29 septembre 2016

Gabriel Nadeau-Dubois (2015)

Tout en poursuivant ses études supérieures de maîtrise en sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), l’étudiant Gabriel Nadeau-Dubois continue d’intervenir dans l’espace public : discours, conférences, publications, entrevues, émissions radiophoniques, chroniques, manifestes, etc.

Voici une sélection de documents portant sur des sujets variés et des enjeux majeurs : les causes judiciaires consécutives à la grève étudiante de 2012, la liberté d’expression et les mouvements sociaux, le bien commun et la justice sociale, l’environnement et le réchauffement climatique, les politiques d’austérité et les inégalités sociales, l'actualité internationale et l'avenir du Québec.

Ils embrassent la République pour l'étouffer (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 12 janvier 2015)

Une privatisation souriante, mais une privatisation quand même (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 19 janvier 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois est acquitté d’outrage au tribunal (Pierre Saint-Arnaud et La Presse canadienne, Le Devoir, 21 janvier 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois acquitté par la Cour d'appel de l'accusation d'outrage au tribunal(Le Huffington Post Québec, RCQC, Radio-Canada, 21 janvier 2015)

Outrage au tribunal: Gabriel Nadeau-Dubois acquitté (Kathleen Frenette, Le Journal de Montréal, 21 janvier 2015)

La cause impliquant Nadeau-Dubois portée en Cour suprême (Marie-Andrée Chouinard, Le Devoir, 23 janvier 2015)

La liberté d'expression de GND (Yves Boisvert, La Presse, 23 janvier 2015)

Outrage au tribunal : la Cour d’appel remet les pendules à l’heure (Pierre Trudel, Le Journal de Montréal, 23 janvier 2015)

Tenir tête, encore! (Yanick Barrette, doctorant à l’INRS et chercheur au L/AS/TT, Le Huffington Post Québec, mise à jour le 24 janvier 2015)

Un peu de soleil sur Athènes (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 26 janvier 2015)

Dis-moi tout (avec Gabriel Nadeau-Dubois et en général) (Natalia Wysocka, Journal Métro, 30 janvier 2015)

Dis-moi tout (avec Gabriel Nadeau-Dubois) (Vidéo) (Vidéo) (Télé-Québec, 1er février 2015)

Le Québec invité d’honneur à la Foire du livre de Bruxelles 2015 (Association Nationale des Éditeurs de Livres (ANEL), 5 février 2015)

Course à la chefferie du PQ (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 9 février 2015)

Cour supérieure : le juge en chef quittera son poste en juin (La Presse canadienne, Le Devoir, 13 février 2015)

Une curieuse alliance (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 23 février 2015)

Conférence Gabriel Nadeau-Dubois à Louvain-la-Neuve (Vidéo, 01:31:22 h) (À l’invitation de l'Assemblée Générale des étudiants de Louvain, Unécof, 27 février 2015)

Grande marche contre les changements climatiques le 11 avril (Annabelle Blais, La Presse, 15 mars 2015)

C-51 aurait plombé le mouvement étudiant, selon Gabriel Nadeau-Dubois (Mélanie Marquis, La Presse, 17 mars 2015)

Énergie Est doit être un enjeu électoral au Québec, dit Gabriel Nadeau-Dubois (Giuseppe Valiante / La Presse canadienne, La Presse, 19 mars 2015)

Fin de l'adhésion automatique aux associations : Laurent Proulx débouté (David Rémillard, Le Soleil, 19 mars 2015)

La Cour supérieure déboute deux « carrés verts » (Le Devoir, 19 mars 2015)

Toutes paroles unies (Salon du livre de Trois-Rivières) (Catherine Lalonde, Le Devoir, 21 mars 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois en constante réflexion (Linda Corbo, Le Nouvelliste, 28 mars 2015)

Mouvement étudiant : recomposition en cours (Ludvic Moquin-Beaudry, Ricochet, 28 mars 2015)

Armes à l’œil, ou le combat de Maxence (Marie-Andrée Chouinard, Le Devoir, 30 mars 2015)

Les policiers ne vivent pas dans un bocal (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 30 mars 2015)

Pris pour cible (Josée Boileau, Le Devoir, 30 mars 2015)

Manifeste pour un élan global (Texte collectif, dont Gabriel Nadeau-Dubois, Le Devoir, 7 avril 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois : « Le mouvement écologiste doit devenir un mouvement citoyen » (Équipe de Voir, Voir, 8 avril 2015)

Le dialogue plutôt que la force : les leçons de 2012 (CNW Telbec, SGPUM, 10 avril 2015)

5e anniversaire de la mort de Michel Chartrand (Pour l’homme qui aimait les arbres) (Pétition appuyée par plusieurs personnalités, dont Gabriel Nadeau-Dubois) (Suzanne-Geneviève Chartrand, Le Devoir, 11 avril 2015)

