Cette carte encyclopédique d'
Henri Abraham Châtelain a été téléversée sur l’encyclopédie
Wikipédia, le 21 janvier 2021, par le
Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). Comme une version de cette carte est offerte en haute résolution (8 201 × 4 973 pixels), nous pouvons observer ses éléments et des détails. Cela rend possibles la consultation et l’utilisation de cette carte à des fins pédagogiques.
Voyons les
principaux éléments de cette carte constituée de deux feuillets : titre, explorateurs, illustrations, commentaires, cartons, toponymie, topographie, typographie, projection et orientation, coordonnées géographiques, échelle, support et interprétation. Cette présentation est complétée par des
références : carte, gravure, documentation, biographies, actualité.
Titre
Le cartouche de titre est affiché au-dessus de la marge supérieure. On y trouve le titre (en caractères majuscules), le sous-titre (en caractères réguliers) et le sous sous-titre (en caractères italiques) du document cartographique :
- [titre] « Carte très curieuse de la mer du Sud, contenant des remarques nouvelles et très utiles non seulement sur les ports et îles de cette mer,
- [sous-titre] mais aussi sur les principaux pays de l’Amérique tant septentrionale que méridionale, avec les noms et la route des voyageurs par qui la découverte en a été faite.
- [sous sous-titre] Le tout pour l’intelligence des dissertations suivantes. »
La mer du Sud correspond à l’océan Pacifique et la mer du Nord correspond à l’océan Atlantique.
Les buts du cartographe sont explicites :
- illustrer et décrire les curiosités de l’océan Pacifique;
- localiser les repères utiles à la navigation, soit les îles et les ports du Pacifique;
- identifier et décrire en plus les principaux pays du continent américain;
- tracer les trajets suivis par les explorateurs européens;
- favoriser la compréhension des contenus documentaires insérés sur la carte.
Bien que le titre réfère à l’océan Pacifique, c’est bel et bien l’Amérique qui fait l’objet principal des « dissertations ». La carte est d’ailleurs centrée sur le Nouveau Monde, tandis que les autres continents sont partiellement représentés.
Explorateurs
Les portraits légendés de neufs explorateurs couvrent la partie inexplorée de l’Amérique du Nord : Christophe Colomb (1491), Amerigo Vespucci (1497), Olivier van Noort [Olivier du Nord] (1500), François Drac [Francis Drake] (1596), Ferdinand de Magellan (1620), Guillaume Schouten (1616), Jacques L’Hermitte (1624), René-Robert Cavelier De La Salle (1683) et Guillaume Dampierre [William Dampier] (1712). Un seul de ces personnages est relié directement à l’histoire de la Nouvelle-France : « René-Robert Cavelier de La Salle, de Rouen découvrit l’embouchure de la rivière Mississippi en l’an 1683 ».
Les grandes routes marchandes sont tracées sur la carte.
Océan Atlantique :
- Route du cap de Bonne-Espérance (1486)
- Route des îles des Antilles et du golfe du Mexique
- Route du détroit de Magellan et de Le Maire (1616)
- Route du golfe du Mexique
Océan Pacifique :
- Route de Magellan en 1520
- Route d’Olivier du Nord en 1600
- Route de Guillaume Schouten et de Jacob Le Maire en 1616
- Route de Jacques L’Hermitte en 1625
- Route de la hourque ou grand vaisseau qui va et revient tous les ans d’Acapulco aux Manilles.
Par ailleurs, le carton sur la Louisiane signale la découverte de l’embouchure du fleuve Mississippi par René-Robert Cavelier de La Salle (1683) et sa reconnaissance par Pierre Le Moyne d’Iberville (1698-1699).
Les nombreux dessins de navires mettent en évidence le moyen de transport utilisé par les explorateurs au cours de leurs expéditions.
Illustrations
Deux des trois images qui encadrent l’Amérique septentrionale sont célèbres :
Pêche des morues et
Manège et industrie des castors. Elles illustrent les ressources fauniques à l’origine de la colonisation d’exploitation en l’Amérique du Nord : les morues et les peaux de castor.
Au centre de la partie inférieure de l’océan Pacifique, plusieurs images ont trait aux Canadiens (nations iroquoiennes) : l'habitation (maisons longues), le mariage, les festins, la danse du calumet, les coutumes guerrières et la sépulture.
D’autres groupes humains sont représentés et identifiés : Mexicains, Péruviens, Espagnols et habitants des Mariannes (plongeurs).
