31 mai 2013

Des mots et des tournures

Le professeur Jean-Claude Forget présente, dans un nouveau recueil captivant et amusant, l’origine et la signification de 400 expressions idiomatiques.

Chaque expression fait l’objet d’une courte définition et d’un exposé plus ou moins long où l’on retrouve son étymologie. Des citations agrémentent les articles.

Citons quelques expressions reliées à l’actualité politique :

Accepter/verser un pot-de-vin
À huis clos
À tour de rôle
Découvrir le pot aux roses
Donner le coup de grâce
Être dans de beaux draps
Être le bouc émissaire
Être sur la sellette
Faire chanter quelqu’un
Faire la grève
Graisser la patte de quelqu’un
Lune de miel
Ouvrir une boîte de Pandore
Parler une langue de bois
Piper les dés
Raconter des salades
Souffler le chaud et le froid

L’ouvrage est complété par une bibliographie, une liste des rubriques et un index.

Référence

Forget, Jean-Claude. – Des mots et des tournures. – Montréal : Les Éditions de l’Homme, 2012. – 302p. – (Le bon mot). – ISBN 978-2-7619-3253-0. – BAnQ et Bibliothèques de Montréal : 448 F721d 2012.

Définition

Expression idiomatique : expression propre à une langue et dont le sens ne peut être déduit de ses morphèmes. (Antidote 8)

27 mai 2013

Introduction à l’œuvre de Michel Freitag

Le livre Sociologie dialectique de Jean-François Filion, professeur de sociologie à l’UQAM et auteur d’écrits philosophiques, nous introduit dans l’œuvre du sociologue et philosophe Michel Freitag (1935-2009).

Le livre de Jean-François Filion porte principalement sur les deux premiers volumes de Dialectique et société et il ne réfère à d’autres travaux que pour préciser certains aspects de mon ouvrage principal. La synthèse qu’il en donne touche au cœur de l’épistémologique et méthodologique de ma démarche et, par sa pénétration conceptuelle autant que par sa concision, elle fournit non seulement une excellente initiation, mais elle participe aussi directement au développement de cette pensée dialectique dans laquelle elle s’insère. (Michel Freitag) [Note]

L’ouvrage compte deux parties : Le rapport d’objectivation symbolique et La société. Précédé d’une table des matières détaillée, d’un avant-propos et d’une introduction, le corps de l’ouvrage est complété par une conclusion, une postface de Michel Freitag et une bibliographie exhaustive. Celle-ci est constituée de trois volets : Livres de Michel Freitag, Articles de Michel Freitag, Bibliographie générale. L’exposé est illustré par plusieurs schémas. De nombreuses notes et références sont insérées en bas de page.

Chaque partie est subdivisée en trois chapitres :

Le rapport d’objectivation symbolique

1° La crise épistémologique des sciences et l’alternative dialectique

2° Ontologie et sociologie : pour un réalisme dialectique

3° Le rapport d’objectivation symbolique et la synthèse théorie/pratique

La société

4° Le mode de reproduction culturel-symbolique

5° Le mode de reproduction politico-institutionnel

6° Le mode de reproduction décisionnel-opérationnel

La lecture de l’ouvrage est aussi plaisante qu’instructive. Par ailleurs, la mise en page du texte et des schémas est remarquable. Bref, un livre de référence exemplaire!

Référence

Filion, Jean-François. – Sociologie dialectique. Introduction à l’œuvre de Michel Freitag. – Postface de Michel Freitag. – Montréal : Nota bene, 2006. – 334p. – (Société). – ISBN 2-89518-251-5. – BAnQ : 301.092 F482s 2006. – [Citation de Michel Freitag, p. 301]. – [Ouvrage recommandé par Guy Rocher dans son Introduction à la sociologie générale].

[Note] L’ouvrage de Jean-François Filion porte sur les deux premiers volumes de la première édition de Dialectique et société (1986). Dans la réédition courante de Dialectique et société, le premier volume a été scindé en deux. Dans ce nouveau contexte, l’étude de Filion porte dès lors sur les trois premiers volumes de Dialectique et société (2011-2013) : La connaissance sociologique (volume 1), Introduction à une théorie générale du symbolisme (volume 2), et Culture, pouvoir, contrôle (volume 3). Par ailleurs, les autres volumes seront publiés sous les titres suivants : Le sens de l’histoire et les dialectiques concrètes de développement des sociétés (volume 4), et La question de la méthode dans la connaissance compréhensive (volume 5).