Réponse à Françoise Bertrand et à l'IEDM (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 13 avril 2015)

Conférence sur la pauvreté à Toronto (We are Ontario, 15 avril 2015)

Pour un espoir global (Luc Gouin, Directeur d'un centre de loisirs à Longueuil, La Presse, 17 avril 2015)

Coalition ECO et Greenpeace lancent une tournée québécoise sur les sables bitumineux (Greenpeace, 21 avril 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois veut mobiliser les étudiants contre la construction d’oléoducs au Québec (Sophie Côté, Le Journal de Québec, 22 avril 2015)

Tenir tête au pétrole (Simon Servant, L’Écho de la Rive-Nord, 30 avril 2015)

Lionel-Groulx : les étudiants encouragés à Tenir tête au pétrole (Christian Asselin, Nord Info et Voix des Mille-Îles, 30 avril 2015)

Qu'est-ce qui se cache dernière l'austérité? / Qui mène cette révolution? Qui en profite? Qui en paie le prix? Et surtout: comment y faire face? (Conférence de Gabriel Nadeau-Dubois, Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, 4 mai 2015) (Vidéo, 01:07:54)

Comment des étudiants ont fait tomber un gouvernement (Interview de Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole du mouvement étudiant québécois de 2012) (Jonathan Lefèvre, Charlie Le Paige, Nele Van Parys, Solidaire, 5 mai 2015)

Les Québécois les plus pauvres regardent les autres s’enrichir (Éric Desrosiers, Le Devoir, 7 mai 2015)

Federal NDP must disagree with Rachel Notley on Energy East to beat Stephen Harper, Quebec activist says (Travis Lupick, Straight, 7 mai 2015)

Collège Lionel-Groulx: les étudiants encouragés à Tenir tête au pétrole (Christian Asselin, L'Éveil, La Concorde, 8 mai 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois et Radio-Canada (Vidéo, 01:03 min) (Radio-Canada, 19 mai 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois : Radio-Canada au coeur même de notre démocratie (Gabriel Nadeau-Dubois, Société Radio-Canada, 20 mai 2015)

Décarboniser le Québec / Syndicalistes et écologistes doivent-ils se radicaliser et s’unir contre le pétrole? (Michel Lapierre, Le Devoir, 23 mai 2015)

«Amitiés improbables» : Gabriel Nadeau-Dubois et Marc Labrèche discutent de l'avenir de Radio-Canada (Vidéo) (Julien Lamoureux, Le Huffington Post Québec, 25 mai 2015)

Marc Labrèche et Gabriel Nadeau-Dubois, des amis de Radio-Canada (Vidéo, 06:19 min, Radio-Canada, 26 mai 2015)

Décès de Jacques Parizeau (Gabriel Nadeau-Dubois, Facebook, 2 juin 2015)

Et maintenant? [Hommage à Jacques Parizeau] (Gabriel Nadeau-Dubois, étudiant, Le Devoir, 6 juin 2015)

Tenir tête (Libraire de Trois-Rivières, Facebook, 11 juin 2015)

Student activist Gabriel Nadeau-Dubois (Audio) (Audio) (Entrevue animée par Bernard St-Laurent, CBC Radio, 14 juin 2015)

La Grèce souffre (Gabriel Nadeau-Dubois, Le Devoir, 26 juin 2015)

« La faim triomphera » (Gabriel Nadeau-Dubois - Collaboration spéciale à Athènes, Le Devoir, 27 juin 2015)

Ça, c'est de la vraie politique ! (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 29 juin 2015)

In Defiance (Gabriel Nadeau-Dubois, Tenir tête traduit par Lazer Lederhendler, avant-propos par Naomi Klein, Between the Lines, 2 juillet 2015)

Profilage politique - Arrêtés pour un carré rouge (Marco Fortier, avec Sarah R. Champagne, Le Devoir, 4 juillet 2015)

Alexis Tsipras est-il le meilleur politicien d'Europe ? (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 6 juillet 2015)

Attaques de radicaux indépendantistes (Gabriel Nadeau-Dubois, Facebook, 14 juillet 2015)

Propos sur des indépendantistes : Nadeau-Dubois se dit victime d'attaques (Philippe Teisceira-Lessard, La Presse, 15 juillet 2015)

Souvenirs d’histoires d’intolérance (Josée Legault, Le Journal de Montréal, 15 juillet 2015)

Les chauffards de l’autoroute 2.0 (Vincent Marissal, La Presse, 16 juillet 2015)

Quand les trolls sont diplômés (Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal, 16 juillet 2015)

La loi de l'ordinaire (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 7 septembre 2015)

Au nom de Jacques Parizeau, merci ! (Lisette Lapointe, Le Devoir, 9 septembre 2015)

