29 avril 2008

Passage du Nord-Ouest

Symboliquement situé dans la partie septentrionale de la grande salle, le sixième parcours de l’exposition Ils ont cartographié l’Amérique témoigne de la recherche d’une route plus courte entre l’Europe et l’Asie. Cette recherche persistante sera surtout le fait des Anglais.

Les œuvres de plusieurs cartographes illustrent cette détermination à trouver un passage au Nord du continent américain pour atteindre directement les richesses asiatiques : Arthur Dobbs et Joseph Lafrance, Henry Ellis, Samuel Hearne, Cornelius de Jode, Frederick de Wit et Henry Hudson.

La période couverte par les documents correspond à une durée de près de deux siècles, de 1612 à 1795.

Cartes et gravures

Les trois premières cartes sont affichées sur des panneaux.

1593 – Amérique du Nord (carte gravée, Cornelius de Jode) [ 1 ]

Cette carte d’un cartographe flamand illustre le rêve des Européens : une route arctique dégagée vers l’Asie. Un premier cartouche présente des Amérindiens de Virginie et un second deux Amérindiens pointant leur flèche sur un navire européen. Les notices inscrites sur la carte rappellent des explorations antérieures. Ce document provient du Musée Stewart.

1612 – Baie d’Hudson (carte gravée, Henry Hudson) [ 2 ]

Cette carte est insérée dans «Descriptio ac delineatio geographica detectionis freti» (Amsterdam : Hessel Gerritsz, 1612). Elle provient du Centre de conservation de BAnQ [ RES AE 267 ]. En 1610, Henry Hudson atteint l’Ouest de la baie d’Hudson en pensant avoir atteint le Pacifique. Il descend ensuite vers la baie James où des mutins l’abandonnent. Samuel de Champlain utilisera cette carte pour dresser une partie de sa carte de 1616.

1675 – Le détroit et la baie d’Hudson (carte gravée, Frederick de Wit) [ 3 ]

Une carte magnifique illustrant le savoir faire des cartographes hollandais à la fin du 16e siècle et au cours du 17e siècle. Amsterdam est alors la grande métropole économique de l’Occident grâce à ses possessions coloniales. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ G 3400 1695 W5 ].

Les documents suivants sont exposés dans un îlot central sous une vitrine surplombée par une image translucide de la Voie lactée. La présence de cette image évoque l’importance de l’astronomie pour les navigateurs européens.

1744 – Amérique du Nord (carte gravée, Arthur Dobbs et Joseph Lafrance) [ 4 ]

Cette carte est intégrée dans «An Account of the Countries adjoining to Hudson’s Bay, in the North-West Part of America» (Londres : J. Robinson, 1744). Les informations qu’elle contient proviennent du Métis Joseph Lafrance, un contrebandier à la baie d’Hudson fait prisonnier par des Anglais. À la demande d’Arthur Dobbs, dans une taverne de Londres, cet aventurier trace le croquis du chemin allant du lac Supérieur à la baie d’Hudson. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ RES AD 206 ].

1749 – Détroit et baie d’Hudson (gravure, Henry Ellis) [ 5 ]

La gravure est intitulée «Esquimaux faisant du feu et allant à la pêche de veaux marins». Un bébé est emmitouflé dans une jambière de sa mère. Cette illustration est intégrée dans le tome 2 du «Voyage de la baye de Hudson» (Paris : Antoine Boudet, 1749).

1777 – Fort Prince-de-Galles (gravure, Samuel Hearne) [ 6 ]

La gravure intitulée «Vue de la partie Nord-Ouest du Fort Prince de Galles dans la Baye de Hudson par Samuel Hearne, 1777» est insérée dans le «Voyage de Samuel Hearne» (Paris : Imprimerie de Patris, 1799). Le fort en pierre mesure 5 mètres de hauteur et 12 mètres d’épaisseur. Il est destiné à favoriser la traite avec les Chipewyans au dépend des Français. On peut y observer des tentes amérindiennes, une scène de chasse aux canards, un couple européen, un sentier de terre, des bateaux et un environnement rocheux. Ce document provient du Centre de conservation de BAnQ [ Gagnon, 917.12 H436 jol v.1 ].

1795 – Rivière Coppermine (carte gravée, Samuel Hearne) [ 7 ]

À trois reprises, Samuel Hearne a tenté d’atteindre des mines de cuivres signalées par des Amérindiens. À partir du fort Prince-de-Galles, il indique en vert son trajet de 1770 et en rouge et jaune son trajet de 1771. Au cours de ce dernier et troisième voyage, il atteint l’Arctique et considère qu’il n’y a pas de passage du Nord-Ouest vers le Pacifique. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ RES AC 67 ].