Sur la Toile

De la terreur nazie au meilleur des mondes cybernétique (Réflexions sociologiques sur les tendances totalitaires de notre époque) - (Michel Freitag, Arguments, 2002)

L’œuvre de Michel Freitag dans la théorie contemporaine (Introduction au texte de Michel Freitag « L’avenir de la société : globalisation ou mondialisation ? ») - (Daniel Dagenais, SociologieS, 2010)

L’avenir de la société : globalisation ou mondialisation ? (L’enjeu d’une théorie sociale unificatrice : sociologie critique ou théorisation systémique positive ?) - (Michel Freitag, Société, 2004 et SociologieS, 2010)

Judith Vienneau rencontre Michel Freitag, sociologue et philosophe (Vithèque, 2004, 140 min)

Michel Freitag trace admirablement le rôle de l'intellectuel dans la société, de la Grèce antique à nos jours. Il soutient aussi que l'intellectuel ne peut plus se définir par l'espace où il était reconnu avant, soit l'espace public. Il doit donc se reconvertir quelque part, comme dans les institutions d'enseignement et dans les mouvements de contestation pour porter secours à la dérive du monde contemporain. Celui-ci aborde également la question du risque de s'enfermer dans des dogmes pour l'intellectuel et voit plutôt dans les théories des chances d'ouverture sur l'universel.

Questions à Michel Freitag (Aspects sociologiques, 2006)

C’est dans le cadre du séminaire gradué d’hiver 2005, La sociologie dialectique de Michel Freitag que ces questions ont été adressées à l’auteur, par le collectif d’étudiants suivant : Vincent Bélanger, Édith Boutin, Sébastien Côté, Marie Gagné, Daniel Landry, Jo Letarte, François L’Italien, Jean-Michel Marcoux, Olivier Martin, Jean-François Tremblay, Kathleen Wilson. Nous remercions Gilles gagné de sa collaboration.

Une brève présentation de la sociologie de Michel Freitag (Manfred Bischoff, Économie et Solidarités, 2008)

Essai d’interprétation de la théorie de Michel Freitag sur le capitalisme et la postmodernité (Du capitalisme industriel à la révolution mangériale et organisationnelle) – (Marc-André Gauthier,2010)

Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en sociologie pour l’obtention du grade de Maître ès arts (M.A.)

Article connexe

Dialectique et société | Genèse

23 mai 2013

Guides sur le Galaxy S4

Le tout nouveau cellulaire Samsung Galaxy S4 connaît une grande popularité. Voici des guides pratiques portant sur ce téléphone intelligent.

Guides d’initiation

Le Guide d’utilisation fourni par Samsung et l’application Aide préinstallée sur le mobile sont les premiers documents à consulter.

Le Guide d’utilisation constitue une introduction à l’appareil : Généralités, Description du téléphone, Mise en route, Communication, Divertissement, Données personnelles, Internet, Connectivité, Outils, Paramètres, Résolution des problèmes, Renseignements sur la santé et la sécurité, Garantie du fabricant.

L’application Aide contient les rubriques suivantes : Info base, Applications, Paramètres, Aide en ligne, Accessoires disponibles, Mouvement, Appareil photo, Group Play, Album d’art, S Health.

Guide exhaustif

La maison d’édition BDM vient de publier The Definitive Guide to Samsung Galaxy. Les explications sont regroupées sous les rubriques suivantes :

- généralités | système d’exploitation Android, caractéristiques des cellulaires Galaxy, touches, écran tactile, comptes Google et Samsung;

- mise en route | configuration du cellulaire, téléphonie, messagerie, sans-fil, modes de connexion, courriel, navigation sur la Toile, rechercher, contacts, barre et écran de notifications, horloge et alertes;

- personnalisation | fond d’écran, sonneries et alertes, raccourcis, dossiers, écrans de veille, sécurité;

- médias et divertissements | caméra, radio FM, films et émissions télévisées, YouTube, boutiques d’applications, liseuse, musique, agrégateur Flipboard, réseaux sociaux;

- outils et utilitaires | applications Google Maps, S Mémo, Calendrier, Voix et Google Drive; économiser l’énergie; sauvegarder et réinitialiser;

- applications | descriptions des meilleurs jeux payants et répertoire des 100 meilleures applications gratuites.

Un lexique complète le guide.

Guide complémentaire

Les maisons d’édition vont sûrement publier bientôt des livres sur le tout nouveau Galaxy S4 [voir Références supplémentaires ajoutées ci-dessous]. En attendant, on peut consulter avec profit l’excellent guide visuel d’Alexandre Boni et Nicolas Stemart : Samsung Galaxy SIII, aux Éditions Micro Application.

Les explications exhaustives sur le mobile sont abordées sous une dizaine de thèmes : découverte, applications, personnalisation, téléphonie, Internet, courriel, photographier et filmer, musique et vidéos, réseaux sociaux, navigation. L’ouvrage est complété par un index et les crédits.

Chaque chapitre est ainsi constitué : numéro et titre, introduction, illustrations légendées par des explications pas à pas, astuce. La plupart des chapitres sont affichés sur une double page, mais quelques-uns comptent un plus grand nombre de pages.

Applications

La boutique Google Play offre plus de 700 000 applications, dont un bon nombre sont gratuites. La boutique Samsung Apps propose également des applications.