Plusieurs autres images illustrent des métaux, des plantes, des animaux et des activités humaines en Amérique latine :
- or, argent;
- acajou, ananas, avocat, banane, cacaoyer, canne à sucre, cocotier, cotonnier en arbre, froment, goyavier, groseille rouge, indigo, manioc, melon d’eau, palmier, papayer, patate, rocou;
- aigle, brebis, crocodile, flamand, grand gosier, lamantin, oiseaux, opossum, perroquet, pingouin, pintade, poule d’eau, rat musqué, tabac, tatou, tortue, veau marin;
- débarquement des Espagnols à Veracruz (1519), Amérindiens préparant des cassaves (galettes à base de farine de manioc), mineurs au Potosí, chercheurs d’or, culture des cannes à sucre, cérémonie sacrificielle au grand temple de Mexico, premier baptême d’un Mexicain, travailleurs métallurgiques, chasseurs nocturnes, pêcheurs de tortues, râpage du manioc, transport de métaux précieux.
Les ressources latino-américaines par rapport à celles de l’Amérique du Nord sont nettement plus diversifiées et valorisées. Les activités exercées par les Autochtones et les Européens dans ces deux parties du continent américain sont aussi contrastées.
Commentaires
Les commentaires insérés sur la carte sont nombreux. Ils portent sur différents sujets, dont les trajets suivis par les explorateurs, les bancs de pêche, les découvertes, les prises de possession, les lieux pittoresques, la toponymie, les réseaux hydrographiques, les peuples africains et amérindiens, les délimitations géographiques, les événements historiques, etc.
À titre d’exemple, voyons des remarques relatives à la Nouvelle-France :
- explorateurs : « La Nouvelle-France fut découverte par les Français sous les règnes de Louis XII et François Ier, par les capitaines Thomas Aubert, Jean Verrazano et Jacques Cartier depuis 1504 jusqu’à l’an 1534. »
- découverte du fleuve Saint-Laurent : « Jacques Cartier découvrit l’île d’Anticosti en 1534 et en 1535 la grande rivière de Saint-Laurent. »
- toponymie : « Terre de Labrador, par les Espagnols, Nouvelle-Bretagne, par les Anglais, Estotilande, par les Danois, Canada septentrional, par les Français. Découverte l’an 1590 par Antoine Zen. »
La traite des Noirs est abordée dans les commentaires affichés sur le continent africain : « Le nombre d'esclaves qu'on transporte de ces pays en Amérique est inconcevable. » [Débutée au 16e siècle, dans le contexte de l'exploitation commerciale de la canne à sucre, elle est encore largement pratiquée au début du 18e siècle.]
Cartons
Les plans de plusieurs ports (fortifiés) figurent dans des cartons, la navigation transocéanique occupant une place majeure sur la carte de Châtelain :
- Afrique : Ceuta (et le détroit de Gibraltar), Cap de Bonne-Espérance (avec son relief);
- Amérique latine : Veracruz, Rio de Janeiro, La Havane, Rio de la Plata (Buenos Aires), La Conception, Valdive, Callao (Lima), Acapulco, Carthagène (et l’isthme de Panama);
- Amérique du Nord : Biloxi, Mobile (et l’embouchure du fleuve Mississippi sur le golfe du Mexique).
À ces cartons, ajoutons celui de la ville de Mexico « située au milieu et entre deux lacs ». Les principaux bâtiments et les grandes places publiques sont localisés sur le plan.
La destruction d’œuvres d’art autochtone par les Espagnols est illustrée dans la partie inférieure du carton sur Mexico.
Le carton sur le Rio de la Plata est encadré par deux personnages armés d’un mousquet et d’un bouclier. Ils se font face et les armoiries de leur bouclier respectif représentent le Portugal, à droite, et l’Espagne, à gauche. La rivalité entre ces royaumes est alors pacifique : les armes des protagonistes sont portées sur les épaules.
Le contenu du carton sur l'archipel des Mariannes est basé sur les données fournies par Charles Le Gobien, jésuite.
Sauf exception, les cartons contiennent une rose des vents, une légende, des éléments topographiques, ainsi qu’une ou plusieurs échelles.
Toponymie
Les toponymes sont abondants, notamment sur le continent américain. Un très grand nombre concernent les îles et les côtes, l’intérieur des terres étant généralement peu exploré ou inconnu. L'origine du nom « Pacifique » fait l'objet d'une longue explication.