La grand-messe de l'inauguration du Centre Vidéotron (Gabriel Nadeau-Dubois et Alain Gravel, Radio-Canada / Gravel le matin, 14 septembre 2015)

Manifeste / Un virage vert pour la justice sociale (Alexandre Shields, Le Devoir, 15 septembre 2015)

Un grand bond vers l’avant (Manifeste pour un Canada fondé sur le souci de la planète et la sollicitude des uns pour les autres) (Texte collectif, dont le signataire initiateur Gabriel Nadeau-Dubois, Le Devoir, 15 septembre 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois à l'Unige (Vidéo, 08:18 min) (Tristan Boursier, présentateur, CUAE, Université de Genève, 23 septembre 2015)

Conférence de Gabriel Nadeau-Dubois (Vidéo, 43:34 min) (CUAE, Université de Genève, 23 septembre 2015)

Interview de Gabriel Nadeau-Dubois (Vidéo, 08:46 min) (Tristan Boursier, présentateur, CUAE, Université de Genève, 23 septembre 2015)

Un militant québécois à Uni-Mail (Eric Lecoultre, Le Courrier de Genève, 29 septembre 2015)

Le droit d’être méchant a un prix (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 29 septembre 2015)

Stratégie et sondages, les deux obsessions des médias en campagne électorale (Gabriel Nadeau-Dubois, Radio-Canada / Gravel le matin, 12 octobre 2015)

La Cour suprême entendra l’appel concernant Gabriel Nadeau-Dubois (La Presse canadienne, Le Devoir, 22 octobre 2015)

Nadeau-Dubois devant la Cour suprême (Lina Dib et Vicky Fragasso-Marquis, La Presse canadienne, Journal Métro, 22 octobre 2015)

La Cour suprême se prononcera sur l'acquittement de Gabriel Nadeau-Dubois (Radio-Canada, 22 octobre 2015)

Ma réaction à la décision de la Cour suprême (Gabriel Nadeau-Dubois, Facebook, 22 octobre 2015)

« Nègres blancs » et Autochtones : un dialogue nécessaire (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 30 octobre 2015)

La force d'avoir le choix (Gabriel Nadeau-Dubois, Comac, 1er novembre 2015)

Bombardier : un investissement public problématique (Gabriel Nadeau-Dubois, Radio-Canada / Gravel le matin, 2 novembre 2015)

Gabriel Nadeau-Dubois soutient Le Devoir (Vidéo, 00:51 min) (Le Devoir, 8 novembre 2015)

Les syndicats, au-delà des charges populaires (Isabelle Porter à Québec, Le Devoir, 12 novembre 2015)

Comment penser l’indépendance au XXIe siècle (Vidéo, 01:12:06 h) (Conférence de Gabriel Nadeau Dubois, Colloque du PQ Marie-Victorin, 15 novembre 2015)

De la folie, rien de moins (Gabriel Nadeau-Dubois, Ricochet, 17 novembre 2015)

Articles connexes

A - Livres et références

Tenir tête (Publication et critiques / Analyse du livre)
Libres d’apprendre
Références

B - Chroniques radiophoniques

Saison 1 (2013-2014)
Saison 2 (2014-2015)
Saison 3 (2015-2016)

C - Rétrospectives

Gabriel Nadeau-Dubois (2009-2012)
Gabriel Nadeau-Dubois (2013)
Gabriel Nadeau-Dubois (2014)
Gabriel Nadeau-Dubois (2015)
Gabriel Nadeau-Dubois (2016)
Gabriel Nadeau-Dubois (2017)
Gabriel Nadeau-Dubois (2018)

24 septembre 2016

La phrase / règles, exercices et corrigés

La phrase est un ensemble organisé de mots, au moyen duquel le locuteur fait un constat, donne son point de vue, exprime son sentiment, formule un ordre ou pose une question à propos de quelque chose.

La nouvelle édition de La phrase, revue par Irène-Marie Kalinowska, est d’une facture exemplaire. Initialement édité par Maurice Grevisse (1895-1980), ce manuel illustre comment on construit une phrase correcte pour communiquer efficacement dans les situations les plus variées.

La structure du livre est didactique:
- le sommaire et l’avant-propos par Irène-Marie Kalinowska;
- les six parties: notions de base, fonctions principales dans la phrase, fonctions secondaires dans la phrase, éléments libres dans la phrase, analyse des termes de la phrase suivant leur nature, analyse des propositions dans la phrase;
- le corrigé des exercices;
- la bibliographie, l’index des auteurs cités et la table des matières.

Les chapitres sont structurés d’une façon similaire, sous trois volets:
1° présentation: numéro et titre du chapitre, références générales à la grammaire Le bon usage; numéros, titres et pages des sections du chapitre;
2° exposés sectionnels, avec des références particulières à la grammaire Le bon usage sur les sujets abordés, des exemples variés et des encadrés sur des points spécifiques;
3° exercices.
Plusieurs des six parties de l’ouvrage sont complétées par une synthèse.

