23 décembre 2010

Quidam (Cirque du Soleil)

Personne dont on ne peut, dont on ne veut dire le nom.

Après avoir été créé sous chapiteau, le spectacle renaît dans un amphithéâtre. Je n’ai pas vu la première version, mais j’ai lu sa présentation dans L’histoire authentique du Cirque du Soleil :

Babinsky, Tony (texte); Manchester, Kristian (direction artistique). – « Quidam, au nom de ceux que l’on n’entend pas ». – Cirque du Soleil : 20 ans sous le soleil. L’Histoire authentique. – Traduit de l’anglais par Michèle Boileau et Julie Lavallée. – Montréal : Hurtubise HMH, 2004. – 352 p. – ISBN 2-89428-738-0. – Cote BAnQ : 791.309714 B114c 2004. – P. 186-207.

J’ai été émerveillé par la nouvelle présentation de Quidam dans l’amphithéâtre du Centre Bell. Un spectacle fabuleux! Superbe! Extraordinaire! Une suite merveilleuse et époustouflante de tableaux animés par des artistes chevronnés. Une musique envoûtante. Un public participatif et enthousiaste.

Quelle matinée mémorable!

Avant d’aller au spectacle, j’avais lu plusieurs critiques sur la première. À quelques réserves près, en lien avec le site du spectacle plutôt qu’avec son contenu, les commentaires étaient très élogieux. De retour du spectacle, je peux dire que le compte-rendu dithyrambique de Claude Giguère est un des plus appropriés : Quidam revient en force à Montréal.

Voici tout de même quelques extraits de ces critiques.

Après avoir ébloui dix millions de téléspectateurs sur cinq continents, le spectacle Quidam revient en version aréna, toujours aussi fascinant, quatorze ans après sa création à Montréal. (Agnès Gaudet, Rue Frontenac, 06 12 2010)

La première officielle, hier soir au Centre Bell, a donné lieu a un enchaînement de numéros tous plus époustouflants les uns que les autres. (Claude Giguère, Rue Frontenac, 21 12 2010)

Plus d’une décennie après sa création, le spectacle mis en scène par Franco Dragone est à point. Les numéros présentés impressionnent, les images offertes fascinent et la musique, omniprésente et dramatique, transporte. (Jennifer Guthrie, Métro, 21 12 2010)

Sans maquillage outré ni costumes de latex tape-à-l'oeil, Quidam est d'abord un plaisir visuel, un poème fait d'images qui semblent tirées d'un rêve ou d'un conte de fées pour grandes personnes, moins fou, plus poétique. Moins spectaculaire, plus saisissant parfois. (Marie-Christine Blais, La Presse, 21 12 2010)

Avec le recul, tout semble le même et l'autre dans ce spectacle Quidam créé par le Cirque du Soleil à Montréal, sous chapiteau, il y a 14 ans. […] Pour cette distance dans le temps, donc, ça va. C'est l'éloignement physique qui pose problème, la distance spatiale quoi. (Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 21 12 2010)

Quidam was always the Cinderella of Cirques [...]. In the tent, it was mesmerizing. In an arena, it seems misplaced, diminished. But it still has a soulful quality that touches the heart. (Pat Donelly, The Gazette, 22 12 2010)

Et le Cirque n’en a pas moins mis plein la vue à travers la succession de remarquables tableaux constituant une véritable ode à l’anonymat. (Marie-France Pellerin, 24 H, 21 12 2010)

Les quotidiens peuvent être consultés à la Grande Bibliothèque, dans la section des journaux, au rez-de-chaussée. Par ailleurs, les versions électroniques des quotidiens peuvent être consultées depuis un poste multimédia.

Sur la Toile

Cirque du Soleil (Site officiel)
Quidam (Extraits dont plusieurs produits par le Cirque du Soleil)

20 décembre 2010

Noël au Québec

Allons, Jeanne, depuis plusieurs jours, je te vois avec des volumes à titres flamboyants…


Le portail de BAnQ présente une sélection bibliographique intitulée Noël au Québec, sous trois thèmes : Histoire et traditions, Contes et légendes, Cuisine et décoration. Cette bibliographie commentée est en ligne jusqu’au 15 janvier 2011.

Par ailleurs, une exposition d’ouvrages de la Collection nationale est actuellement présentée à la Grande Bibliothèque. Des trésors patrimoniaux à découvrir…

Référence

Noël au Québec (Nathalie Jacob, bibliothécaire)

Image

Isaac, J. M. – Noël. – L’Oiseau bleu. – Vol. IV, n° 12 (1924). – Collection numérique (BAnQ).

17 décembre 2010

Le lecteur gratuit Stanza


Stanza est un des lecteurs de livres numériques les plus populaires au monde. Il compte plus d’un million d’utilisateurs parmi les propriétaires d’appareils iPod touch, iPhone et iPad.

Bob Le Vitus, dans son récent livre sur les applications mobiles, présente les principales caractéristiques du lecteur Stanza.

L’utilisateur peut contrôler la mise en page du texte affiché : la taille des polices de caractères, celle des marges, l’espacement entre les lignes et les paragraphes, l’indentation, et la couleur du fond d’écran. L’habillage d’un livre peut aussi être modifié.

Les livres peuvent être affichés et sélectionnés dans une liste traditionnelle ou dans un carrousel 3D (image ci-dessus). Ils sont classés selon les auteurs, les titres ou les groupes :


Un outil de recherche permet de repérer les mots ou les phrases dans n’importe quel livre. Il est possible d’annoter un texte et de partager les notes par courriel. Stanza garde en mémoire la page affichée lorsque l’on quitte l’application.

Le catalogue de Stanza propose des livres gratuits et payants. À titre d’exemple, voici la présentation des livres gratuits du Projet Gutenberg :


Il est aussi possible de télécharger des livres numériques au format epub puisés dans d’autres répertoires. Il est à noter que les livres au format pdf offerts dans ces autres catalogues peuvent être convertis au format epub avec le gratuiciel Calibre (interface en français disponible).

Le téléchargement des fichiers epub sur Stanza s’effectue par l’intermédiaire d’iTunes :

- brancher son appareil à l’ordinateur
- sélectionner l’appareil dans le menu à gauche de l’écran
- sélectionner Apps dans le menu en haut de l’écran
- en dessous de la liste des applications, sélectionner Stanza
- appuyer sur le bouton Ajouter
- sélectionner et télécharger les livres désirés

En résumé, l’application Stanza est pratique et conviviale.

Référence

Le Vitus, Bob. – Des applis iPhone incroyables pour les nuls. – Paris : First, 2010. – xii, 348 p. – ISBN 978-2-754-01909-5. – Cote BAnQ : 621.38456 L6668d 2010. – [Stanza : p. 142-145].

Sur la Toile

Calibre (gratuiciel)
Lexcycle Stanza (Wikipédia)
Livres numériques gratuits (Répertoire de sites)
Stanza (Aperçu sur iTunes)
Stanza Demo Movie (YouTube)

14 décembre 2010

La peintre Emily Carr


France Caron a présenté une conférence captivante sur Emily Carr devant des membres de l’Alliance culturelle, le 2 décembre 2010, dans la salle communautaire du Centre Berthiaume-Du Tremblay.

La conférencière a présenté tour à tour les grandes étapes de la vie de l’artiste canadienne (1871-1945), avec de nombreuses illustrations (photos et peintures) :

- sa famille et son enfance à Victoria
- son adolescence à San Francisco et ses débuts en peinture
- son séjour à Londres
- son séjour à Paris
- ses séjours parmi les Amérindiens de la Colombie-Britannique
- son abandon de la peinture et son isolement
- sa renaissance et sa reconnaissance auprès du Groupe des Sept
- son épanouissement (forêt sauvage)
- ses dernières peintures (ciel)

La conférencière a décrit l’évolution artistique et les caractéristiques des peintures de chacune des grandes étapes créatives d’Emily Carr. Elle a bien mis en valeur la signification des œuvres à travers la vie de l’artiste. C’est l’aspect que j’ai le plus apprécié au cours de cette rencontre.

Image

Blunden Harbour (Emily Carr, v.1930) (Wikimedia Commons)

Référence

Hill, Charles C. et al. – Emily Carr. Nouvelles perspectives sur une légende canadienne. – Ottawa : Musée des beaux-arts du Canada ; Vancouver : Vancouver Art Gallery : Douglas & McIntyre, 2006. – 336 p. – ISBN 0-88884-819-6. – Cote BPM (Bibliothèque Rosemont) : 759.11 C. – Cote BAnQ : 759.11 C3115e 2006. – [Études critiques].

Sur la Toile

Alliance culturelle
Emily Carr (Œuvres, ressources pédagogiques, biographie) (Vancouver Art Gallery)
Emily Carr (Une minute d’histoire) (Vidéo) (Historica)
Emily Carr (Carr, O'Keeffe, Kahlo : Places of Their Own)
Emily Carr (Biographie par Doris Shadbolt) (L’Encyclopédie canadienne)
Emily Carr revisitée (Anne Michaud, Le Devoir, 17 06 2006)
Peinture canadienne des années 1930 (Charles C. Hill, 1975)
To the Totem Forests (Emily Carr and Contemporaries Interpret Coastal Villages)

10 décembre 2010

Histoire du bijou


La gemmologue Mélanie Beaulieu, présidente de l’Association québécoise de gemmologie (AQUEGEM), a donné une conférence instructive sur l’Histoire du bijou à travers les siècles, au Club de minéralogie de Montréal, le 22 novembre 2010.

Le mot bijou est apparu en 1460 pour désigner un « petit objet ouvragé, précieux, servant de parure ». C’est un emprunt au breton bizou « anneau pour le doigt », dérivé de biz « doigt ».