Notons quelques applications de base, dont plusieurs sont préinstallées sur le mobile : Aide, AK Notepad, Aldiko, Appareil photo, Calculatrice, Calendrier, Contacts, Courriel, Dropbox, Galerie, Horloge, Internet, Maps, Météo, Musique, Paramètres, Play Store, Polaris Office 5, Téléphone, 3G Watchdog (ou Vidéotron consommation mobile), Solo PDF Reader, TripAdviser, Vidéotron trouve-tout, YouTube.

Références

Russ, Ware, dir. – The Definitive Guide to Samsung Galaxy. – West Drayton (Angleterre) : Black Dog Media, 2013. – 162p. – (BDM’s Essential Guide to Android, n° 7). – ISSN 2047-1599. – [La Grande Bibliothèque n’est pas encore abonnée à ce périodique informatique].

Boni, Alexandre; Stemart, Nicolas. – Samsung Galaxy SIII. – Paris : Micro Application (MA), 2013. – 256p. – (100 % visuel). – ISBN 978-2-822-401937. – BAnQ : 004.1675 S1933b 2013. – [Les Bibliothèques de Montréal et la Grande Bibliothèque possèdent plusieurs autres guides sur les téléphones intelligents de Samsung].

Références supplémentaires (20 12 2013) :

Beuzit, Patrick. – Le livre du Samsung Galaxy S4 et S4 mini. – Paris : First Interactive, 2013. – ISBN 978-2-7540-5421-8. – BAnQ : à venir.

Corjon, Sylvain. – Maîtriser votre Samsung Galaxy S4 comme un pro! – Paris : Dunod, 2013. X-180p. – ISBN 978-2-1005-9847-2. – BAnQ : 004.1675 S1933c 2013 23.

Filluzeau, Alexandre. – Samsung Galaxy S4. – Paris : Pearson, 2013. – 176p. – ISBN 978-2-7440-9538-2. – BAnQ : 004.1675 S1933f 2013.

Hughes, Bill. – Samsung Galaxy S4 pour les nuls. – Paris : First Interactive, 2013. – ISBN 978-2-7540-5412-6. – BAnQ : 004.1675 S1933f 2013.

Langlois, Sébastien et al. – Samsung Galaxy S4 : découvrir, apprivoiser, maîtriser. – Paris : Oracom, 2013. – 155p. – ISBN 978-2-3614-5128-8. – BAnQ : nouveauté.

Lilen, Henri. – Galaxy S4 et S4 mini. – Paris : First, 2013. – 208p. – ISBN 978-2-7540-5409-6. – BAnQ : 004.1675 S1933L 2013.

Sur la Toile

Galaxy S4 (Tutoriels) (Samsung)
Samsung Galaxy S4 (Vidéotron)
Galaxy S4 (Actualités)
Galaxyactu (Blogue d’Aldajuste Marsden)

Livre numérique gratuit

Applications Android propose une sélection de plus de 850 applications gratuites en français. Livre offert sous plusieurs formats, dont epub et pdf.

19 mai 2013

Guide sur Netvibes

Netvibes permet de créer un portail personnalisé. Les intitulés des composantes interactives peuvent être définis en français, mais les tutoriels et certains termes de l’interface sont en anglais. Des tutoriels en français sont proposés en fin d’article.

L’agrégateur Netvibes propose trois versions, dont une gratuite.

Les composantes de Netvibes s’imbriquent les unes dans les autres. Elles sont structurées d’une façon hiérarchique : tableau de bord > onglets > modules > éléments. Plusieurs modèles d’affichage du portail sont proposés.

Exemple

Le portail peut afficher plusieurs tableaux de bord (dashboards), privés ou publics. À titre d’exemple, créons un tableau de bord public intitulé Portail monde bibliothèque :

Le tableau de bord peut contenir un nombre variable d’onglets : Actualités, Archives, Bibliothèques, Blogues, Catalogues, Collections numériques, Livrels, Livres sonores.

Chacun des onglets peut contenir un nombre variable de modules. Par exemple, l’onglet Actualités comptent quatre modules : Nouvelles, Blogues, Vidéos, Réseaux sociaux.

Les éléments constitutifs de chaque module peuvent être paramétrés : titre du module, format d’affichage, nombre d’articles affichés, etc. Par exemple, un module en couleur Note introduit chacun des signets.

Fonctionnement

Les tableaux de bord sont créés depuis la barre de menu située en haut de l’écran : Dashboards > Nouveau… Des modalités de gestion sont proposées. Exemple : Portail monde bibliothèque.

Il est possible d’ajouter et de paramétrer de nouveaux onglets en cliquant sur le signe [+] situé à la droite de la ligne des onglets. Deux options sont offertes : 1° créer un onglet contenant des modules trouvés automatiquement sur la Toile (ex. : Actualités); 2° créer un onglet sous lequel l’utilisateur va insérer les modules de son choix (ex. : Archives, Bibliothèques, Blogues, Catalogues, Collections numériques, Livrels, Livres sonores).