Effectuons un survol de l’ouvrage.

Les notions de base sont rappelées dans les quatre chapitres de la partie initiale:
1° les neuf manipulations employées dans l’analyse de la phrase;
2° les sept notions employées dans l’analyse de la phrase;
3° les six types d’organisation de la phrase;
4° les principales structures de phrase.

La deuxième partie porte sur les fonctions principales dans la phrase:
1° le verbe prédicat et son sujet;
2° les compléments du verbe prédicat;
3° les attributs du sujet et du complément d’objet.

La partie suivante traite des fonctions secondaires dans la phrase:
1° les éléments subordonnés au nom et au prénom;
2° les éléments subordonnés à l’adjectif;
3° les éléments subordonnés à l’adverbe;
4° les éléments subordonnés à la préposition, à la conjonction de subordination et au mot-phrase.

La quatrième partie aborde les éléments libres sans fonction dans la phrase: le mot en apostrophe, l’élément incident et l’incise.

Les classes de mots variables et invariables sont étudiées dans la cinquième partie:
1° le nom, l’adjectif, le déterminant, le pronom et le verbe;
2° l’adverbe, la préposition, la conjonction de subordination, la conjonction de coordination, l’introducteur et le mot-phrase.

La dernière partie porte sur l’analyse des propositions relatives, conjonctives, interrogatives, exclamatives indirectes, infinitives et absolues.

Ce guide pratique s’adresse principalement aux professeurs et aux étudiants des niveaux supérieures, ceux des collèges et des universités. Toutefois, les enseignants du niveau secondaire pourront utiliser avec profit cette admirable ressource pédagogique.

Hors recension / Défi

Analysez la phrase ci-dessous rédigée par Romain Rolland (1866-1944), lauréat du prix Nobel de littérature en 1915. Les Procédés employés dans l’analyse de la phrase (p. 13-16), les Types d’organisation des phrases (p. 24-33) et les synthèses suivantes peuvent servir de guide: Analyse de la phrase en un coup d’œil (p. 40-42), Fonctions principales et fonction secondaires; éléments libres dans la phrase (p. 136-137), Analyse des propositions dans la phrase (p. 209-210).

[

Il y avait en Beethoven, – sans parler du champ de bataille, où s’affrontaient des passions opposées (ceci demeure encore dans le domaine du sentiment), – il y avait l’antagonisme du sentiment et de l’idée, de la passion et de l’action, – il y avait le musicien « absolu », que glorifie à bon droit, mais avec un parti pris exclusif, les plus marquants des Beethoveniens d’aujourd’hui, celui que seules commandent les lois de son art mystérieux et impérieux, – et il y avait, comme l’ont démontré d’autres exégètes, avec une évidence moins exclusive, l’homme de pensée, l’homme de raison pure et pratique, celui que ne satisfait point l’énigme du langage inarticulé des sons, et qui cherchait à arracher aux sphinx le mot, le mot qui libère des voiles du subconscient les « Grundwahrheiten » (les vérités essentielles), qui étaient le pivot de sa vie et le support de sa puissante personnalité, non pas seulement esthétique, mais éthique, – celui qui prenait part à la foi de son temps, et qui voulait (qui eût voulu) prendre part à l’action de son temps : car il était l’homme de son temps (du temps où il était jeune), de l’Aufklärung Révolutionnaire, de la Joie de Schiller, qui par l’amour unit le genre humain et qui le lance à la conquête du Royaume de Dieu, du « lieber Vater » (« le bon père »), qui trône au firmament, au-dessus des étoiles (« ueber’m Sternenzelt »), et dans l’autre ciel de la conscience, où est scellé son impératif moral, dont Kant portait les tables de la Loi; – il était le survivant de l’époque héroïque de la pensée allemande, des trente années qui enjambent le tournant des deux siècles (de 1780 à 1810), – le dernier porte-parole allemand du grand idéalisme optimiste qui croit à l’avènement de l’humanité libre et fraternelle, et qui veut la guider vers le but final de ses destinées.

]

Rolland, Romain. - Beethoven. Les grandes époques créatrices. - Édition définitive. - Paris: Albin Michel, 1980. - 1517p. - ISBN 2-226-00982-5. - [Extrait de La Neuvième Symphonie (1943), p. 872-873]. - BAnQ: 927.8 B4157b 1980.

Référence

Grevisse, Maurice. - La phrase. Règles, exercices et corrigés. - 8e édition revue par Irène-Marie Kalinowska. - Louvain-la-Neuve (Belgique): de Boeck Supérieur, 2015. - 335p. - (Grevisse Langue française, n° 10). - ISBN 978-2-8011-1748-4. - [Citations, p. 26, 9]. - BAnQ: 445 G838p 2015.