Après avoir indiqué cette étymologie, la conférencière a présenté l’histoire du bijou d’une façon chronologique en mettant l’emphase sur quelques époques marquantes. Un grand nombre d’images de bijoux ont illustré les explications de la gemmologue.

La conférencière a rappelé que les techniques actuelles de fabrication des bijoux ont pour la plupart été utilisées dès l’époque des Égyptiens, à l’exception des techniques reliées au travail du diamant.

Albert Cornu, vice-président au développement pédagogique du CMM, a présenté la conférencière au début de la rencontre. Il a aussi animé la période de questions qui a suivi l’exposé de la conférencière.

Cette rencontre a permis à l’auditoire de découvrir et d’apprécier un grand nombre de bijoux fabriqués au cours des siècles, tout particulièrement en Égypte et en Europe occidentale.

Lecture complémentaire

Après cette conférence, j’ai emprunté ce livre volumineux pour approfondir la merveilleuse histoire du bijou à travers les siècles :

Black, Anderson. – Histoire des bijoux. – Paris : Atlas, 1984. – 400 p. – ISBN 2-7312-0404-3. – Cote BAnQ : 739.2709 B627hi2 1984. – [Collection de la Bibliothèque centrale de Montréal].

Ce livre de référence est divisé en trois grandes parties. Le chapitre liminaire explique les techniques du travail de l’or par les artisans de l’Antiquité.

Les chapitres suivants présentent l’histoire des bijoux d’une façon chronologique : Antiquité, Peuples du Nord, Byzance et le Moyen Âge, Renaissance et maniérisme, 17e siècle, 18e siècle, Révolution française et début du 19e siècle, Art nouveau, 20e siècle.

La dernière partie contient des appendices (emblèmes royaux et grandes collections, glossaire des gemmes, glossaire des techniques et des termes techniques), une bibliographie et un index analytique.

Le glossaire illustré des gemmes décrit les minéraux suivants : béryl, corindons, topaze, opale, turquoise, grenats, quartz, lapis-lazuli, feldspaths, chrysobéryl, jade, tourmaline, zircon, chrysolite (olivine), spinelles. Des gemmes d’origine organique sont aussi présentées : perles, corail, jais, ambre.

Le livre est abondamment illustré. À l’exception de la Couronne de France et de quelques portraits peints, ces illustrations sont différentes de celles présentées par Mélanie Beaulieu.

Image

Portrait à l'hermine d'Élisabeth 1ère (Nicholas Hilliard, 1585)

Sur la Toile

Club de minéralogie de Montréal (CMM)
Salons minéralogiques de Montréal (Article connexe)

06 décembre 2010

Fable de Venise (Hugo Pratt)


Les Éditions Casterman viennent de rééditer la célèbre aventure de Corto Maltese dans la collection Classiques et contemporains.

Destiné aux élèves du secondaire, cette publication est accompagnée d’un appareil pédagogique : Sommaire, Présentation, Chronologie, Notes en bas de page tout au long de la BD, Après-texte.

L’après-texte débute par l’analyse de la BD en six étapes :

1. – La ville des masques
2. – L’énigme du lion
3. – La lagune des rêves
4. – L’escalier des rencontres
5. – Une vérité de fumée
6. – La nuit du 24 avril

Les rubriques suivantes se retrouvent dans chacune de ces étapes : Lire (questions), Écrire, Chercher, Arrêt sur image, À savoir, Zoom, Repères. Ces dernières rubriques portent sur différents thèmes :

À savoir

Temporalité et rythme du récit
Les temps du dialogue
Fable, légende et conte
L’aventure et le policier, l’ésotérisme
Le discours explicatif
La commedia dell’arte

Zoom

Le petit théâtre des personnages
Voir et regarder selon Hugo Pratt
Le vrai et le faux à l’image
Bulle, récitatif et onomatopée
Strip et narration
Un univers sous influence

Repères

La franc-maçonnerie
Le vocabulaire vénitien
Le marin de Venise

L’analyse de la BD est complétée par les sections suivantes : Autres images, autres textes; Information / documentation (bibliographie et répertoire de sites); Lexique.

Les enseignants peuvent télécharger gratuitement le Livret du professeur de Fable de Venise.

Image

Basilique Saint-Marc (Georg Maria Vormschlag) (Wikimedia)

Référence

Pratt, Hugo. – Fable de Venise. – Présentation, notes, questions et après-texte établis par Philippe Tomblaine. – Lexique établi par Stéphane Hurel. – Paris : Magnard / Casterman, 2009. – 128 p. – (Classiques et contemporains). – ISBN 978-2-210-76151-3. – Cote BAnQ : à venir.

Sur la Toile

Les archives Hugo Pratt (Auteur, oeuvre, blogue)
Commedia dell’arte (Paul André)
Venise (Luc et Danielle)

02 décembre 2010

Musée de la police


Le Musée de la police de Montréal a été créé en 1992 par des bénévoles qui en assument toujours le fonctionnement. Le musée témoigne de la contribution des policiers à la vie municipale depuis l’établissement du Service de police en 1843. Il est hébergé dans l’édifice du Quartier général du Service de police de la Ville de Montréal.

J’ai eu le plaisir de découvrir ce musée avec un groupe de l’Alliance culturelle, le 29 novembre 2010. La visite, d’une durée de trois heures, s’est déroulée en plusieurs parties. En voici un aperçu.

Les visiteurs ont été accueillis dans une salle de conférence où on leur a présenté l’histoire du service de police, avec de nombreuses illustrations des 19e et 20e siècles.

La visite s’est poursuivie au rez-de-chaussée. Le mémorial en l’honneur des policiers tués en devoir est situé dans le hall du QG du SPVM : une présence assurément émouvante. Quelques artefacts adjacents sont remarquables : des uniformes portés par les motards au cours des décennies et une impressionnante moto Honda, entre autres.

De l’autre côté du hall, dans la salle des médias, de nombreuses vitrines présentent des artefacts d’une façon thématique : nécessaires pour la prise d’empreintes, premiers ensembles de fiches anthropométriques servant à la constitution de portraits-robots, insignes de poitrines et de couvre-chefs, première carabine, uniformes de l’escouade tactique, etc.

Plus loin, dans le couloir menant à la salle d’accueil, de nombreux artefacts datant de la Crise d’octobre sont installés dans plusieurs vitrines. On y voit, en particulier, la machine à écrire ayant servi à la rédaction du premier communiqué du FLQ.

La visite s’est poursuivie sur plusieurs étages du QG du SPVM : photos et biographies de policiers tués en devoir, nombreux appareils de communication de différentes époques, artefacts relatifs aux policiers ayant participé à des missions de l’ONU, appareils de traitement de l’information, etc.

En complément à la visite du musée, les visiteurs ont eu la chance d’être accueillis au Centre de commandement et de traitement de l’information (CCTI) situé aux 8e et 9e étages. Le centre, à la fine pointe de la technologie, est en opération depuis 2001.

Le CCTI est constitué de plusieurs aires autonomes, complémentaires et interactives : commandement principal, commandement secondaire, intervenants internes, intervenants externes, préposé à l’analyse et à la répartition des appels, régie opérationnelle, agent de service, salle de travail.

Une imposante murale électronique couvre le mur du fond :

« L’affichage du système VIGIE (visualisation globale et interactive des événements) se compose de douze écrans de 84 pouces, regroupés en un écran virtuel de deux rangées de six écrans chacune, appelée la mosaïque. De plus, chaque écran peut être subdivisé en quatre portions. »

Au terme de la visite, les visiteurs ont exprimé leur vive satisfaction envers les guides bénévoles et leur appréciation envers le Musée de la police.

Collection numérique

Après cette visite, j’ai eu la curiosité de consulter des banques d’images de la Collection numérique de BAnQ. Elles contiennent un grand nombre de documents originaux sur la police municipale :

Albums de rues E.-Z. Massicotte (1870-1920) – Mots-clés : POLICE (postes de), POLICIERS.

Archives Pistard (19e et 20e siècles) – Mots-clés : police Montréal (Documents numérisés)

Cartes postales (20e siècle) – Mots-clés : police (index Sujet), policier (index Sujet).

Revues d'un autre siècle (1870-1907) – Mots-clés : Police – Uniformes, Policiers.

Les actualités sur la ville et son corps de police peuvent être suivies dans les journaux numérisés. Exemples : Le Canada (1903-1954), La Patrie (1879-1978), Le Petit Journal (1926-1978).

Les cartes et plans de la ville et de l’île de Montréal peuvent être consultés dans la collection numérique des Cartes et plans. Exemple : Map of the city of Montreal (A. Bourne, 1843).

Image

La fanfare de la police de Montréal – Collection numérique de BAnQ. – Notice : N° 943, La fanfare de la police de Montréal, Le Monde illustré, vol. 11, n° 529, p. 91 (23 juin 1894), Photographie accompagnée d'un texte en page 87.

Référence

Boisclair, Louise et al. – Le Centre de commandement et de traitement de l’information (CCTI) à l’avant-garde! – Montréal : Ville de Montréal, 2008. – 8 p. – ISBN 2-922389-04-9. – [Citation, p. 6]. – [Document remis aux visiteurs]. – [Version numérique].

Sur la Toile

Alliance culturelle
Musée de la police (SPVM)
Musée de la police de Montréal (Grand Québec)
Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)

30 novembre 2010

Mary Cassatt, peintre féministe


France Caron a présenté une conférence captivante sur Mary Cassatt devant des membres de l’Alliance culturelle, le 25 novembre 2010, dans la salle communautaire du Centre Berthiaume-Du Tremblay.