Les sources informatives des modules sont accessibles depuis le bouton vert [+ Ajouter du contenu] situé dans le coin supérieur gauche de l’écran :

- Q Chercher des applications (widgets) | Recherche d’applications sur la Toile

- Explorer les catégories | Sélection d’applications corporatives comme Bibliothèques, Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèques de Montréal

- Applications essentielles | Sélection d’applications ouvertes comme Notes, Liens

- Ajouter un fil d’actualisation (flux) | Saisir l’adresse d’un fil d’actualisation comme pour Iconographie (Collection d’images de BAnQ) et Trouvailles (blogue personnel dédié à BAnQ).

Les icônes adjacentes au titre d’un module offrent plusieurs possibilités : options (couleur du fond, déplacement, duplication), rafraîchir (articles plus récents), partager (réseaux sociaux, courriel, lien permanent), éditer (paramètres du module) et supprimer le module (fermer).

Les premiers pas sur Netvibes peuvent être ardus, mais la pratique rend conviviale l’utilisation de cet outil de veille électronique.

Références

Genuer, Dominique. – Les dossiers documentaires à l’heure du numérique. – Paris : Klog, 2012. – 124p. – ISBN 978-2-9539459-5-9. – BAnQ : 025 G341d 2012. – [Tutoriel sur Netvibes : p. 89-105].

Sur la Toile

Netvibes (Site officiel)

Créer un portail avec Netvibes (Académie de Versailles)
Netvibes, comment ça marche? (Vidéo)
Netvibes et le Web 2.0 (Diapositives)
Tutoriels Netvibes pour une utilisation en contexte pédagogique (Savoir CDI)
Utiliser Netvibes : portail personnel de liens (IUFM Aix-Marseille)

15 mai 2013

Dialectique et société | Genèse

Les Éditions Liber ont entrepris la réédition en cinq volumes de Dialectique et société de Michel Freitag (1935-2009), philosophe et sociologue québécois d’origine suisse. Les deux premiers volumes, révisés par l’auteur peu de temps avant son décès, sont parus en 2011. Le troisième vient d’être publié.

L’éminent professeur de l’UQAM esquisse au début du premier volume la genèse de son opus magnum portant sur sa théorie sociologique générale. Les jalons de cette genèse sont présentés à rebours dans la présentation de la deuxième édition (2009) et la présentation de la première édition (1986), la source de ces éditions étant sa thèse de 1973, ainsi que dans l’introduction.

La présentation de la seconde édition est constituée de quatre volets.

[1] L’auteur justifie d’abord cette réédition qui couronne plus de trente ans d’enseignement de la sociologie et de publications d’écrits théoriques. L’épuisement de la première édition et l’intérêt manifesté par les étudiants québécois envers sa théorie, d’une part, et la pertinence d’une remise en question des sciences sociales contemporaines, d’autre part, valent la peine de rééditer les fondements de sa démarche.

[2] La conjoncture favorise une renaissance de la théorie générale sous une forme critique. L’histoire des sciences sociales témoigne de cette situation. L’auteur évoque des séquences contrastées : la construction des États-nations modernes avec ses concepts de société et d’idéologie; la mondialisation actuelle avec sa théorie pragmatique de la connaissance et son régime économique capitaliste; la survie anticipée de la vie collective par la suprématie du politique sur l’économique et de la pensée sur l’action.

[3] Les assises de sa théorie sociologique générale sont envisagées dans un double contexte : la crise de la postmodernité déjà perceptible en 1986, voire depuis 1945; le processus pédagogique d’élaboration de sa théorie depuis la préparation de sa thèse en 1973 et ses développements au cours de sa carrière universitaire.

[4] L’auteur explique pourquoi son livre initial Introduction à une théorie générale du symbolisme (1986) a été scindé en deux pour la réédition revue et augmentée de 2011, sous les titres La connaissance sociologique (volume 1) et Introduction à une théorie générale du symbolisme (volume 2). Il évoque ensuite sa révision des volumes suivants, mais son décès à l’âge de 74 ans mettra fin à ce projet.

Cette présentation de la deuxième édition est complétée par des remerciements, notamment envers les collaborateurs de la revue Société et les personnes ayant contribué au rayonnement de la théorie sociologique et critique.

La présentation de la première édition compte deux parties.

[1] Le but est d’abord abordé. Le projet de Didactique et société porte sur l’élaboration d’une théorie générale de la société, un genre peu développé au cours des dernières décennies. Cette vision synthétique est nécessaire face au mouvement actuel d’opérationnalisation de la connaissance. La démarche suivie s’inspire d’une critique épistémologique appuyée sur le rejet du modèle utilitariste dans les sciences sociales.

Les objets respectifs des trois premiers volumes sont ensuite présentés : « l’action humaine ou la pratique comprise dans sa dimension symbolique et significative, la société appréhendée dans ses modalités structurelles de cohésion et d’intégration, et enfin l’historicité saisie au niveau de ses dialectiques concrètes de production ». Puis celui du quatrième volume : « l’examen des problèmes méthodologiques par l’approche dialectique de la réalité sociale-historique ». Enfin, le cinquième volume aura pour objet « les mutations qui sont en cours dans les sociétés contemporaines ».