Sur la Toile

Le bon usage (De Boeck Supérieur)

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17 septembre 2016

Le chef-d’œuvre de Roberto Arlt

LES SEPT FOUS

J’ai fini par poser les yeux sur Les sept fous après avoir franchi quatre seuils: la chronique journalistique éponyme par le même auteur; la Présentation par Jean-Marie Saint-Lu; la Préface par Julio Cortázar; l’Avant-propos par les traducteurs Isabelle et Antoine Berman. Aussi bien dire que je détenais les clés du roman avant même d’en commencer la lecture.

La chronique Les sept fous a été publiée dans le quotidien El Mundo, à Buenos Aires, le 27 novembre 1929. Elle illustre bien la verve et le style du célèbre écrivain argentin Roberto Arlt. La présentation du roman Les sept fous est introduite avec ingéniosité, le chroniqueur citant un de ses lecteurs soucieux de savoir si ça vaut la peine de l’acheter. Face à cette mentalité mercantile, Arlt décide de raconter gracieusement l’intrigue de son roman. Après cette mise en scène, l’auteur présente son livre sous quatre thèmes: le temps (trois jours) et les personnages (vingt, dont sept centraux); l'intrigue (simple); les aspects (psychologique, policier, fantaisiste); les actions et la vie intérieure des personnages. Enfin, la conclusion (synthèse, position de l’auteur, lectorat). Cette présentation succincte et organique du roman m’a incité à l’emprunter à la Grande Bibliothèque.

Dans sa présentation, Jean-Marie Saint-Lu compare cette œuvre de Roberto Arlt (1900-1942) à des œuvres de Jorge Luis Borges (1899-1986), Ricardo Güiraldes (1886-1927), Juan Carlos Onetti (1909-1994) et Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881). Il situe aussi le vocabulaire, le style d’écriture, les thématiques et les personnages d’Arlt dans le contexte social des années 1920 en Argentine.

Dans sa préface écrite en 1981, sous la dictature militaire, Julio Cortázar explique les traits caractéristiques et la portée sociale de l’écriture de son singulier concitoyen: «Le chef-d’œuvre de Roberto Arlt est un roman en deux parties: Les sept fous et Les lance-flammes. […] Les personnages, cliniquement fous ou délirants, assument collectivement leur destin de boucs émissaires d’une société corrompue que Arlt attaque avec une férocité qui n’épargne aucune classe sociale, aucune profession, aucun idéal.»

Dans leur avant-propos, les traducteurs Isabelle et Antoine Berman abordent la difficulté de traduire Les sept fous tout en formulant une critique envers l’écriture originale de Roberto Arlt: «Au risque de parfois choquer le lecteur, nous avons inflexiblement maintenu, sans craindre de forcer le français, le système des images, des associations, des dérives verbales qui est le cœur de l’écriture de Arlt.»

Après avoir parcouru ces préliminaires, j’ai lu Les sept fous. À plusieurs égards, un livre prémonitoire. Citons quelques exemples: la quête d’un sens de la vie, les crises d’angoisse, les considérations sur la propagande et l’instauration d’une dictature, l’exploitation des démunis, le sentiment de l’absurde, la vénalité des politiciens, les projets d’attentats terroristes, l’utilisation des gaz asphyxiants, l’endoctrinement des jeunes, le train aveugle vers l’inconnu, etc. Un livre d’une très grande actualité. Signalons aussi les nombreuses intrusions du narrateur (commentateur, mémorialiste, chroniqueur) dans le cours du récit. Les chapitres sont titrés et très courts. Ils ne sont pas numérotés et le livre ne contient pas de table des matières.

LES LANCE-FLAMMES

Suite à ma lecture du roman Les sept fous, j’ai emprunté Les lance-flammes. J’ai lu ce livre après avoir franchi deux nouveaux seuils, deux écrits de Roberto Arlt: la chronique journalistique Comment écrit-on un roman publiée dans le quotidien El Mundo, à Buenos Aires, le 14 octobre 1931; la préface du roman intitulée Paroles d’auteur.

À l’image de sa chronique sur Les sept fous, celle sur Les lance-flammes débute par une anecdote. Puis Arlt compare deux types d’écrivains, ceux qui sont méthodiques et ceux qui sont intuitifs. Se classant résolument dans cette seconde catégorie, Arlt explique ensuite son processus littéraire, plus précisément le travail des ciseaux. Il conclut son bref exposé par cette remarque concernant les auteurs, méthodiques ou désordonnés: «La seule chose qu’on est en droit d’exiger de sa personne, c’est de ne pas nous ennoyer.»