Au cours de son exposé, la conférencière a présenté les faits marquants de la vie de cette artiste pionnière tout en expliquant ses œuvres phares. Par exemple, un des grands mérites de Mary Cassatt fut d’avoir fait connaître l’école impressionniste aux États-Unis d’Amérique.

À la suite de cette rencontre, j’ai emprunté une biographie de cette peintre américaine qui a passé la plus grande partie de sa carrière en Europe, surtout en France :

Roudebush, Jay. – Mary Cassatt. – Traduit de l’américain par Marie-Hélène Agüeros. – Paris : Flammarion, 1989. – 95 p. – (Les maîtres de la peinture). – ISBN 2-08-011548-0. – Cote BPM (Bibliothèque Langelier) : 927.5913 C. – Cote BAnQ : 927.5913 C343r 1989.

Dans cette biographie, l’auteure raconte la vie de Mary Cassatt (1844-1926) d’une façon vive et chronologique. Elle traite aussi des techniques utilisées par Cassatt, par exemple celles employées pour Lydia dans la loge (v.1879) et celles servant pour ses gravures d’inspiration japonaise comme La lettre (1891).

Certaines peintures font l’objet d’une description élaborée, celles-ci par exemple : Femme à la tapisserie (v.1881), Les canotiers ou La promenade en barque (1893-93). Le livre est abondamment illustré. Ainsi, parmi ces images, on retrouve notamment les autres œuvres suivantes :

L’enfant dans le salon bleu, 1878
La liseuse, 1878
En voiture, 1879
La tasse de thé, 1879
Le thé, 1880
Portrait de Mademoiselle C., 1880
En brodant, 1880
Dans la loge, 1880
La lecture du Figaro, 1883
Alexandre J. Cassatt et son fils Robert Kelso Cassatt, 1884
Jeune fille se coiffant, 1886
Maternité, 1887
La toilette de l’enfant, v.1891
La caresse, 1891
Femme à la toilette, 1891
Mère et enfant, 1897
Mère et enfant, 1901

J’ai aussi consulté un article remarquable d’une professeure d’histoire de l’art à l’Université américaine de Washington :

Broude, Norma. – «Mary Cassatt: modern woman or the cult of true
womanhood?» – Woman’s Art Journal. – Vol. 21, n°2 (2000/2001). – P. 36-43.

Les abonnés à BAnQ peuvent consulter gratuitement cet article dans la base de données Art Full Text (The H.W. Wilson Company) :

Base de données plein texte contenant plus de 378 périodiques du domaine des arts, parmi lesquels près de 108 titres sont en plein texte depuis 1997. Couvre l'art contemporain international avec une emphase sur l'art canadien, latino-américain, asiatique, etc. Couvre la littérature spécialisée depuis 1984 à aujourd'hui. Ressource en français et en anglais, interface en anglais.

L’interprétation de la vie et des œuvres de Mary Cassatt par Norma Broude est très intéressante. La problématique de la femme moderne chez Cassatt est au cœur de l’article. L’auteure présente, entre autres, une analyse attrayante de la peinture murale Modern Woman (1892-93).

Image

Mary Cassatt – The Boating Party (La promenade en barque, 1893-94) (Wikimedia Commons) (National Gallery of Art)

Sur la Toile

Alliance culturelle
Les Amis de Mary Cassatt (Saint-Léger-en-Bray)
Les femmes peintres impressionnistes
La promenade en barque (1893-94) (Activités pédagogiques)

Mary Cassatt (Biographie et oeuvres) (National Gallery of Art)
Mary Cassatt (Oeuvres) (Wikimedia Commons)
Mary Cassatt's Lost Mural and Other Exhibits at the 1893 Exposition Cassatt's Modern Woman Mural (K. L. Nichols)
Mary Cassatt - The Complete Works

25 novembre 2010

La carrière Francon


La carrière Francon, située dans le quartier Saint-Michel, renferme plusieurs minéraux rares. Le Club de minéralogie de Montréal a offert à ses membres une formation sur cette carrière montréalaise.

La première rencontre a porté sur la géologie et les minéraux de la carrière Francon, tandis que la seconde a donné lieu à un atelier.

Géologie

Le géologue Pierre Benoit a présenté la géologie et l’origine de la carrière Francon. Celle-ci est localisée entre le boulevard Industriel, au nord, la rue Jarry, au sud, les 15e, 16e et 17e avenues, à l’ouest, et la 19e avenue, à l’est.

La carrière couvre une superficie d’environ 91 mètres carrés. Sa profondeur est d’environ 81 mètres. De 1950 à 1985, elle a servi à la fabrication de ciment, de concassés et d’enrobés bitumineux.

Dans l’ensemble, les roches sédimentaires de la carrière sont originaires de l’Ordovicien (480-440 Ma), lors de la formation de la province géologique des Basses-Terres du Saint-Laurent. En comparaison, les roches ignées intrusives des collines montérégiennes sont plus récentes puisqu’elles datent du Crétacé (140-100 Ma).

À partir d’une carte géologique de la région de Montréal, le conférencier a expliqué la tectonique des roches sédimentaires du synclinal d’Ahuntsic et de l’anticlinal de Villeray. Les groupes apparaissant sur la carte se répartissent ainsi, de l’ouest à l’est :

- Groupe de Chazy
- Groupe de Back-River
- Groupe de Trenton : Formations de Deschambault et de Mile-End
- Groupe de Trenton : Formation de Montréal (Membres de Saint-Michel et de Rosemont).

La partie sud de la carrière Francon correspond au Membre de Saint-Michel. La partie nord correspond au Membre de Rosemont. En général, les roches sédimentaires sont disposées par strates, à l’horizontale. Des roches ignées intrusives se retrouvent dans les filons-couches et les dykes. Les roches calcaires du Groupe de Trenton sont fossilifères, mais elles le sont davantage dans le Membre de Rosemont.

Les roches sédimentaires de la carrière révèlent plusieurs recouvrements correspondant à quatre niveaux :

1° Groupe de Trenton, Formation de Montréal, Membre de Rosemont
2° Groupe de Trenton, Formation de Montréal, Membre de Saint-Michel
3° Groupe de Back-River
4° Groupe de Chazy.

Ces sédimentations successives datent de l’époque où Montréal était sous les Tropiques.

Les minéraux les plus intéressants pour les collectionneurs sont surtout situés dans les cavités de phonolite des filons-couches majeurs et dans certains dykes. Ces minéraux sont rares et bien cristallisés. Le conférencier a terminé son exposé en présentant quelques-uns de ces minéraux admirables.

Minéraux

Jean-Pierre Lefebvre, président du CMM, a commencé sa conférence en présentant un diaporama sur les carrières Miron et Francon. La carrière Miron a été en activité pendant 43 ans, de 1925 à 1968. Ensuite, pendant 17 ans, elle a servi à l’enfouissement de 3 400 000 tonnes de déchets domestiques.

Depuis 1985, sa vocation est toute autre. Le site fait l’objet de captage de biogaz. Un Centre de récupération des matières industrielles et un Centre de tri ont été aménagés. Une piste cyclable ceinture l’ancienne carrière.

La carrière Francon a été exploitée pendant 35 ans, de 1950 à 1985. On y a extrait 4 à 5 000 000 de tonnes d’agrégats. Depuis sa fermeture, le site sert à l’enfouissement des neiges usées. Au fil des ans, la nature a repris ses droits. Des arbres et des fleurs embellissent l’ancienne carrière.

Dans la seconde partie de sa conférence, Jean-Pierre Lefebvre a présenté des photos de minéraux exceptionnels trouvés dans la carrière Francon : analcime, barytile, dawsonite, doyleite, dresserite, franconite, fluorite, montroyalite, sabinaite, strontianite, weloganite. Les minéraux hochelagaite et voggite ont aussi été évoqués.

Le conférencier a rendu hommage à la minéralogiste Ann Phyllis Sabina qui a découvert la weloganite le 19 juillet 1966. Ce nouveau minéral est ainsi nommé en l’honneur du géologue montréalais William Edmond Logan (1798-1875). La découverte de Sabina a rendu célèbre la carrière Francon parmi les collectionneurs du monde entier. Elle fut aussi à l’origine de plusieurs autres découvertes de minéraux uniques au monde.

Dans sa grande salle d’exposition, le CMM présente un modèle 3D de la structure moléculaire de la weloganite. Le modèle a été construit par Paul-Armand Desmarais de l’Université de Montréal. La structure moléculaire a été déterminée par J.D. Grice et G. Perreault de l’École Polytechnique de Montréal.

Après cette première rencontre, les participants ont reçu plusieurs roches de la carrière Francon et un DC (documentation, photos et diaporama).

Atelier

Des minéraux de la carrière Francon, exposés dans une vitrine et rangés dans des tiroirs, ont permis aux participants d’observer une grande variété d’échantillons.

Les participants ont analysé les roches remises au premier cours, ainsi que de nombreux minéraux donnés par Jean-Guy Lamarre. Ces examens ont conduit à la découverte de magnifiques microminéraux.

Plusieurs outils étaient à la disposition des participants : binoculaires, presses à pierres (guillotines), gants, lunettes protectrices, scie à eau sur table pour couper la pierre, imperméable.

Tout au long de cet atelier, les participants ont bénéficié de l’aide et des conseils de plusieurs personnes-ressources, dont Jean-Guy Lamarre, Jean-Pierre Lefebvre, Lucien Rivest et Georges Veilleux.

À la fin de l’atelier, Jean-Pierre Lefebvre a remis aux participants de nouvelles roches de la carrière Francon.

Appréciation

La géologie des Basses-terres du Saint-Laurent est complexe. Les explications de Pierre Benoit furent une excellente initiation pour découvrir l’origine et la géologie de la plaine de Montréal et de la carrière Francon.