[2] L’édition de 1986 reprend pour l’essentiel la thèse de 1973 également intitulée Dialectique et société. Cette thèse a été écrite dans l’ignorance du courant philosophique de la pensée critique de l’École de Francfort alors peu connu en France. Toutefois, des notes, des précisions, des développements visant une meilleure compréhension et quelques momifications plus importantes ont été ajoutés. Par ailleurs, une nouvelle introduction a été substituée. Une critique de la « pensée de gauche » termine l’exposé.

Cette présentation de la première édition est complétée par les remerciements de l’auteur envers quatre collègues universitaires, deux doctorants uqamiens, ses parents et sa femme.

La brève introduction de Dialectique et société rappelle le contexte initial de son élaboration, soit le déclin sinon l’abandon de la théorie sociologique générale. L’auteur a voulu précisément reformuler cette théorie sur une base épistémologique solide. Sa démarche s’est déroulée au cours de ses études et de ses nombreuses années d’enseignement de l’épistémologie et de la méthodologie des sciences sociales, ainsi que des classiques de la sociologie. Au lieu de partir des problèmes débattus dans le passé, comme dans sa thèse de 1973, l’édition de 1986 porte sur la situation contemporaine, celle de la crise générale de la modernité.

Dialectique et société est le fruit de plusieurs décennies d’études, de réflexions, de cours, de discussions, d’écritures et de réécritures. Une œuvre d’une lecture difficile, au dire même de son auteur, mais combien vivifiante.

Contexte

Je me suis intéressé à Michel Freitag à la suite d’une recommandation de lecture formulée par le porte-parole étudiant Gabriel Nadeau-Dubois: Le naufrage de l’université. Plus tard, toujours sur son microblogue, le jeune militant a désigné Michel Freitag comme son penseur favori :

- Gabriel Nadeau-Dubois : Admis en philosophie à l'Université de Montréal. Enfin, une bonne nouvelle!

- Guillaume Wagner : Ton philosophe favori Gabriel?

- Gabriel Nadeau-Dubois : Les philosophes, c'est pas comme la crème glacée. Difficile de déterminer un "favori"!

- Guillaume Wagner : T'as le droit à plusieurs ;) Moi: Nietzsche, Russell et le côté délinquant de Diogène.

- Gabriel Nadeau-Dubois : Ouin. J'aurais tendance à dire Michel Freitag, mais les philosophes le traitent de sociologue et vice-versa.

(Conversation sur le microblogue de Gabriel Nadeau-Dubois, le 11 décembre 2012)

Référence

Freitag, Michel. – Dialectique et société. – Volume 1 - La connaissance sociologique. Prolégomènes épistémologiques à l’étude de la société. – Montréal : Liber, 2011. – 362p. – ISBN 978-2-89578-197-4. – BAnQ : 301 F8665d 2011 - v.1. – [L’édition scientifique de ce volume a été assumée par Manfred Bischoff].

Freitag, Michel. – Dialectique et société. – Volume 2 - Introduction à une théorie générale du symbolisme. – Montréal : Liber, 2011. – 484p. – ISBN 978-2-89578-270-4. – BAnQ : 301 F8665d 2011 - v.2. – [L’édition scientifique de ce volume a été assumée par Michel Lalonde].

Freitag, Michel. – Dialectique et société. – Volume 3 - Culture, pouvoir, contrôle. Les modes de reproduction formels de la société. – Montréal : Liber, 2013. – 491p. – ISBN 978-2-89578-390-9. – BAnQ : 301 F8665d 2011 - v.3.

À paraître :

Freitag, Michel. – Dialectique et société. – Volume 4 - Le sens de l’histoire et les dialectiques concrètes de développement des sociétés.

Freitag, Michel. – Dialectique et société. – Volume 5 - La question de la méthode dans la connaissance compréhensive.

Articles connexes

Le naufrage de l’université
Comprendre Habermas
Les jeunes d’aujourd’hui
Introduction à la sociologie générale
L’école de Francfort

13 mai 2013

La société invisible

Le professeur de philosophe Daniel Innerarity propose des clés pour comprendre le 21e siècle.

Dans son introduction, l’auteur présente d’abord son but : la recherche du sens et de l’intelligibilité du monde actuel. Il explique ensuite comment la complexité du monde contemporain rend invisible la société.

L’essai est divisé en trois parties.

Les chapitres de la première partie porte sur les manières d’observer la société. L’auteur compare la philosophie à une forme d’espionnage et souligne l’importance de la critique philosophique.

La seconde partie traite de la nouvelle invisibilité sociale. L’auteur aborde cinq thèmes : l’omniprésence du visuel et la difficulté de contester; le terrorisme et les guerres asymétriques; la mondialisation et le nouvel espace politique; la quête de l’attention et ses implications; la culture de la peur et l’insécurité.