Dans ses brèves Paroles d’auteur, Arlt exprime d’abord sa satisfaction: «Avec Les lance-flammes prend fin le roman Les sept fous. Je suis content d’avoir eu la volonté de travailler, dans des conditions assez défavorables, pour terminer une œuvre qui exigeait solitude et recueillement.» Ensuite, il répond aux critiques décriant son style. Enfin, il conclut son plaidoyer sur un ton résolument confiant envers la littérature argentine: «L’avenir est triomphalement à nous.»

Aux thèmes déjà signalés pour Les sept fous, ajoutons ceux-ci: la solitude, l’angoisse, la haine, l’ennui, la souffrance et la tristesse. Dans l’un et l’autre des romans, la ville de Buenos Aires en construction / déconstruction est décrite avec minutie et moult figures de style. À la limite, le lecteur pourrait parcourir ces récits en s’attardant uniquement à cette description exemplaire.

CONCLUSION

La postface (2009) par Ricardo Piglia, dans les Dernières nouvelles de Buenos Aires, porte d’abord sur le rejet du style de Roberto Arlt par ses contemporains: « Il est difficile de trouver dans l’histoire de notre littérature un exemple plus clair d’incompréhension et d’aveuglement.» Dans un deuxième temps, Piglia analyse les traits marquants et la portée des chroniques journalistiques de Roberto Arlt.

Après avoir évoqué l’étude remarquable des œuvres Les sept fous et Les lance-flammes par Rose Corral, dans El obsesivo circular de la ficción (1992), Piglia conclu ainsi son exposé: «Innovant et surprenant, ce livre permet de fixer la vision, toujours actuelle et toujours renouvelée, avec laquelle Roberto Arlt a transformé notre perception du réel.»

Références

Arlt, Roberto. - Les sept fous. - Traduit par Isabelle et Antoine Berman. - Présentation par Jean-Marie Saint-Lu. Préface par Julio Cortázar (traduite par Annie Morvan). Avant-propos des traducteurs. - Paris: Seuil, 1994 © 1929. - x (ii), 290p. - (Roman, n° R634). - ISBN 2-02-015946-5. - [Citations, p 11, 16]. - BAnQ: Arlt A725s.

Arlt, Roberto. - Les lance-flammes. - Traduit par Lucien Mercier. - Paris: Belfond, 2011 © 1931. - 374p. - ISBN 978-2-7144-5023-4. - [Citations, p. 7]. - BAnQ: Arlt A725L.

Arlt, Roberto. - Dernières nouvelles de Buenos Aires. - Présenté et traduit par Antonia Garcia Castro, avec une postface de Ricardo Piglia. - Paris: Asphalte, 2015 © 1928-1942. - 196p. - ISBN 978-2-91867-57-2. - [Chroniques Les sept fous, p. 65-68, et Comment écrit-on un roman, p. 69-72]. - [Citations, p. 72, 188, 192]. - BAnQ: 800 A.

Carte

1936 - Ville et environs de Buenos Aires - Nuevo plano de la ciudad de Buenos Aires. Guia Peuser del viajero / J. Peuser (Buenos Aires). - Source: Gallica / Bibliothèque nationale de France (BnF)

Articles connexes

Buenos Aires (1516-1996)
L’Argentine par les textes

09 septembre 2016

Les 500 mots métiers

Jean-Philippe Accart et Clotilde Vaissaire-Agard ont produit un glossaire destiné aux professionnels du monde des bibliothèques, archives, centres de documentation et musées. Leur démarche vise entre autres un rapprochement plus intense entre les métiers de ces milieux.

Fort de leur longue pratique professionnelle, les auteurs partagent le fruit de leur expérience en visant un triple but: 1° approfondir l’usage des termes sélectionnés dans leurs environnements linguistiques (français, anglais, allemand); 2° nourrir la réflexion; 3° enrichir ses connaissances.

L’avant-propos des auteurs est suivi de repères (mode d’emploi). La nomenclature des 500 termes bénéficie d’une mise en page exemplaire.

Signalons quelques-unes des entrées:
- mots (connotations spécialisées): Accueil, Bouquet, Cartel, Curation, Fonds, Médiation, Modèle, Pertinence, Signet, Zone;
- sigles (renvois): DSI, ENT, EPN, FAQ, GED, PEB, PIB.

Quelques entrées sont plus développées (exemples): Analyse (Analyse archivistique, Analyse documentaire, Analyse de la valeur, Analyse linguistique, Analyse sémantique, Analyse syntaxique), Archives (Archives courantes, Archives intermédiaires, Archives définitives, Archives historiques, Archives électroniques, Archives ouvertes, Archives privées, Archives publiques), Document (Document électronique, Document primaire, Document secondaire, Document tertiaire), Titre (Sous-titre, Titre courant, Titre parallèle, Titre propre).