L’histoire des carrières Miron et Francon, présentée par Jean-Pierre Lefebvre, fut l’occasion de découvrir l’histoire du quartier Saint-Michel. Les descriptions minutieuses de la carrière Francon ont permis d’apprécier les caractéristiques du site, la diversité de ses utilisations et les richesses minérales qu’il renferme.

Les conseils des personnes-ressources et les échanges entre les participants ont favorisé l’identification de minéraux dans les nombreux échantillons reçus lors de ces deux cours. Entre autres, quel plaisir d’observer au microscope la fabuleuse weloganite!

Références

Bourque, Pierre-André – Planète Terre (Université Laval, 2004)

Clark, Thomas Henry. – Région de Montréal. – Québec : Éditeur officiel du Québec, 1972. – xi, 244 p. + carte. – (Rapport géologique, n° 152). – Cote BAnQ : R5M5/R31\152 OFF. – [Carte de la roche en place de la région de Montréal, Pierre Bédard d’après Clark, 1972].

Club de minéralogie de Montréal (CMM)

Cornu, Albert. – Les fossiles de Montréal et des environs. – Volume 1 : Le membre de Rosemont de la formation de Montréal du groupe Trenton. – Montréal : Club de minéralogie de Montréal (CMM), 2008. – 98 p. – ISBN 978-2-920834-05-7. – Cote RBM (Bibliothèque Rosemont) : 562.09714 C v.1. – Cote BAnQ : En traitement.

Foucault, Alain. – Dictionnaire de géologie. – Paris : Dunod, 2010. – 386 p. – (UniverSciences). – ISBN 978-2-1005-4778-4. – Cote BAnQ : 550.3 F762d 2010.

Grice J.D. et Perreault, G. – The crystal structure of triclinic weloganite (The Canadian Mineralogist, Vol. 13, 1975, p. 209-216).

Tarassoff, Peter; Horváth, László; Pfenninger-Horváth, Elsa. – «Famous Minerals Localities : The Francon Quarry, Montréal, Québec.» - The Mineralogical Record. – Vol. 37, n° 1 (2006). – ISSN 0026-4628. – P. 5-66. – [Description des minéraux : p. 19-56].

Image

Les microminéraux de la macrophotographie proviennent de la collection du CMM : franconite, fluoropatite, sidérite.

Article connexe

Le mont Saint-Hilaire
La mine Jeffrey (Asbestos)

21 novembre 2010

Diego et Frida


France Caron a présenté une conférence captivante sur Frida Kahlo devant des membres de l’Alliance culturelle, le 18 novembre 2010, dans la salle communautaire du Centre Berthiaume-Du Tremblay.

Au cours de son exposé, la conférencière a présenté la vie dramatique de Frida Kahlo et commenté d’une façon exhaustive les œuvres phares de cette artiste mexicaine : « Douleur et passion résument sa vie ».

À la suite de cette rencontre, j’ai emprunté une biographie de Diego Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954) par Le Clézio. Le biographe met davantage l’accent sur les vies parallèles et la vie de couple des deux artistes, tout en développant le contexte historique dans lequel ils ont vécu.

Les deux approches sont complémentaires et permettent de mieux apprécier l’originalité respective des deux peintres, ainsi que leur importance dans l’histoire de la peinture mexicaine.

L’étude de ces peintres, de leurs œuvres et de leur époque permet aussi de mieux comprendre l’influence de l’art mexicain chez l’artiste québécois René Derouin.

Image

Portrait de Frida Kahlo et Diego Rivera (19 mars 1932) (Wikipédia)

Référence

Le Clézio, Jean-Marie-Gustave. – Diego et Frida. – Versailles : Feryane, 1994 © 1993. – 346 p. – (Biographie). – ISBN 2-84011-089-X. – Cote RBM (Bibliothèque Rosemont) : 927.59972 R. – Cote BAnQ : 927.59972 R625L 2001 (Paris : Gallimard, 2001 © 1993).

Sur la Toile

Alliance culturelle
France Caron (Spécialiste et conférencière en l’histoire de l’art)

Frida Kahlo (Site officiel)
Museo Frida Khalo
Diego Rivera Web Museum

En chemin avec René Derouin (Manon Regimbald / Jocelyne Connolly)
Sur les traces du rebelle René Derouin (Yanick Villedieu) (02 07 2010)

17 novembre 2010

Salons minéralogiques de Montréal

Chaque année, les Montréalais sont conviés à deux salons de pierres, minéraux et fossiles. Le premier est organisé au printemps par le Club de minéralogie de Montréal (francophone), le second à l’automne par le Club de gemmologie et de minéralogie de Montréal (anglophone).

Découvertes

J’ai eu l’occasion d’observer un très grand nombre de gemmes, minéraux et fossiles au récent Annual Gem and Mineral Show. Quelques minéraux ont retenu plus particulièrement mon attention, des microéchantillons provenant du mont Saint-Hilaire :

   

Albite
Analcime - Sérandite - Eudialyte - Aégirine
Rhodochrosite sur Elpidite

Les personnes intéressées peuvent constituer à peu de frais une collection de microminéraux. Par exemple, les échantillons ci-dessus étaient vendus pour quelques dollars. En comparaison, de plus gros minéraux de collection étaient offerts à plusieurs dizaines, centaines ou milliers de dollars.

Guides et collections

Trois guides pourront être utiles aux futurs collectionneurs :

Carion, Alain; Deville, Joan. - L'ami des minéraux, des roches et des fossiles. - Paris : Bordas, 1997. - 189 p. - ISBN 2-04-027183-X. - Cote BAnQ : 549.075 C277am 1997.

Polk, Patti. - Collecting Rocks, Gems and Minerals : Identification, Values, Lapidary Uses. - Iola (Wisconsin) : Krause, 2010. - 271 p. - ISBN 978-1-4402-0415-9. - Cote BAnQ : 549 P7699c 2010.

Schumann, Walter. – Guide des minéraux et des roches. – Adaptation française par Jean-Paul Poirot. – 8e éd. revue et augmentée. – Paris : Delachaux & Niestlé, 2010. – 399 p. – (Les guides du naturaliste). – ISBN 978-2-603-01655-8. – Cote BAnQ : 549 S3928g 2010.

Le Club de minéralogie de Montréal possède plusieurs collections de roches, minéraux et fossiles. Depuis peu, le CMM possède aussi une nouvelle collection de microminéraux. Ceux-ci peuvent être observés directement sur leur montage individuel ou vu en diaporama sur un écran (superbes macrophotos).

Les salons de Montréal

Le 51th Annual Montreal Gem and Mineral Show, organisé par le Club de gemmologie et de minéralogie de Montréal, s’est tenu à la Place Bonaventure, du 5 au 7 novembre 2010. Une centaine d’exposants ont participé à ce salon.

Le 26e Salon des pierres, minéraux et fossiles de Montréal se déroulera au Centre Pierre-Charbonneau, les 15, 16 et 17 avril 2011. Organisé par le Club de minéralogie de Montréal (CMM), ce salon proposera plus de 250 tables de découvertes dans deux salles d’exposition.

Ces salons attirent chaque année plusieurs milliers de visiteurs et de collectionneurs. C’est dire leur popularité!

Sur la Toile

Club de minéralogie de Montréal (CMM)
Montreal Gem and Mineral Club (MGMC)
Salon des pierres, minéraux et fossiles de Montréal (CMM)

Article connexe

Le mont Saint-Hilaire

13 novembre 2010

Le poète al-Mutanabbi (915-965)

DEVISE

Les coursiers et la nuit, et les déserts semés d’embûches
me connaissent, la guerre et les coups, le papier, la plume…


(al-Mutanabbi)

Le Festival du monde arabe a organisé une table ronde sur al-Mutanabbi, un des plus grands poètes arabes. Samir Georges Moukal et Samir Battiss, chargés de cours à l’UQÀM, ont participé à cette table ronde animée par Maryse Jobin (RCI).

Au cours de cette rencontre enrichissante, les auditeurs ont eu l’occasion de découvrir la carrière tumultueuse du poète, la diversité et la richesse de sa production littéraire, les traits marquants de sa personnalité, ses idées philosophiques, ainsi que ses pérégrinations en divers pays (Irak, Syrie, Égypte, Perse).

Les auditeurs arabophones ont pu apprécier la lecture de plusieurs poèmes récités par Samir Moukal à partir des textes originaux. Par ailleurs, les autres auditeurs ont bénéficié d’une traduction de ces poèmes. Une période de questions a permis aux auditeurs de dialoguer avec les deux spécialistes de la littérature arabe.

Au lendemain de cette table ronde, j’ai eu la curiosité de me renseigner davantage sur al-Mutanabbi. J’ai d’abord consulté une anthologie de la poésie arabe, puis je suis allé consulter l’Encyclopédie de l’Islam à la Grande Bibliothèque.

Dans son anthologie sur La poésie arabe, René R. Khawam réserve une place de choix au poète al-Mutanabbi : une longue notice biographique et la traduction de huit poèmes, dont deux très longs (Pour un ami disparu, Départ). Les explications entendues au cours de la table ronde permettent de mieux comprendre le contexte historique et le sens de ces écrits.

L’article consacré au célèbre poète dans l’Encyclopédie de l’Islam est considérable. Cet article, écrit par R. Blachère et Ch. Pellat, est constitué de quatre parties. La première raconte la vie d’al-Mutanabbi d’une façon chronologique, tout en présentant les caractéristiques des quatre manières développées par le poète.