La dernière partie appréhende le futur. Sous l’angle de l’abrègement du présent et de l’expansion du futur, l’auteur compare les anciennes perceptions du futur avec les nouvelles perspectives. Il termine son ouvrage par un chapitre dédié aux utopies.

Le livre ne contient pas de conclusion ni d’index.

Tous les chapitres sont complétés par une bibliographie thématique. La plupart des œuvres citées sont en allemand, les autres étant en espagnol, français et anglais.

La table des matières est détaillée, mais la numérotation des chapitres est erronée.

La lecture de cet ouvrage est agréable. Plusieurs passages correspondent à des lieux communs, mais on y trouve aussi des idées novatrices. Dans l’ensemble, le livre suscite des réflexions intéressantes et pertinentes sur le monde actuel.

Référence

Innerarity, Daniel. – La société invisible. – Traduit de l’espagnol par Blanca Navarro Pardiñas et Luc Vigneault. – Québec : Les Presses de l’Université Laval (PUL), 2012. – 163p. – ISBN 978-2-7637-8971-2. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : 306.090511 I582s 2012.

Sur la Toile

Daniel Innerarity (Site de l’auteur)

09 mai 2013

La fabrique de l’homme endetté

Le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato décortique le phénomène mondial de la dette dans son essai sur la condition néolibérale.

L’opuscule compte trois chapitres précédés d’un avertissement et suivis d’une conclusion : Appréhender la dette comme fondement social, La généalogie de la dette, L’emprise de la dette dans le néolibéralisme.

L’auteur esquisse ses thèmes dans son avertissement : la présente lutte des classes autour de la dette, la relation créancier-débiteur, les désillusions économiques et politiques, l’émergence de la figure subjective de l’homme endetté, les responsables des crises financières, les visés du programme néolibéral.

Dans le premier chapitre, l’auteur explique l’endettement de l’Unedic (assurance chômage), des collectivités locales et de l’État français auprès des marchés financiers. Il parle aussi de la consommation de masse qui établit un rapport créancier-débiteur. Dans un deuxième temps, Lazzarato explique comment le « coup de 1979 » par la Fed a créé l’économie de la dette, celle-ci devenant le moteur économique et subjectif de l’économie contemporaine. Il s’ensuit une moralisation des personnes et des États endettés, une moralisation concomitante à des rapports sociaux déséquilibrés.

Le deuxième chapitre porte sur la généalogie de la dette et du débiteur, c’est-à-dire sur la relation créancier-débiteur. Il est constitué d’analyses de textes de Nietzsche (dette et subjectivité), Marx (crédit), James et Benjamin (agir et confiance), Deleuze et Guattari (historique de la dette, monnaie, liens entre l’économique et le politique).

Quatre facettes sont développées dans le troisième chapitre. Lazzarato répond d’abord à cette question : « Comment la dette, à partir des années 1970, a-t-elle reconfiguré le pouvoir souverain, le pouvoir disciplinaire et le pouvoir biopolitique ? »

Il poursuit son exposé en traitant de la gouvernementalité du néolibéralisme. Avant d’aborder la crise des crédits à risque et la crise de la dette souveraine, il circonscrit ainsi le capitalisme :

« Le capitalisme n’est pas une structure ou un système : il s’élabore, se transforme, s’organise, se dote de procédures plus ou moins ajustées, selon les impératifs de l’exploitation et de la domination. Le pourvoir du capitalisme, comme le monde qu’il veut maîtriser et s’approprier, est toujours en train de se faire. […] C’est donc toujours pragmatiquement et historiquement qu’il faut s’interroger sur la fonction des différentes relations de pouvoir en se demandant non pas ce qu’est le capitalisme, mais comment il fonctionne à partir de la lutte de classe […]. » (p. 83 et 84)

L’auteur explique ensuite les relations entre l’économie de la dette et le monde social : la fonction transformée de l’État-providence, le processus de contrôle et de production de la subjectivité, les techniques de subjectivation de la dette, le concept de l’évaluation publique et l’assujettissement machinique.

La dernière partie du chapitre porte sur l’antiproduction et l’antidémocratie, deux dimensions, manifestations et aboutissements du néolibéralisme illustrés d’une façon magistrale et dénoncés d’une manière péremptoire. Le capitalisme contemporain est indissociable de la destruction, tout comme le chantage est désormais le mode de gouvernement.

Lazzarato commence sa conclusion par une question essentielle : à quelles conditions pouvons-nous réactiver une lutte de classe que l’initiative capitaliste a complètement déplacée sur le terrain « abstrait » et « déterritorialisé » de la dette? Pour combattre la catastrophe néolibérale, l’auteur préconise une lutte transversale hors l’État-nation et l’abandon de toute culpabilité en vue d’annuler la dette.