Les océans et les mers sont identifiés, dont la mer Méditerranée, les océans Atlantique et Pacifique. Des baies (des Chaleurs, Hudson) et des golfes (Saint-Laurent, Mexique) sont aussi localisés. L’insularité de la Californie est commentée.
Les réseaux hydrographiques (dont les affluents et des lacs) sont bien identifiés et quelques fois commentés, par exemple ceux des fleuves Saint-Laurent et Mississippi (Nouvelle-France), du Nord (Mexique), Orénoque et La Madeleine (Terre Ferme), Amazone (Brésil), de la Plata (Uruguay et Paraguay). Plusieurs portages sont localisés, par exemple dans la région des Grands Lacs.
Les pays et régions sont distingués, par exemple les colonies européennes en Amérique du Nord : Nouvelle-France ou Canada, Acadie, Nouvelle-Angleterre, Nouvelle-York, Nouveau-Jersey, Pennsylvanie, Marielande, Virginie, Caroline, Floride, Louisiane, Nouvelle-Grenade ou Nouveau-Mexique.
Des nations autochtones sont localisées, par exemple : Inuits (Esquimaux), Etchemins, Algonquins, Iroquois, Miamis et Illinois.
Les divisions administratives (audiences) des colonies espagnoles septentrionales sont identifiées : Nouvelle-Galicie, Mexico et Guatemala. Les colonies espagnoles méridionales sont délimitées par des lignes pointillées : Terre Ferme (Nouvelle-Grenade et Guyane), Pérou, Paraguay, Uruguay Rio de la Plata, Chili, Terre magellanique. La colonie portugaise du Brésil est subdivisée en deux régions, les Côtes du Brésil et le Pays des amazones.
Un grand nombre de villes sont identifiées, surtout en Amérique latine. Les plus importantes sont illustrées par un symbole (édifices), par exemple Tadoussac, Québec, et Trois-Rivières dans la vallée laurentienne.
Les forts sont identifiés par la lettre X encadrée, par exemple : les forts français Sainte-Anne et Saint-Louis, ainsi que les forts anglais, au sud de la baie d’Hudson. Ces forts signalent la rivalité entre les empires français et anglais. Toutefois, les territoires cédés à l’Angleterre par la France à la suite du Traité d’Utrecht (1713) ne sont pas délimités.
Topographie
La carte et les cartons ne contiennent pas de légende sur les signes topographiques. Toutefois, ceux-ci sont illustrés de diverses façons : banc, récif, sable, terre inondée, marécage, lagune, champ cultivé, marais salant, prairie, forêt, rocher, construction, mine, montagne.
Plusieurs de ces sigles signalent des dangers aux navigateurs. Par exemple, au sud-est des îles de Bahamas, un grand sigle en forme de losange intitulé « Ouvre l’œil ou Mouchoir carré ». Les récifs coralliens situés au large de Los Abrolhos (Brésil) sont signalés par un grand sigle de forme ovale et l'avertissement « Ouvre l’œil ».
Typographie
Plusieurs tailles et polices de caractères sont utilisées, mais pas toujours d’une façon uniforme pour une même catégorie d’entités spatiales. À titre d’exemple :
- océans : Mer du Nord, Océan méridional, Mer du Sud;
- continent : Amérique septentrionale, Amérique méridionale;
- régions autochtones : Algonquins, Hurons;
- régions de la Nouvelle-France : Acadie, Gaspésie, Saguenay, Canada, Louisiane;
- établissements français : Tadoussac, Beauport, Québec, Trois-Rivières, Montréal;
- colonies anglaises : Virginie, Caroline.
Projection et orientation
La projection cartographique n’est pas spécifiée.
Deux roses des vents situées sur l’équateur indiquent que la carte est orientée vers le nord géographique. Les plans figurant dans les cartons ont diverses orientations indiquées selon leur rose des vents respective.
Coordonnées géographiques
La carte n’est pas quadrillée, mais les coordonnées géographiques sont inscrites dans le contour. Les latitudes et les longitudes sont indiquées par intervalle de 5 degrés. Les latitudes des tropiques du Cancer et du Capricorne sont indiquées par des lignes parallèles vides. Tout comme l’équateur, le méridien d’origine est tracé à l’intérieur de la carte : « Premier méridien que les Français font passer par l’Île de Fer » [depuis une ordonnance de Louis XIII en 1634].