La première manière poétique (c.928) correspond à une période d’essai. La seconde (c.933) s’est développée immédiatement avant et pendant son insurrection avec des alliés bédouins : inspiration spontanée, style rigoureux et plus personnel, libertés vis-à-vis les cadres poétiques. La troisième manière (c.939) témoigne de son attachement sincère envers son protecteur syrien, l’émir Badr al-Kharshani.

La quatrième manière (940-948), qui s’est maintenue jusqu’à la fin de ses jours, manifeste un compromis entre la tradition néo-classique pure et une forme plus libre. C’est au cours d’un long séjour de neuf années à Alep, sous le patronage de l’émir Sayf al-Dawla, qu’il a développé cette dernière manière poétique.

La partie suivante de l’article est consacrée à la réception des poèmes d’al-Mutanabbi dans le monde arabe, de la part de ses contemporains d’abord, puis de ses successeurs. L’article est complété par une bibliographie, ainsi que par des études contemporaines sur les œuvres du poète.

La table ronde, comme ces lectures complémentaires, ouvre une fenêtre sur un autre monde, un nouveau monde enchanteur :

La poésie arabe a son monde à elle et l’on y pénètre qu’en adoptant une attitude humble, en manifestant une disponibilité de tous les instants. Et la récompense est digne de l’effort, car les fruits cueillis au bout du chemin ont une beauté, une saveur qu’on rencontre rarement ailleurs. (René R. Khawam)

Table ronde

La rencontre s’est déroulée à l’auditorium de la Maison de la culture Fontenac, le 11 novembre 2010, dans le cadre du Salon de la culture du Festival du monde arabe de Montréal.

Références

Blachère R.; Pellat, Ch. – « al-Mutanabbi ». – Encyclopédie de l’Islam. – Nouvelle édition. – Paris : Maisonneuve & Larose, 1992. – Tome VII. – ISBN 90-04-09751-1. – Cote BAnQ : 297 E56eo 1960 v.7. – [Collection de la Bibliothèque centrale de Montréal]. – [Présentation]

Khawam, René R. – La poésie arabe : des origines à nos jours. – Anthologie établie, traduite et présentée par René R. Khawam. – Paris : Phébus, 2000 © 1995. – 491 p. – (Phébus libretto). – ISBN 2-85940-533-X. – Cote BAnQ : 892.71008 P745po 1995. – [Al-Mutanabbi, p. 216-235; citations, p. 218 et 15. L’auteur complète son anthologie par une étude sur La métrique arabe, p. 445-457.]

Référence complémentaire

Mégarbané, Patrick. - Mutanabbî, le prophète armé. Essai. - Paris : Actes Sud (Sindbad), 2013. - 400p. - ISBN 978 2 330 01436 0. - BAnQ : 892.7134 M9922m 2013.

Sur la Toile

Abbasid Caliphate and fragmentation (786-1194) (Carte historique) (Princeton University et University of Washington)
Festival du monde arabe de Montréal (FMA)
Une heure en compagnie d'Al Moutanabbi (Almaghrib Aljadid, 1936)
Al Mutanabbi : poète et grand prophète (Pomme et Cannelle, 05 novembre 2010) (Maryse Jobin) (Radio-Canada International)
al-Mutanabbi to Sayf al-Dawla (Lecture du texte original en arabe, sous-titrage en anglais)

09 novembre 2010

Logotopia


La Grande Bibliothèque présente une exposition itinérante des Cambridge Galleries : Logotopia – La bibliothèque au confluent de l’architecture, de l’art et de l’imaginaire, véritable célébration de la bibliothèque sous toutes ses formes.

L’exposition est minimaliste et doublement linéaire.

Accueil

Quelques artefacts emblématiques accueillent les visiteurs :

- Une enluminure de Catherine d’Alexandrie, une sainte reconnue comme la patronne des bibliothèques et des bibliothécaires. La reproduction est tirée du manuscrit Les très riches heures du duc de Berry (15e siècle).   (Lien)

- La supercherie du Catalogue de la bibliothèque du comte de Fortsas   (Lien)

- L’attentat sur la rue al-Mutanabbi (5 mars 2007), à Bagdad, raconté par Saad Eskander, directeur de la Bibliothèque et des Archives nationales d’Irak : photos des décombres   (Lien)

- Des ex-libris tirés de la collection de Robert Jan van Pelt   (Lien)

Sphères de référence

L’itinéraire de l’exposition est ensuite constitué de cinq sphères successives illustrant autant de facettes de la bibliothèque dans le monde occidental. Voici quelques artefacts exposés dans ces différentes aires de l’exposition :

1° Bibliothèque universelle

- Un fac-similé de la Bibliotheca universalis (1545) de Conrad Gesner   (Lien)

- Deux reproductions de gravures sur bois (1876) d’Hermann Goell : Hall de l’ancienne bibliothèque d’Alexandrie; Incendie du musée d’Alexandrie  (Lien)

- Une peinture de Vincenzo Camuccini : Ptolémée II Philadelphe (huile sur toire, 1813)   (Lien)

- Une suite de trois eaux-fortes sur La bibliothèque de Babel (1997) par l’artiste graveur Érik Desmazières   (Lien) (Lien)

- La maquette et des photos de la nouvelle Bibliotheca Alexandrina   (Lien) (Lien)

- La sculpture Le dernier café de Borges (2006) par Jean-Guy Laramée   (Lien)

2° Bibliothèque nationale

- Impressions numériques de Denis Farley : Vous étiez là (2003 et 2006)   (Lien) (Lien)

- Photos et maquette (2005) de la Grande Bibliothèque   (Lien)

3° Bibliothèque publique

- Photo du philanthrope Andrew Carnegie   (Lien)

- Plan original de la bibliothèque publique Carnegie (Hespeler, 1922)   (Lien)

- Photos sur le MacLaren Art Centre (Barrie, 2001)   (Lien)

- Photos et maquette de l’Hespeler Library (Cambridge, 2007)   (Lien)

- Extraits de l’œuvre Biblios (2001) de Jean-Guy Laramée   (Lien)

- Sculpture singulière de livres érodés : Biblos (2001) de Guy Laramée   (Lien)

4° Bibliothèque privée

- Plan et photos de la Craven Road House (Toronto, 1996)   (Lien)

- Photos et maquette de la Library of a Poet (Kanagawa, 1991)   (Lien)

- Illustration par Peter Sis (2005) et extrait du roman La maison en papier (2004) de Carlos Marìa Domínguez   (Lien)

5° Bibliothèque de l’avenir

Cette section est notamment dédiée aux bibliothécaires :

- L'installation métaphorique Index (2006) d’Adam David Brown portant sur l’Oxford English Dictionary   (Lien)

- Une bibliothèque virtuelle : Alliance Library System   (Lien)

- Affiche de l’American Library Association : Librarians are heroes every day! (Barbara Gordon et Batgirl, 2004)   (Lien)

- Diptyque de Douglas Copeland : School Spirit (nids d’abeille, 2004)   (Lien) (Lien)

Parcours tabulaire

Le second parcours linéaire est parallèle au premier : une longue table traverse la grande salle d’exposition, réceptacle où sont disposés différents livres par sphères récurrentes. Voici quelques livres mis à la disposition des visiteurs :

- Lieux de savoir / sous la direction de Christian Jacob - Paris : Albin Michel, 2007

- Bibliothèque et Archives nationales du Québec : un siècle d'histoire / Denis Goulet - Montréal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Fides,2009

- Logotopia : The Library in Architecture, Art and the Imagination / édité par Sascha Hastings et Esther E. Shipman - Cambridge (Ontario) : Cambridge Galleries, 2008

- Tous ces livres sont à toi! : de l'Oeuvre des bons livres à la Grande Bibliothèque 1884-2005 : exposition inaugurale de la Grande bibliothèque - Montréal : Bibliothèque nationale, Québec, 2005

- La Bibliothèque de "Ces Messieurs" : le livre chez les Sulpiciens en Nouvelle-France / Michel Brisebois et Julie Roy - Montréal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2007

- Catalogue de la bibliothèque personnelle de Gaston Miron / répertoire bibliographique et présentation de Marie-Andrée Beaudet - Montréal : CRILCQ, Université de Montréal, 2009

- Google et le nouveau monde / Bruno Racine - Paris : Plon, 2010

La dernière ressource de l’exposition propose des lectures sur un écran d’ordinateur. Cette bibliothèque numérique produite par BAnQ contient trois rubriques : le catalogue de Logotopia, des publications de BAnQ, des documents sur le livre numérique. Par exemple, les œuvres suivantes peuvent être consultées :

- 300 ans de manuels scolaires au Québec / sous la direction de Paul Aubin assisté de Michel Allard, Soraya Bassil et Monique Lebrun - Montréal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec et les Presses de l'Université Laval, 2006

- La Grande Bibliothèque / textes de Michèle Lefebvre et Martin Dubois, rédacteurs ; photographies, Bernard Fougères - Sainte-Foy : Publications du Québec ; Montréal : Bibliothèque et Archives nationales Québec, 2006

Appréciation

Une scénarisation simple, un nombre restreint d’artefacts, beaucoup d’espace de circulation. Une exposition diversifiée, instructive, significative. Une exposition qui donne à voir, à lire, à écouter. Une exposition qui favorise la lecture, suscite des interrogations et favorise la réflexion. Bref, une exposition bien réussie!

L'exposition se déroule du 2 novembre 2010 au 27 mars 2011.

Responsables

Sascha Hastings, commissaire de l’exposition
Christiane Bouchard, directrice de la programmation culturelle (BAnQ)

Communiqués

Logotopia : la bibliothèque s’expose… à la Grande Bibliothèque!   (Lien)

Logotopia - La bibliothèque au confluent de l'architecture, de l'art et de l'imaginaire   (Lien)

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Photo © Claude Trudel 2009

Référence

Hanstings, Sascha; Shipman, Esther E. – Logotopia. The Library Architecture, Art and the Imagination. – Cambridge (Ontario) : Cambridge Galleries, 2008. – 128 p. – ISBN 978-1-1897-0012-64. – Cote BAnQ : 727.80222 H358L 2008.