L’ouvrage ne contient pas de bibliographie ni d’index. À défaut de ces références, de nombreuses notes sont insérées en bas de page (auteurs et textes cités) :

- M. Aglietta et A. Orléan, La monnaie entre violence et confiance, 2002
- G. Ardent, Histoire financière de l’Antiquité à nos jours, 1976
- U. Beck, La société du risque mondialisé, 2011
- W. Benjamin, Expérience et pauvreté, 2003
- G. Deleuze, Nietzsche et la philosophie, 1968
- G. Deleuze, Pourparlers, 1990
- G. Deleuze et F. Guattiri, L’Anti-Œdipe, 1972
- G. Deleuze, Cours, 1972 et 1973
- G. Deleuze, Post-scriptum sur les sociétés de contrôle, 1990
- G. Dumenil et D. Léry, La finance capitaliste, 2006
- M. Foucault, Leçons sur la volonté de savoir, 2011
- M. Foucault, Naissance de la biopolitique, 1978-1979
- M. Foucault, Sécurité, territoire, population, 2004
- A. J. Haesler, Sociologie de l’argent et postmodernité, 1995
- W. James, La volonté de croire, 2005
- D. Kessler, L’avenir de la protection sociale, 1999
- J. Le Goff, La bourse ou la vie, 1986
- V. Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, 1916
- B. Mannig, Best Seller, Credit Card Nation, 2000
- B. Mannig, Living with Debt, 2005
- C. Marazzi, Finanza bruciata, 2009
- K. Marx, Crédit et banque, 1844
- K. Marx, Le capital, 1867
- E. M. Mouhoud et D. Plihon, Le savoir et la finance, 2009
- F. Nietzsche, La généalogie de la morale, 1887
- A. Orléan, Le pouvoir de la finance, 1999

Contexte

J’ai décidé de parcourir ce livre après avoir lu deux réflexions de Gabriel Nadeau-Dubois, figure de proue du mémorable Printemps québécois.

- Dans sa réflexion personnelle sur le mouvement étudiant, Les jeunes d’aujourd’hui (juillet 2012), le porte-parole explique très bien comment la hausse des frais de scolarité décrétée par le gouvernement fut l’étincelle de la mobilisation étudiante. Il dénonce ensuite le but de cette mesure visant l’endettement des étudiants :

« J’ai l’impression qu’aux sources de la révolte étudiante du printemps 2012, il y a un refus profond de cette tentative disciplinaire. J’ai le sentiment qu’il y a, chez ma génération, un rejet de prendre part à la course à laquelle on voudrait bien nous faire participer. » (p. 219)

* Les jeunes d’aujourd’hui (présentation)

- Un an plus tard, le 12 avril 2013, au premier colloque universitaire sur le Printemps québécois, le jeune militant aborde de nouveau le sujet de l’endettement :

« La fabrique de l'étudiant endetté : La hausse des frais de scolarité en tant que dispositif disciplinaire néolibéral

« Le discours de la droite en faveur de l'augmentation des frais de scolarité tourne autour d'un argument central : les coûts de l'éducation supérieure représenteraient, pour l'étudiant, un investissement – à très haut rendement – sur son « capital humain ». Cette idée du « billet de loterie toujours gagnant », pour reprendre les mots d'un chercheur de l'Institut économique de Montréal, sert surtout de légitimation à l'endettement étudiant qui, on le sait, constitue le premier effet d'une hausse des frais de scolarité universitaires. Cette théorie – au-delà son caractère réducteur et abrutissant – prend ainsi la forme d'une prophétie autoréalisatrice : les conséquences des mesures qu'elle sert à défendre tendent en effet à réduire l'éducation à un investissement individuel. Dans la foulée des travaux de Christian Laval et de Maurizio Lazzarato, nous nous proposons donc d'analyser la hausse des frais de scolarité, et l'endettement qui en résulte, comme un processus disciplinaire visant à fabriquer ce que Laval conceptualise comme le nouveau « sujet entrepreneurial ». Comme le disait Hannah Arendt, « le problème ce n'est pas que les théories sont fausses, c'est qu'elles peuvent devenir vraies ».

* Un an après (UQAC)

Référence

Lazzarato, Maurizio. – La fabrique de l’homme endetté : essai sur la condition néolibérale. – Paris : Éditions Amsterdam, 2011. – 124p. – ISBN 978-2-35480-096-3. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : 336.34 L432f 2011.

Version électronique gratuite (Maurizio Lazzarato, La fabrique de l’homme endetté : essai sur la condition néolibérale, CIP-IDF, 7 décembre 2012)

Sur la Toile

La fabrique de l'homme endetté (Entrevue avec Maurizio Lazzarato / François Noudelmann, France culture, 1er septembre 2011, 9 min)

"La Fabrique de l'homme endetté", de Maurizio Lazzarato (Philippe Arnaud, Le Monde économique, 26 septembre 2012)

« Créditez, créditez, il en restera toujours quelque chose » (Éric Pineault, Liberté, Numéro 299, printemps 2013, Pages 45) – [Les abonnés à BAnQ ont accès gratuitement à la base de données Érudit où ce texte est reproduit].