Certains termes sont illustrés (exemples): Chaîne documentaire, Microfiche, Notice cartographique, Relation sémantique. D’autres font l’objet d’un encadré (exemples): Format, Logiciel documentaire, Mètre linéaire.

Plusieurs entrées sont en langue anglaise (exemples): Buzz, Digital Asset Management, Digital Object Identifier, Ebook, Fab Lab, Learning Centre, Massive Open Online Course, Open Access, Records Management, Streaming, Tag.

La nomenclature contient 42 notes de bas de page, dont un grand nombre ont trait à des références et ressources offertes sur la Toile.

L’ouvrage ne contient pas de tables des matières, mais il est complété par des annexes: Index par ordre alphabétique des termes anglais, Index par ordre alphabétique des termes allemands, Liste des images et tableaux (20), Bibliographie sélective (Ouvrages; Glossaires et dictionnaires en ligne).

Le livre est destiné à un lectorat français. Toutefois, ce glossaire pourra aussi être utile aux autres francophones travaillant dans des bibliothèques, archives, centres de documentation et musées.

Remarques

L’entrée Troisième lieu est absente du glossaire, malgré un renvoi inscrit à Bibliothèque troisième lieu. Deux références utiles sur ce sujet:

1° l’article Les bibliothèques troisième lieu (Mathilde Servet , BBF, n° 4, juillet 2010);

2° l’essai «Trois générations de tiers lieux en Amérique du Nord», par Marie D. Martel, dans Jacquet, Amandine, dir. - Bibliothèques troisième lieu. - Paris: ABF, 2015. - 200p. - (Médiathèques, n° 14). - ISBN 978-2-900177-41-9. - P. 99-112.

Le grand dictionnaire terminologique (GDT), régulièrement actualisé, peut être ajouté aux glossaires et dictionnaires en ligne référencés dans la bibliographie. La consultation de sa riche nomenclature multilingue est conviviale.

Référence

Accart, Jean-Philippe; Vaissaire-Agard, Clotilde. - Les 500 mots métiers. Bibliothèques, archives, documentation, musées. - Bois-Guillaume (France): Éditions Klog, 2016. - 190p. - ISBN 979-10-92272-11-6. - BAnQ: à venir.

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Blogue de Jean-Philippe Accart
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04 septembre 2016

Carte raisonnée de la France (1791)

Construction sociale, la carte renferme, dans ses tracés et ses décorations, les relations de pouvoir, les pratiques culturelles, les impératifs et les priorités sociales dominants dans la société. (Nelson-Martin Dawson)


Analysons en deux temps cette carte de Louis Brion de la Tour dressée à la fin du 18e siècle. Dans un premier temps, prenons connaissance des éléments figurant sur la carte et, dans un deuxième temps, interprétons la vision de son auteur.

Première étape

La France est représentée dans son environnement géographique:
1° les frontières politiques: Angleterre et îles anglaises, Pays-Bas autrichiens, Allemagne (Cercle du Haut-Rhin, Palatinat, Cercle du Bas-Rhin, Souabe), Suisse, Italie (Savoie, Piedmont), Espagne (Catalogne, Aragon, Navarre);
2° les frontières naturelles: Golfe de Biscaye ou de Gascogne, Océan (Atlantique), La Manche, Pas de Calais, Alpes, Golfe de Lion, Mer Méditerranée, Pyrénées.

Le territoire français est subdivisé en régions
1° administratives (83 départements comprenant 547 districts),
2° judiciaires (83 tribunaux criminels et 547 tribunaux civils),
3° ecclésiastiques (10 arrondissements métropolitains comprenant 83 évêchés).
Les signes conventionnels figurant dans la légende (et les couleurs) rendent compte de ces découpages. Toutefois, l’auteur explique dans ses commentaires l’absence d’un grand nombre de petites subdivisions concernant des districts. Par ailleurs, le cartographe présente sous forme de tableau les transformations des anciennes provinces en nouveaux départements; ici aussi, les petites subdivisions sont ignorées.

Les mesures sont omniprésentes:
1° les coordonnées géographiques, avec les méridiens de Paris (en haut de la carte) et de l’île de Fer (en bas de la carte). Les degrés des longitudes et des latitudes, subdivisés en quatre segments, sont inscrits tout autour du cadre inférieur de la carte;
2° l’échelle graphique est exprimée en lieues communes de 2 283 toises, et 25 au degré, tandis que l’échelle de la Corse est exprimée en milles de Corse, de 68 au degré; les distances sont établies en fonction des itinéraires routiers vers la capitale;
3° les statistiques sur la superficie (environ 27 000 lieues carrées) et la population (25 500 000 habitants) de la France sont inscrites dans un tableau; l’importance démographique des centres urbains est indiquée par la typographie: les noms villes ayant plus de 50 000 habitants en lettres capitales; les noms centres ayant entre 20 000 et 50 000 habitants en lettres romaines (italiques), tout comme les chefs-lieux de département et les villes épiscopales ayant moins de 20 000 habitants.

