les effets spéciaux. L'image ci-jointe indique la direction de lecture d'une planche de manga.

      La dernière partie de l’ouvrage porte sur la mise en pages : l’organisation et l’encrage des pages, les effets, ombres et couleurs, les dialogues et les effets sonores, l’affichage sur la Toile, l’impression et l’édition.

      Référence : Scott-Baron, Hayden. – Réaliser des mangas sur ordinateur. – Paris : Eyrolles, 2006. – 128 p. – (Trait pour trait). – ISBN 2-212-11703-5. - Cote BAnQ : 741.5028566 S4253r 2006.

      Image 1 : Hayao Miyazaki - Source : Wikimedia Commons
      Image 2 : Sens de lecture - Source : Wikimedia Commons

      Manga (Wikipédia)

      01 juin 2006

      La norme réelle du français québécois

      Comment définir le français québécois ?

      Pour apporter un éclairage nouveau sur la description de notre langue, Marie-Éva de Villers a analysé tous les articles publiés en 1997 dans Le Devoir et Le Monde. Cette étude est rendue publique dans son livre Le vif désir de durer.

      Les articles du Devoir comptent près de 13 millions d’occurrences et ceux du Monde totalisent 24 millions d'occurences. En ramenant tous les mots à la forme du dictionnaire, on trouve un peu plus de 25 000 mots dans l’un et l’autre quotidien.

      Dans un graphique, la lexicographe établit que les mots communs au Devoir et au Monde sont au nombre de 20 000, les mots propres au Devoir s’élèvent à 3 000 et les mots propres au Monde s’établissent à 3 000. C’est dire que 77 % des mots sont communs aux deux quotidiens. Compte tenu de certaines considérations, elle estime que ce pourcentage est en fait supérieur à 85 %.

      L’auteure présente d’une façon captivante les québécismes originaires de France, les québécisme de création et les québécisme d’emprunt. Tous ces québécismes, notamment les québécisme de création qui sont prépondérants, donnent une image de la vitalité du français au Québec.

      Le volume contient de nombreux tableaux, un lexique, une bibliographie et un index.

      Référence : Villers, Marie-Éva de. – Le vif désir de durer. Illustration de la norme réelle du français québécois. – Montréal : Québec Amérique, 2005. – 349 p – ISBN 2-7644-0431-X.
      Cote BAnQ : 447.9714 V746v 2005

      29 mai 2006

      Les Sonates des Mystères (Biber)

      La Collection universelle de prêt et de référence de BAnQ contient plusieurs versions intégrales des célèbres Sonates du Rosaire d’Heinrich Ignaz Franz von Biber (1644-1704) :


      - 2004 – Avie – 157’05 – Pavlo Beznosiuk, violon – Livret : James Clements et Pavlo Beznosiuk (al, an, fr)

      - 2004 – Gaudeamus – 117’45 – Monica Huggett, violon – Livret : Wiebke Thormahen (an)

      - 2004 – Harmonia Mundi – 141’31 – Andrew Manze, violon – Livret : Andrew Manze (al, an, fr)

      - 2004 – Zig Zag – 113’19 – Patrick Bismuth, violon – Livret : Mariette Extermann (al, an, fr)

      - 2001 – Signum – 138’39 – Walter Reiter, violon – Livret : Walter Reiter (al, an, fr)

      - 1993 – Basic Edition - 126’23 – Marianne Rônez, violon baroque – Livret (al, an)

      - 1990 – Virgin - 130’25 – John Holloway, violon

      Ces sonates auraient été composées au milieu des années 1670 ou peut-être d’une façon discontinue, de 1676 à 1683. La première représentation aurait eu lieu dans la Salle de conférences de l’Université de Salzbourg.

      Source de l’image : Wikipédia (Wikimedia Commons)

      26 mai 2006

      Reflets de l’histoire de la Terre

      Le livre Roches et paysages de François Michel constitue une excellente synthèse sur la géologie. La présentation générale est exemplaire par sa typographie soignée, ses photos commentées, ses cartes, schémas et encarts. L’ouvrage est complété par une échelle des temps géologiques, un lexique spécialisé et un index.

      L’auteur aborde successivement les thèmes suivants : les notions de base et l'évolution géologique, les volcans et les roches magmatiques, les séismes et la tectonique des plaques, l’érosion et le cycle de l’eau, les roches sédimentaires et la carte géologique. La présentation des différents paysages résultants de l’évolution de la Terre est accompagnée par de nombreuses et superbes photos de l’auteur.

      Référence : Michel, François. – Roches et paysages. Reflets de l’histoire de la Terre. – Paris : Belin/BRGM, 2005. – 255 p. – (Bibliothèque scientifique). - ISBN 2-7011-4081-1.
      Cote BAnQ : 550 M6232r 2005.

      Carte du Québec : Cartes géologiques > Carte géologique du Canada (Gouvernement fédéral du Canada)

      Planète Terre (Pierre-André Bourque, Université Laval)