05 novembre 2010

Le mont Saint-Hilaire


Le mont Saint-Hilaire est célèbre dans le monde entier pour ses minéraux rares. Le Club de minéralogie de Montréal (CMM) a offert à ses membres une formation sur cette colline montérégienne. Voici un aperçu de ces rencontres.

Cours 1 - Géologie et minéraux

Le géologue Pierre Benoit a présenté la géologie et l’origine du mont Saint-Hilaire. Celui-ci est constitué de deux grandes parties, la plus grande appartenant à l’Université McGill, la plus petite étant exploitée par l’entreprise Carrière Poudrette.

Le mont Saint-Hilaire compte deux groupes distincts de roches et de minéraux. La moitié occidentale de la colline est constituée de roches ignées : gabbro et pyroxénite, au centre; essexite, en ceinture. La moitié orientale, correspondant à une intrusion plus tardive, contient de la syénite à néphéline et des brèches syénitiques porphyriques. Les roches du premier groupe sont foncées, celles du second groupe sont pâles. La couronne du mont est constituée de cornéennes, des roches métamorphiques de contact.

Le géologue a complété son exposé en présentant une série de cartes géologiques.

Dans la seconde partie du cours, le président du CMM, Jean-Pierre Lefebvre, a expliqué les étapes à suivre pour constituer une collection de microminéraux esthétiques :

a) trouver un site prometteur
b) bien connaître l’environnement géologique et minéralogique
c) trouver la roche potentiellement intéressante
d) identifier le minéral désiré
e) extraire ledit minéral et préparer le micromontage

Il a complété son exposé par la présentation de photos de plusieurs minéraux du mont Saint-Hilaire, dont 12 très recherchés. Il a également cité quelques sources de référence. Après la rencontre, il a remis aux participants des roches du mont Saint-Hilaire et un DC (diaporama de son exposé, illustrations des systèmes cristallins, photos de microminéraux).

Cours 2 - Macrophotographie

Georges Veilleux a présenté une série de macrophotographies de microminéraux. Il a ensuite démontré d’une façon détaillée toutes les étapes de la macrophotographie de microminéraux, ainsi que le traitement d’image avec le gratuiciel CombineZP.

Après la rencontre, il a remis aux participants une liste de logiciels dédiés au traitement d’image et ces trois adresses utiles :

MicroscopeNet (Microscopes et accessoires)
GENEQ (Instruments scientifiques)
Maison de l’Astronomie (Instruments)

Cours 3 - Atelier pratique

L'atelier a porté sur le micromontage et la macrophotographie de microminéraux. La plupart des participants avaient apporté des roches qu’ils avaient cueillies lors d’une expédition préalable à la carrière Poudrette. Par ailleurs, Jean-Pierre Lefebvre a de nouveau remis aux participants des roches du mont Saint-Hilaire. Des microminéraux ont aussi été donnés par Jean-Guy Lamarre.

Plusieurs outils étaient à la disposition des participants : binoculaires, caméras, presses à pierres (guillotines), gants, lunettes protectrices.

Tout au long de cet atelier, les participants ont bénéficié de l’aide et des conseils de plusieurs personnes-ressources, dont Georges Veilleux, Jean-Pierre Lefebvre, Raymond Gervais, Lucien Rivest et Jean-Guy Lamarre.

Ces cours furent l’occasion de découvrir la géologie et les minéraux du mont Saint-Hilaire, ainsi que la macrophotographie de microminéraux. Les informations reçues et les pratiques de l’atelier furent captivantes.

Bibliothèque

La bibliothèque du CMM contient un grand nombre de volumes sur la géologie, y compris des ouvrages sur le mont Saint-Hilaire et ses minéraux. La bibliothèque est en libre accès pour les membres.

Les ouvrages recommandés par Jean-Pierre Lefebvre :

László Horváth, Mineralogy of Mont Saint-Hilaire, 1990
G.H. Glenn et R.W. Fisher, Micro minerals of Mont Saint-Hilaire, 1993
László Horváth, Mineral Species Discovered in Canada, 2003
Jan H. Bernard et Jaroslav Hyrsl, Minerals and Their Localities, 2007

Image

Les microminéraux de la macrophotographie ci-dessus proviennent de la collection de Jean-Pierre Lefebvre : sérandite et polylithiolite.

Références

Bédard, L. Paul; Larouche, Julie; Hudon, Pierre. – Guide d’identification des minéraux. – Montréal : Broquet, 2008. – 207 p. – ISBN 978-2-89000-939-4. – Cote BAnQ : 549.9714n B399g 2008.

Boisclair, Jacques; Boivin, Daniel J. – Minéraux du Mont St-Hilaire. – Montréal : Club de minéralogie de Montréal, 1985. – iv, 37 p. – ISBN 2-920834-002. – Cote BAnQ : 549.97143 B682m 1985.

Charland, Sylvain. - «Une excursion au mont Saint-Hilaire. Compte rendu bien personnel de l’excursion du 11 octobre 2010 à la carrière Saint-Hilaire». – Le Filon : bulletin du Club de minéralogie de Montréal. – Vol. 34, n° 4 (2010). – P. 10-12. – [Périodique disponible à la Grande Bibliothèque, dans la Collection nationale, sous la cote F-268 PER].

Clark, Thomas Henry. – La région de Montréal : feuilles de Laval et de Lachine. – Québec : Gouvernement du Québec / Ministères des mines, 1952. – 150 p. + cartes. – Cote BAnQ : R5M5/R31\46 OFF.

Haineault, Gilles. - Minéraux du mont Saint-Hilaire. Un patrimoine exceptionnel. - Mont-Saint-Hilaire: Patrimoine hilairemontais, 2014. - 121p. - ISBN 978-2-9814937-0-5. - BAnQ: 549.971427 H152m 2014. - [Référence ajoutée le 21 04 2015]

Hocq, Michel. – Géologie du Québec. – Québec : Gouvernement du Québec, 1994. – viii, 154 p. – ISBN 2-551-13934-1. – Cote BAnQ : R47R424/M5\94-01 OFF.

Sur la Toile

Alkali-Nuts (Minéraux du mont Saint-Hilaire) (Marc Favre)
Club de minéralogie de Montréal (CMM)
CombineZP (Gratuiciel) (Alan Hadley)
Géologie du mont Saint-Hilaire (Carte) (Université McGill)
Planète Terre (Pierre-André Bourque, Université Laval)

Articles connexes

La carrière Francon
La mine Jeffrey (Asbestos)
Minéraux et fossiles

01 novembre 2010

Les meilleurs joueurs de l’Impact

Au cours de la saison 2010, les partisans de l’Impact de Montréal inscrits au Forum Impact Soccer ont attribué des mentions aux meilleurs joueurs de chaque match : 1er, 2e, 3e choix, mentions honorables, malus. Les matchs du championnat canadien (4), de la saison régulière (30) et des séries éliminatoires (4) sont considérés dans cette compilation de 38 matchs.

Au terme de la saison 2010, la distinction Joueur du match a été méritée par douze joueurs de l’effectif montréalais. Le milieu de terrain Leonardo Di Lorenzo a remporté 12 fois cette distinction méritoire, une marque de reconnaissance historique de la part des partisans.

Dans la première moitié de la saison, la distinction Joueur du match a été attribuée en plus grand nombre à des milieux de terrain (13/19), alors que les attaquants ont davantage été distingués dans la seconde moitié de la saison (9/19).

Au sommaire des 38 matchs, les distinctions se répartissent ainsi :

11 à 4 attaquants (Agourram, Gerba, Placentino, Sebrango),
20 à 5 milieux de terrain (Di Lorenzo, Donatelli, Le Gall, Ribeiro, Soares),
4 à 2 défenseurs (Billy, deRoux),
3 à 1 gardien de but (Jordan).

Joueurs du match

01 | 01 | Stephen deRoux (d)
02 | 01 | Leonardo Di Lorenzo (m)
03 | 02 | Leonardo Di Lorenzo (m)
04 | 01 | Filipe Soares (m)
05 | 02 | Filipe Soares (m)
06 | 01 | Rocco Placentino (a)
07 | 02 | Stephen deRoux (d)
08 | 01 | Matt Jordan (g)
09 | 01 | Tony Donatelli (m)
10 | 02 | Rocco Placentino (a)
11 | 03 | Leonardo Di Lorenzo (m)
12 | 04 | Leonardo Di Lorenzo (m)
13 | 05 | Leonardo Di Lorenzo (m)
14 | 06 | Leonardo Di Lorenzo (m)
15 | 01 | Philippe Billy (d)
16 | 07 | Leonardo Di Lorenzo (m)
17 | 02 | Tony Donatelli (m)
18 | 08 | Leonardo Di Lorenzo (m)
19 | 09 | Leonardo Di Lorenzo (m)
20 | 02 | Philippe Billy (d)
21 | 10 | Leonardo Di Lorenzo (m)
22 | 01 | Reda Agourram (a)
23 | 02 | Matt Jordan (g)
24 | 03 | Tony Donatelli (m)
25 | 01 | Antonio Ribeiro (m)
26 | 01 | Ali Gerba (a)
27 | 01 | Eduardo Sebrango (a)
28 | 02 | Ali Gerba (a)
29 | 03 | Ali Gerba (a)
30 | 04 | Ali Gerba (a)
31 | 01 | Anthony Le Gall (m)
32 | 05 | Ali Gerba (a)
33 | 02 | Eduardo Sebrango (a)
34 | 02 | Anthony Le Gall (m)
35 | 06 | Ali Gerba (a)
36 | 03 | Matt Jordan (g)
37 | 11 | Leonardo Di Lorenzo (m)
38 | 12 | Leonardo Di Lorenzo (m)

Homme de la saison

Au terme de sa 5e saison avec l’Impact de Montréal, l'Argentin Leonardo Di Lorenzo se voit attribuer le titre le plus prestigieux : Homme de la saison. Il avait déjà reçu cette distinction en 2006 et 2007. Il était arrivé au 2e rang en 2008 et 2009.