Échelles
L’échelle de la carte n’est pas indiquée. Par contre, des échelles en lieues de France et d’Espagne sont insérées dans des cartons.
Support
Le cartouche de titre contient seulement le titre de la carte, sans les indications habituelles sur l’auteur, la dédicace, les sources documentaires, la date de publication, l’éditeur et la ville d’édition.
La notice bibliographique du MNBAQ indique que cette carte gravée (eau-forte et burin), mesurant 90 x 146,5 cm, a été publiée en 1719 à Amsterdam (Pays-Bas).
Les deux feuillets de la
Carte très curieuse de la mer du Sud figurent dans le tome VI de l’
Atlas historique publié par Henri Abraham Châtelain. Selon la page frontispice du volume, les « dissertations » contenues dans ce tome ont été rédigées par Nicolas Gueudeville et le volume a été édité Chez L’Honoré et Châtelain Libraires.
Interprétation
Éditée un peu plus de deux siècles après la
découverte de l’Amérique, selon la terminologie de l’historiographie traditionnelle, la
Carte très curieuse de la mer du Sud contient une synthèse remarquable des
curiosités américaines appréciées par les Européens. Elle rend hommage aux explorateurs européens qui ont traversé les océans et exploré de nouvelles terres insulaires et continentales
La carte présente une vision européenne du monde, une vision mercantile et chrétienne. Ce point de vue est décrit et dénoncé dans l’
Atlas historique : « Mais quoique l’avarice et l’avidité du gain aient fait parcourir l’Asie et l’Afrique, ce n’était rien en comparaison de l’Amérique. Depuis qu’on a connu ce vaste continent, avec quelle ardeur n’a-t-on point tâché d’en profiter ? On peut dire sans exagération qu’il est venu de là des richesses immenses. Il ne pouvait peut-être arriver aux Naturels du pays un plus grand malheur que cette découverte : on leur a ôté, en les mettant sous le joug, le plus précieux de tous les biens, je veux dire la liberté. Pillés, dépouillés, on a exercé contre eux des cruautés horribles. Enfin, ces pauvres mortels dont le crime était d’être nés, sans le savoir, les dépositaires des trésors de la nature, éprouvent les effets les plus funestes, les plus criants, de l’injustice, de la violence. Et pendant qu’on faisait sonner bien haut le zèle évangélique pour travailler au salut éternel de ces nations, on les traitait d’une manière anti-chrétienne et tout opposé à la morale de l’Évangile. Et cela pourquoi ? Parce qu’ils employaient les moyens légitimes pour défendre leurs droits naturels. » (Introduction du chapitre intitulé
Dissertation générale sur l’Amérique, p. 75)
Publiée au début du siècle des Lumières, la carte reflète aussi la soif de connaissance des Européens, notamment au sujet du Nouveau Monde, de ses peuples et de ses ressources naturelles. Ce besoin séculaire de savoir est d’ailleurs souligné dans la phrase initiale de l’
Atlas historique : « Il est si naturel de vouloir connaître le monde que ce désir a été de tous les siècles et de tous les pays. » Trois siècles plus tard,
La Saga des Béothuks en fait état: « Les Béothuks étaient
les vrais hommes. Les vrais hommes ont toujours des choses à apprendre. Ils sont éternels par leur besoin de savoir, de connaître, de donner.» (*)
La
Carte très curieuse de la mer du Sud pourrait faire l’objet d’une analyse en profondeur en étudiant d’une façon exhaustive la vie et l’œuvre d’Henri Abraham Châtelain, la genèse de cette carte dans le contexte historique de son époque et de l’évolution de la cartographie à travers les âges. Elle pourrait aussi être analysée sous l’angle des nouvelles interprétations contemporaines des cartes anciennes et modernes.
RÉFÉRENCES
A - Carte
1719 - Carte très curieuse de la mer du Sud (Henri Abraham Châtelain) /
Wikipédia -
MNBAQ.
Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) /
Nathalie Thibault, conservatrice des archives, responsable de la gestion documentaire et de la diffusion numérique des collections, récipiendaire du Prix Manon-Bourget 2016 (volet professionnel) de l'APTDQ;
Microblogue.
B - Gravure
La gravure en taille douce (Musée lorrain)
Techniques de la gravure (Maxime Préaud) (BnF)
C - Documentation
Atlas historique / Tome VI (Henri Abraham Châtelain) (Gallica/BnF) [Extraits reproduits en français moderne dans ce billet] /
Carte tres curieuse de la mer du Sud : vues 223 et 226.