Toutes ces données sont factuelles et dénotent le caractère objectif de la carte. Cette distinction est largement expliquée et revendiquée par l’auteur dans un long commentaire intitulé Note impartiale et libre, ainsi que dans un Avis essentiel. D’ailleurs, le titre même de la carte témoigne de la rigueur intellectuelle du cartographe: Carte raisonnée de la France. Ainsi donc, ce document cartographique du siècle des Lumières correspondrait à la vérité.

Seconde étape

Sans minimiser les données factuelles contenues dans la carte de Louis Brion de la Tour (v.1743-1803), esquissons une interprétation sociale plutôt que strictement géographique.

Contrairement à ses dires, le cartographe ne saurait être impartial et libre puisqu’il est au service du roi Louis XVI. Il a inscrit lui-même cette servitude en bas du cartouche de titre: Louis Biron, Ingénieur - Géographe du Roi. De plus, l’auteur reconnaît l’autorité de l’Assemblée nationale dans les énoncés suivants:
1° une soumission à une législation (décret): Carte raisonnée de la France suivant la Division décretée par l'Assemblée Nationale;
2° une reconnaissance à caractère féodal: Le 4 juin 1791, l’Assemblée Nationale a agréé l’hommage de cette carte.

L’ensemble de la carte reflète une vision partiale de la France:
1° un pays où le pouvoir est centralisé à Paris (les distances des itinéraires sont fonction des distances routières avec la capitale);
2° un pays où le pouvoir est exercé et structuré par la classe supérieure; à l’exemple des petites villes ou bourgs (sous prétexte de rationalisation), les autres classes sociales sont ignorées par le cartographe.

Ce document cartographique, destiné à la classe dirigeante, la seule dont les membres étaient susceptibles d’en payer le prix de vente, reflète l’autorité, la vision et les ambitions de cette classe supérieure. Les structures bureaucratiques indiquées sur la carte sont des instruments de contrôle politique, judiciaire et ecclésiastique. À l’appui, les installations militaires (places fortes) et les réseaux de transport (routes, rivières navigables, ports maritimes et océaniques) innervent le pays.

L’illustration d’une chaîne brisée dans le cartouche de titre ne saurait faire illusion, pas plus que la date de la Révolution (14 juillet 1789) et le bonnet phrygien où figure le mot Liberté, mais pas les mots Égalité et Fraternité. Cette carte représente seulement une certaine France, celle du pouvoir, et non celle de toute la France, celle du peuple français.

En guise de conclusion, peut-on affirmer que sur cette carte du siècle des Lumières, la raison obscurcit la réalité, défigure la société et dénature la vérité au bénéfice de l’élite?

Carte

1791 - France - Carte raisonnée de la France suivant la Division décretée par l'Assemblée Nationale, 1° en 83 Départemens comprenant 547 Districts, autant de Tribunaux criminels que de Départements et autant de Tribunaux civils que de Districts ; 2° en 10 Arrondissemens Métropolitains renfermant autant d'Evêchés que de Départemens / Par Louis Brion de la Tour, Geographe du Roi. - Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

Références

Dawson, Nelson-Martin. - L'Atelier Delisle. L'Amérique du Nord sur la table à dessin. - Québec: Septentrion, 2000. - 306p. - ISBN 2-89448-173-X. - [Citation, p.19].

Harley, John Brian. - «Maps, Knowledge, and Power» (1988). - Dans The New Nature of Maps. Essays in the History of Cartography. - Introduction par J. H. Andrews. - Baltimore et Londres: The Johns Hopkins University Press, 2002. - 333p. - ISBN 978-0-8018-7090-9. - P. 51-81. - [Version numérique].

Exercice

À titre comparatif analysez (environnement géographique, divisions territoriales, mesures) et interprétez (auteur, vision, pouvoir) cette carte de la France (1641) éditée par Jean Boisseau:


Carte

1641 - France - Topographie francoise ou Representations de plusieurs villes, bourgs, chasteaux, maisons de plaisance, ruines & vestiges d'antiquitez du royaume de France designez par deffunst Claude Chastillon / Et mise en lumiere par Jean Boisseau, enlumineur du Roy pour les cartes geographiques, demeurant en l'isle du Palais, sur le quay qui regarde la megisserie, à la Fontaine de Jouvence royale pres le Pont Neuf, à Paris. M.DC.XLI. - [Livre] - Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

Références

Jean Boisseau (BnF)

Claude Chastillon et sa « Topographie française » (Marie Herme-Renault, Bulletin Monumental, Année 1981, Volume 139, Numéro 3, p. 141-163)