Source et accès

Matthias Van Halst anime le site et le forum Impact Soccer. Il est aussi rédacteur en chef de Québec Soccer, un mensuel où l’on trouve notamment le suivi de l’impact de Montréal. Ce périodique peut être consulté à la Grande Bibliothèque, dans la section des journaux, au rez-de-chaussée.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) offre à ses abonnés un accès à Internet sur son réseau sans fil et sur son réseau Ethernet pour ordinateurs portables. Par ailleurs, la Grande Bibliothèque met à la disposition de ses usagers plus d'une centaine de postes multimédias. Les abonnés peuvent donc consulter le site Impact Soccer et participer à son forum dans la Grande Bibliothèque et dans les autres édifices de BAnQ. L’abonnement à BAnQ est gratuit pour tous les Québécois.

Sur la Toile

Histoire du soccer québécois
Impact de Montréal (Site officiel)
Le champion Leonardo Di Lorenzo (Biographie)
Leonardo Di Lorenzo (Saison 2010)

28 octobre 2010

Poissons rouges

Qui n’a pas eu un petit poisson rouge au cours de son enfance?

Dans un livre abondamment illustré, Peter Stadelmann nous dévoile le monde fascinant de ces animaux familiers dont la couleur n’est pas forcément ou exclusivement rouge.

Au chapitre 1, l’auteur nous raconte l’histoire de ce poisson d’origine asiatique. Il nous présente leurs formes et variétés : les comètes, les queues de voile, le tancho, les ourandas, les perlés, le shubunkin, le poisson-œuf, l’uranoscope, la lorgnette de ciel et le télescope. Une galerie de portrait illustre cette présentation.

Les caractéristiques anatomiques de ce poisson sont décrites et illustrées clairement : le nez, la bouche, les yeux, les organes de reproduction, la vessie natatoire, les nageoires, les écailles, les branchies, la ligne latérale. Les sens sont aussi explorés : l’odorat, le goût, l’ouïe, la perception de la température. L’auteur insiste sur la curiosité manifestée par cet animal, ainsi que son instinct grégaire.

Ce chapitre initial se termine par des conseils sur le choix de ses poissons rouges, leur transport à la maison et leur installation dans un bassin d’eau ou dans un aquarium. Des conseils supplémentaires sont dédiés aux enfants.

Le chapitre 2 porte sur l’aquarium, le minibassin sur le balcon ou la terrasse et le bassin de jardin. Les modalités pratiques d’installation sont bien expliquées et illustrées. Les éléments complémentaires du chapitre sont dédiés aux autres pensionnaires, aux plantes du bassin et aux ennemis du poisson rouge.

Le chapitre 3 est consacré à l’entretien pour s’assurer de la bonne santé des poissons rouges : l’alimentation des animaux, l’entretien de l’équipement, les maladies les plus courantes et l’élevage.

Le livre est complété par un index et une rubrique portant sur des problèmes particuliers : eau trouble, petits boutons sur la tête, eau couleur ambre, floraison d’algues et couche de moisissures.

Un opuscule passionnant pour tous les amateurs de poissons rouges!

Référence

Stadelmann, Peter. – Poissons rouges. – Paris : Hachette, 2010. – 64 p. – (Petits pratiques animaux). – ISBN 978-2-0162-1174-8. – Cote BAnQ : 639.34 S776p 2010.

Sur la Toile

La page du poisson rouge
Fancygoldfish (Forum francophone)

Article connexe

L’aquarium d’eau douce

24 octobre 2010

Guide botanique de Théophraste

Suzanne Amigues a publié une nouvelle version de sa traduction de l’œuvre botanique de Théophraste (372-287).

Chaque plante décrite dans les Recherches sur les plantes est illustrée. Ainsi, les 500 espèces répertoriées dans l’ouvrage sont accompagnées de 920 photos. Des nombreuses notes explicatives sont insérées en bas de page.

La table des matières est détaillée, chaque partie correspondant aux titres des livres de l’ouvrage de Théophraste :

I – Morphologie végétale
II – Procédés de multiplication des végétaux
III – Espèces sauvages d’arbres et d’arbrisseaux
IV – Les végétaux et leur environnement
V – Le bois
VI – Sous-arbrisseaux et plantes herbacées ornementales
VII – Plantes herbacées cultivées comme légumes verts et autres herbacées sauvages
VIII – Le reliquat des herbacées : céréales, légumineuses et autres plantes à grains sèches
IX – Première partie : Les sèves de végétaux
IX – Deuxième partie : Les vertus des simples

Quelques annexes complètent cette publication : Fragments étrangers à la tradition directe, Première page du Vaticanus Urbinas graecus, Bibliographie, Index, Plantes anonymes.

Un ouvrage scientifique fascinant!

Référence

Amigues, Suzanne. – Théophraste, Recherches sur les plantes. À l’origine de la botanique. – Paris : Bellin, 2010. – 413 p. – ISBN 978-2-7011-4996-7. – Cote BAnQ : 580.9 T394r 2010.

20 octobre 2010

Les trous noirs

Les trous noirs sont des cadavres célestes au même titre que les naines blanches et les étoiles à neutrons. Ce sont les objets les plus fascinants de l’Univers :

Les trous noirs dépassent en extravagance les phantasmes les plus délirants des auteurs de science-fiction. La matière qui s’en approche s’y engouffre inexorablement. Elle disparaît, littéralement projetée hors du temps et de l’espace. (Hubert Reeves)

C’est pour en apprendre davantage sur ces objets mystérieux que j’ai emprunté un livre numérique sur DC à la Grande Bibliothèque, Les trous noirs, des phénomènes scientifiques racontés par Jean-Pierre Luminet.

Avec son accent méridional, cet astrophysicien français nous plonge au cœur des trous noirs. Son récit enchanteur débute par l’évocation d’un conte persan. Puis, les séquences merveilleuses se poursuivent tout au long de l’audition :

2. - Des astres invisibles
3. - Des objets relativistes
4. - Le fond d’un trou noir
5. - Formation des trous noirs
6. - Observation des trous noirs
7. - Les trous noirs géants
8. – La nourriture d’un trou noir
9. – Le rayonnement gravitationnel
10. - « spirale engloutissant les mondes et les jours »

Quel récit instructif et éblouissant!

Références

Luminet, Jean-Pierre. – Les trous noirs. – Paris : De vive voix, 2001. – ISBN 2-84684-003-2. – (Science à écouter). – Cote BAnQ : 523.8875 L957t 2001. – [Livre numérique sur DC].

Lecture complémentaire :

Luminet, Jean-Pierre. – Le destin de l'univers : trous noirs et énergie sombre. – Paris : Fayard, 2006. – 587 p. – (Le temps des sciences). – ISBN 2-2136-3081-X. – Cote BAnQ : 523.8875 L957d 2006.

Sur la Toile

De vive voix (Livres audio) [Extraits]
Trou noir (Wikipédia)

Articles connexes

Reeves, Hubert. – Poussières d’étoiles. – Nouvelle édition mise à jour. – Paris : Seuil, 2008. – 191 p. – ISBN 978-02-097318-2. – Cote BAnQ 523.1 R3321p 2008. – [Citation ci-dessus, p. 152].

Séguin, Marc; Villeneuve, Benoît. – Astronomie et astrophysique. – 2e éd. – Montréal : ERPI, 2002. – xxii, 618 p. + cédérom. – ISBN 978-2-7613-1184-7. – Cote BAnQ : 520 S4563a 2002.

15 octobre 2010

Au bord de l’eau

The Water Margin (SB)

水滸傳

L’eau est agitée. Elle heurte violemment des roches. L’écume surgit. Une flotte de bateau de guerre à voile vogue vers la rive. Les passagers débarquent au quai. Ils arrivent au repaire des marais des Monts-Liang…

Tandis qu’un petit groupe de ces passagers enfourchent des chevaux et cavalent sur les hauteurs bien protégés, de joyeux buveurs trinquent dans la salle de l’Assemble-des-Preux. Pendant cette partie de plaisir, le réalisateur nous présente, en sous-titres, près d’une vingtaine de héros du repaire.

Un dialogue entre Song Jiang et Wu Yong nous introduit alors dans l’intrigue. À l’encontre du conseil de Wu Yong, le chef Chao Gai est allé s’enquérir de la situation à Da-ming avec quelques compagnons. Mais Wu Yong ne s’inquiète pas de ce qui peut se passer dans cette capitale du Nord. Il craint plutôt une autre place, le bourg de Zeng-tou.

Soudain, une bourrasque arrache une oriflamme…

Tel est le contenu du premier des 21 chapitres du film The Water Margin, réédité en 2006, à partir de l’original de 1972 produit par Shaw Brothers. Le film, au format panoramique, est en mandarin avec des sous-titres anglais.

La source du film provient d’un des plus célèbres récits de la Chine classique : Au bord de l’eau, de Shi Nai-an et Luo Guan-zhong. Édité au 14e siècle, l’ouvrage raconte des événements qui se sont déroulés au 12e siècle, à l’époque de l’empereur Hui-zong de la dynastie Song.