Le site commercial
Carta Historica présente une biographie d’Henri Abraham Châtelain et une description de son
Atlas historique (genèse, contenu, survol, cartes) / Auteur cité :
Ronald Vere Tooley (1898-1986) (Wikipedia).
Litalien, Raymonde; Palomino, Jean-François; Vaugeois, Denis. - La mesure d’un continent: atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. - Québec: Septentrion, 2008. - 300p. - ISBN 978-2-89448-549-1. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ : 911.7 L et GA/401/L583/2008 RSV. -
Prêt numérique.
La
Carte tres curieuse de la mer du Sud (1732) est reproduite aux pages 142-143. Elle provient des collections du
Musée Steward. La carte est légendée par Jean-François Palomino. Selon le cartothécaire de
BAnQ, cette carte témoigne entre autres de la popularité des cabinets de curiosités à cette époque. Les illustrations intitulées
Pêche des morues et
Manège et industrie des castors sont reproduites respectivement aux pages 12 et 13.
Grammaire de la carte (Claude Trudel). - Le livre présente les principaux éléments constitutifs de la carte en vue de favoriser l’observation, l’étude ou l’analyse d’anciennes cartes géographiques.
(*) Assiniwi, Bernard. - La Saga des Béothuks. - Montréal/Arles : Leméac/Actes Sud, 1996. - P. 230. - Dans Gatti, Maurizio. - Littérature amérindienne du Québec. Écrits de langue française. - Préface de Robert Lalonde. - Nouvelle édition revue et augmentée. - Montréal : Bibliothèque québécoise, 2016. - 313p. - ISBN 978-2-89406-305-7. - [Citation, p. 138, et profil de l'auteur Bernard Assiniwi (1935-2000), p. 244-246]. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ : ASS Ber sa et C843.54 A8483s 2016.
D - Biographies
Thomas Aubert (Gustave Lanctot) (DBC)
Jean Cabot (Jean Cabota) (c.1450-c.1498-1508) (R. A. Skelton) (DBC)
Jacques Cartier (1491-1557) (Marcel Trudel) (DBC)
René-Robert Cavelier De La Salle (1643-1687) (Céline Dupré) (DBC)
Henri Abraham Châtelain (1684-1743) (Carta Historica)
Christophe Colomb (1451-1506) (Wikipédia)
Hernán Cortés (1485-1547) (Wikipédia)
Guillaume Dampierre (William Dampier) (1651-1715) (Wikipédia)
François Darc (Francis Drake) (1540-1596) (Wikipédia)
Vasco de Gama (Vasques de Gama) (c.1460 ou 1469-1524) (Wikipédia)
Anthony de la Roché (?-1675) (Wikipédia)
Guillaume Delisle (1675-1726) (Wikipédia)
Alonso Fernández de Lugo (1456-1525) (Ferdinand Lugo) (Wikipédia)
Ferdinand de Magellan (1480-1521) (Wikipédia)
Sebald de Weert (1567-1603) (Wikipédia)
Bartolomeu Dias (Bartelemy Dioz) (1450-1500) (Wikipédia)
Nicolas Gueudeville (1652-1721) (Wikipédia)
Jacques L'Hermite (1582-1524) (Wikipédia)
Charles Le Gobien (1652-1708) (Wikipédia)
Jacob Le Maire (c.1585-1616) (Wikipédia)
Pierre Le Moyne d’Iberville (1661-1706) (Bernard Pothier) (DBC)
Robert Machin (14e siècle) (Wikipedia)
Moctezuma (1466-1520) (Wikipédia)
Guillaume Schouten (Willem Schouten) (1567-1625) (Wikipédia)
Olivier van Noort (Olivier du Nord) (1558-1627) (Wikipédia)
Jean Verrazzano (Giovanni da Verrazzano) (William F. E. Morley) (DBC)
Amerigo Vespucci (1454-1512) (Wikipédia)
João Gonçalves Zarco (Ican Zarco) (c.1390-1471) (BookWiki)
Antoine Zen (Antonio Zeno) (14e siècle) (Wikipédia)
E - Actualité
L’historien Jean-François Nadeau évoque la conquête espagnole du Mexique et la pratique du cannibalisme dans sa chronique intitulée
Manger l’autre (
Le Devoir, 25 janvier 2021).