Article connexe

2012 - L'année des carrés rouges

06 mai 2013

En plein cœur

Un roman policier de Louise Penny, une auteure anglo-canadienne. Le titre original : Still Life. Le récit se déroule à Three Pines, un village des Cantons-de-l’Est.


Le chapitre initial fourmille de personnages. L’incipit en présente trois : Jane Neal, trouvée morte, l’inspecteur-chef Armand Gamache et son adjoint l’inspecteur Beauvoir, tous deux de la Sûreté du Québec.

La partie suivante nous ramène un peu avant le meurtre. Quelques épisodes anodins sont racontés : Jane rencontre une amie au bistro, trois garçons commettent une espièglerie, le dévoilement d’une toile de Jane et une réception chaleureuse à l’occasion de l’Action de grâce.

Au chapitre suivant, l’inspecteur-chef arrive sur le lieu du crime en compagnie de l’agente Yvette Nichol. Il débute son enquête en questionnant le témoin qui a découvert le cadavre de Jane dans un sentier forestier.

Le récit se poursuit avec des touches d’humour. N’en disons pas plus pour laisser aux lectrices et lecteurs le plaisir de découvrir les péripéties et le dénouement de ce polar. Ajoutons tout de même que l’intrigue est bien menée. Par ailleurs, le style d’écriture est fort agréable.

Référence

Penny, Louise. – En plein cœur. – Traduit par Michel Saint-Germain. – Montréal : Flammarion Québec, 2010. – 333p. – ISBN 978-2-89077-389-9. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : C PEN et C813.6 P416s F2011.

Sélectionné pour le Barry Award du meilleur roman policier de la décennie aux côté des Connely, Larsson, Lehane et Zafón.

Photo

Automne © Claude Trudel

Sur la Toile

Louise Penny (Site officiel de l’auteure)

02 mai 2013

Le projet peinture

Les images ont tout de suite attiré mon attention : La déportation des Acadiens (d’après Sir Frank Dicksee), de Mario Doucette, et Aspects of Voyeurism, d’Ehryn Torrell. Elles illustrent un article de Jérôme Delgado : La peinture, d'un océan à l'autre (Le Devoir).

La nouvelle exposition Le projet peinture, un instantané de la peinture au Canada est présentée à la galerie de l’UQAM, du 1er mai au 1er juin (première partie) et du 7 juin au 6 juillet 2013 (deuxième partie). Entrée libre.

Une exposition captivante dont les œuvres suivantes m’ont particulièrement enchanté :

● | Hugo Bergeron - Standard (2013), matériaux divers

● | Simon Bilodeau - L'espoir de la richesse (2013)

● | DaveanJenn - That One (2011), acrylique et huile sur résine

● | Mario Doucette - La déportation des Acadiens (d’après Sir Frank Dicksee) (2012), pastel, encre, crayon et acrylique sur panneau de bois

● | Pierre Durrette - Contingent 7 (2012), acrylique et encre sur panneau de bois

● | Dorian Fitzgerald - A Large Gray Scholar’s Rock (Collection of Elizabeth Taylor, lot 897)

● | Dil Hildebrand - Reference (2012), huile et acrylique sur toile

● | Jeremy Hof - Blue Green Yellow Hand Sanded Layer Painting (2009-2012), acrylique sur panneau de bois

● | Jessika Korderas - The Block Party (2010), résine et techniques mixtes

● | Gwenessa Lam - Cloud (2013), poudre de graphique sur mur de plâtre

● | Sandra Meigs - Go Down In (2009), acrylique sur toile

● | Chris Millar - Gutterballs (2011), acrylique sur panneau de bois

● | Kent Monkman - Miss Africa (2013), acrylique sur toile

● | Paul P. - Untitled (2011), huile sur papier marouflé sur carton

● | Team Macho - 27 éléments (2008-2013), acrylique, aquarelle, alkyde

● | Julie Trudel - Ellipse en transit MYC et Flaque 17 (2012), acrylique, gesso et encre de sérigraphie sur contreplaqué

Une exposition originale qui mérite assurément plusieurs autres visites et explorations.

Bonnes découvertes!

Exposition virtuelle

Le projet peinture (Galerie de l'UQÀM)

Références

La peinture, d’un océan à l’autre (Une exposition monstre s’ouvre à la galerie de l’UQAM) (Jérôme Delgado, Le Devoir, 1er mai 2013)

La peinture en panorama (Marie-Ève Charron, Le Devoir, 22 juin 2013)

Le quotidien Le Devoir peut être consulté dans les Bibliothèques de Montréal et à la Grande Bibliothèque.

Bélisle, Julie; Déry, Louise; dir. – Le projet peinture, un instantané de la peinture au Canada. – Montréal : Galerie de l’UQAM, 2013. – 364p. – ISBN 978-2-920325-49-4. – BAnQ : à venir. – [Ce livre peut être acheté à la Coop UQAM].

Plusieurs des œuvres exposées sont reproduites sur les sites respectifs des artistes.

Sur la Toile

Galerie de l’UQAM