Le film met en vedette un grand nombre de protagonistes, comme c’est le cas dans les romans chinois. C’est un chef-d’œuvre cinématographique où les arts martiaux occupent une place prépondérante.


Références

Chang Cheh, dir. – The Water Margin. – Chatsworth (Californie) : Image Entertainment, 2006. – N° d'éditeur : ID3209XFDVD. – Cote BAnQ : ACT C5157w. – [DVD].

Shi Nai-an; Luo Guan-zhong. - Au bord de l'eau. – Avant-propos par Etiemble. – Texte traduit, présenté et annoté par Jacques Dars. – Paris : Gallimard, 2005 © 1978. – 2 vol. – ISBN 2-0701-0910-0 et 2-0701-0911-9. – Cote BAnQ : Shih S5557a.

Sur la Toile

Au bord de l’eau (Wikipédia)
Water Margin (About the DVD) (The New York Times)
Water Margin (Récit illustré)
Water Margin (Version intégrale du film en 12 séquences de 10 minutes chacune) (YouTube)

13 octobre 2010

Histoire de l’Amérique latine

Le professeur José del Pozo, néo-Québécois d’origine chilienne, nous présente une fresque aussi riche qu’étonnante du continent sud-américain depuis le Río Grande jusqu’à la Terre de Feu.

Il raconte l’histoire de l’Amérique latine et des Antilles en cinq séquences :

1825-1889 (époque oligarchique)
1890-1929 (timides avancements)
1930-1959 (populistes, militaires et oligarques)
1960-1989 (grande polarisation)
1990-2003 (problématiques)

Les différents chapitres abordent chaque période selon les thèmes suivants :

Le contexte international
L’économie
L’évolution sociale
Les formes de la vie politique
La culture
Synthèse

Plusieurs cartes, tableaux statistiques et illustrations enrichissent les explications de l’auteur tout au long de son exposé.

La conclusion de l’ouvrage présente certains éléments positifs, mais elle est globalement négative à cause de nombreux problèmes insolubles :

- l’aggravation des inégalités sociales
- l’ampleur de la population en situation de pauvreté
- le manque de solutions aux revendications des peuples autochtones
- l’incapacité ou le manque de volonté de faire justice dans les cas de violations des droits humains
- la persistance de la dette extérieure.

Les compléments de cet ouvrage en font un outil de référence remarquable :

Note sur les classes sociales en Amérique latine
Glossaire
Chronologie (1825-2003)
Bibliographie
Sources des illustrations
Index

Référence

Pozo, José del. – Histoire de l’Amérique latine et des Caraïbes de 1825 à nos jours. – Québec : Septentrion, 2004. – 398 p. – ISBN 2-89448-379-1. – Cote RBM (Bibliothèque Rosemont) : 980 P.

Sur la Toile

Ouvrages de référence (Amérique)

10 octobre 2010

La lecture chez les jeunes

La 9e édition du Guide annuel de l’École branchée présente un dossier exhaustif sur la lecture chez les jeunes à l’ère du numérique. Lucile Donnat, Marie-Christine Leblanc et Martine Rioux sont les auteures de ce dossier thématique.

Le premier article de ce dossier présente des statistiques sur la lecture traditionnelle sur papier et la lecture numérique sur les nouveaux médias électroniques. Une analyse des types diversifiés de lecture est ensuite présentée.

L’article suivant fait le lien entre la lecture et la culture dans le nouveau contexte technologique de la société actuelle. Les témoignages des profs Catherine Lapointe et Sylvain Bérubé viennent étayer ces comparaisons.

Le dossier présente ensuite les résultats d’une étude du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS) sur les principales motivations de lecture chez les jeunes : le plaisir, l’obligation, les devoirs. Par ailleurs, un sondage de l’École branchée rend compte des préférences de lecture : les bandes dessinées, les récits et les romans. Ces données sont complétées par les coups de cœur des jeunes lecteurs publiés chaque année par Communication-Jeunesse.

Le Plan d’action de la lecture à l’école du Ministère de l’Éducation et du Loisir et du Sport (MELS) est ensuite présenté : les cinq grands objectifs du plan, le rôle de la bibliothèque scolaire, l’aide financière aux écoles, le prix de reconnaissance J’ai la tête à lire, et les camps de lecture destinés aux enseignants.

Dans un article intitulé Comment apprend-on à lire?, Martine Rioux rappelle l’importance de la lecture et présente une critique des méthodes de lecture utilisées dans les écoles (décodage ou syllabique, déchiffrage ou globale). Selon plusieurs études, la méthode syllabique serait préférable bien que moins répandue dans nos écoles. Des ressources pour apprendre à lire et un témoignage de l’orthopédagogue Marielle Potvin complètent cet article.

Les articles suivants traitent du manuel scolaire, des livres numériques diffusés par De Marque, et des Éditions La courte échelle (entrevue avec Hélène Derome).

Marie D. Martel, conseillère en ressources documentaires, présente ensuite les trois axes des nouvelles bibliothèques destinées aux jeunes : la participation, la lecture et l’accès. À cet égard, le réseau des Bibliothèques publiques de Montréal (BPM) est cité en exemple : SOS Devoirs, Coup de poing. Un topo sur Le livre numérique en bibliothèque, par Martine Rioux, accompagne cet article.

Un répertoire de sites dédiés à la lecture pour les jeunes, à l’actualité de l’édition électronique et à l’achat de livres numériques complète le dossier.

Pour réussir à l’école

Le dossier sur la lecture du Guide annuel 2010-2011 est suivi des 500 sites pour réussir à l’école. Ces sites remarquables sont classés en 14 sections. On peut aussi accéder à ces ressources à partir de l’index des sites. Sur la Toile, l’accès à ce répertoire éducatif est gratuit. Par ailleurs, un cahier spécial sur des Ressources éducatives en ligne est inséré au milieu du Guide annuel. Ce cahier détachable est présenté par De Marque, éditeur de l’École branchée.

Cette riche publication annuelle est vendue pour la modique somme de 5,95 $. Alors, profitons-en!

Référence

Le Guide annuel 2010-2011 : 500 sites Web pour réussir à l’école (ISSN 1706-0907) peut être consulté à la Grande Bibliothèque, dans la Collection nationale (Revues, PER Z-10259).

Sur la Toile

Agrégateur ANEL - De Marque

Le moyen le plus simple pour permettre aux éditeurs québécois et canadiens-français de commercialiser leurs livres en formats numériques.

500 sites Web pour réussir à l’école (École branchée)

Une sélection rigoureuse de 500 sites Web : des sites de qualité, décrits et commentés, classés par discipline et par clientèle cible.

Coup de poing des livres qui ébranlent (BPM)

Coup de poing regroupe des albums destinés aux jeunes qui abordent des sujets délicats comme l’affirmation de soi, la différence, le deuil, la guerre, les troubles mentaux, la violence, le racisme ou la famille. Riche en émotion, cette sélection facilite l’échange et la réflexion. Elle requiert une médiation entre le jeune et l’adulte.

De Marque

Depuis sa fondation en 1990, De Marque rend disponibles des ressources éducatives numériques stimulant l’apprentissage et le développement de compétences.

Éditions La courte échelle (Littérature jeunesse francophone)

Éditions Grand Duc (Éditeur de manuels scolaires)

Entrepôt du livre numérique Québec Édition (De Marque)

Plus de 3 000 livres numériques québécois et canadiens-français offerts en librairie.

Je lis (Boutique de livres numériques)

Livres québécois (Les librairies indépendantes du Québec)

Plan d’action sur la lecture à l’école (MELS)

SOS Devoirs (BPM)

SOS Devoirs est développé et maintenu par les bibliothèques publiques de Montréal. SOS Devoirs vise à te guider vers des ressources de qualité qui sont attrayantes, appropriées pour ton âge et utiles aussi bien pour t'aider à l'école que pour satisfaire ta curiosité à l'égard du monde et des autres.

Formatic 2000  (Répertoire de sites)

Bandes dessinées
Bibliothèques virtuelles en éducation
Littérature francophone
Portail des jeunes

07 octobre 2010

La collection Que sais-je?

La collection Que sais-je? compte 3 800 titres par 2 500 auteurs. C’est l’une des principales bases de données internationales destinée au grand public.

Les abonnés de BAnQ ont accès gratuitement à cette prestigieuse collection des Presses universitaires de France (PUF). Après avoir accéder à son compte, il suffit de sélectionner la base de données CAIRN localisée dans les ressources en ligne du portail de BAnQ, puis de lancer une recherche avec les termes que sais-je.

A - Collection

Plusieurs modalités de recherche sont proposées pour la consultation de cette collection exhaustive :

- Accès par discipline :

Droit
Économie et gestion
Géographie
Histoire
Lettres et linguistique
Médecine
Philosophie
Psychologie
Sciences de l’information
Sciences et techniques
Sciences de l’éducation
Sciences politiques
Sociologie et société
Sport et société

- Accès par titres

- Accès par auteurs

- Ouvrages récemment ajoutés

B - Consultation

Les modalités d’affichage des pages de l’ouvrage sélectionné sont variées :

- sélectionner un chapitre dans le sommaire
- recherche par mots clés
- ajuster la taille des caractères
- ajuster sur la largeur ou la hauteur
- tourner à gauche ou à droite
- naviguer dans les pages du chapitre
- grille d’affichage des pages du chapitre
- afficher une ou deux pages
- afficher plein écran
- imprimer

Appréciation

L’accès gratuit à cette première encyclopédie de poche est assurément un grand avantage pour les recherches documentaires personnelles, scolaires ou académiques.

Sur la Toile

Presses universitaires de France (PUF)