Notes

Les cartes reproduites dans La mesure d’un continent sont décrites par Jean-François Palomino, aux pages suivantes :

[ 1 ] 110, [ 2 ] 111, [ 3 ] 108-109, [4 ] 162, [ 5 ] 163-164, [ 6 ] 189, [ 7 ] 261.

Références

[ 1° ] Hayes, Derek. – Historical Atlas of the Arctic. – Vancouver : Douglas & McIntyre, 2003. – 208 p. - ISBN : 0-2959-8358-2. – Cote BAnQ : 911.98 H4174h 2003.

[ 2° ] Litalien, Raymonde ; Palomino, Jean-François ; Vaugeois, Denis. – La mesure d’un continent : atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. – Québec : Septentrion, 2007. – 300 p. – ISBN 978-2-89448-519-4. – Cote BAnQ : 911.7 L775m 2007.

Le passage du Nord-Ouest (Raymonde Litalien, p. 109-114), À l’ouest de la baie d’Hudson (Raymonde Litalien, p. 161-164), Le Nord-Ouest (Denis Vaugeois, p. 259-266).

Sur la Toile

Of Maps and Men: In Pursuit of a Northwest Passage (Princeton University Library, 2004) – [Site consulté le 2 juin 2008]

27 avril 2008

Sula (Toni Morrison)

Cette nouvelle raconte les péripéties des habitants d’un quartier noir d’une petite ville du Centre-Ouest des États-Unis d’Amérique au cours du 20e siècle.

Les contrastes et oppositions sont soulignés à différents niveaux : quartier noir et quartier blanc, basse ville et haute ville, noirs et blancs, filles et garçons, femmes et hommes, pauvres et riches, ville et campagne, Nord et Sud, début et fin du 20e siècle, mère et père, fille et mère, garçon et mère, etc. La ségrégation et la discrimination raciales sont omniprésentes dans tout le récit.

La nouvelle se divise en douze chapitres : sept dans la première partie et cinq dans la seconde. Le premier chapitre peut être considéré comme un prologue et dernier comme un épilogue. Ce dernier chapitre fait écho au premier, les deux se situant en 1965. Les titres des chapitres correspondent à des années : 1919, 1920,1921, 1922, 1923 et 1927, dans la première partie ; 1937, 1939, 1940 et 1941, dans la seconde partie.

Les personnages sont bien campés. Les dialogues sont particulièrement bien réussis, notamment celui où Shadrack et Sula sont démonisés par Dessie (p. 127-129).

Cette nouvelle est au programme du Club de lecture des Amis de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (ABAnQ).

Références

Morrison, Toni. – Sula. – Paris : Christian Bourgois, 1992 © 1973. – 189 p. – ISBN 2-267-00705-3. – Cote RBM : MOR. – [Bibliothèque de Saint-Michel - partenaire de la Grande Bibliothèque]. – Cote BAnQ : Morrison M882s.

Mielle de Prinsac, Annie-Marie. – De l’un à l’autre. L’identité dans les romans de Toni Morrison. – Dijon : Éditions de l’Université de Dijon, 1999. – 346 p. – ISBN 2-905965-32-0. – Cote BAnQ : 813.54 M882m 1999. – [Une analyse basée sur la psychanalyse et la méthode analytique].

Sur la Toile

Sula (CliffsNotes) (Yahoo! Education) [Analyse de l’œuvre]
Sula Study Guide (BookRags) (Thomson Gale) [Analyse de l’œuvre]
Toni Morrison (Wikipédia)
The Toni Morrison Society

25 avril 2008

Portails et bibliothèques

Les premiers portails sont nés aux États-Unis d’Amérique, d’où l’intérêt du livre de Sarah C. Michalak regroupant une douzaine d’études sur le sujet : Portals and Libraries. Parmi ces textes, j’ai retenu The Internet Public Library et Portals to the World.

The Internet Public Library (Suzanna L. Davidsen)

Créé en 1995 par l’École des sciences de l’information de l’Université du Michigan, l’IPL fut l’un des premiers portails affichés sur la Toile. Le projet a été initié par Joe Janes et, à partir de 1998, David Carter a poursuivi son développement.

Trois objectifs sont assignés au projet : offrir un contexte d’enseignement, un environnement de recherche pour le département et des services au public. Les étudiants sont les principaux responsables du contenu et de la gestion du portail. Parmi les services disponibles au public, on retrouve le service de référence, l’accès aux journaux, l’espace enfants, l’espace adolescents et la critique littéraire.

Les sites référencés font l’objet d’une sélection rigoureuse. Ils sont commentés et couvrent tous les domaines.

L’auteure présente aussi cinq autres portails : Yahoo!, The Librarian’s Index to the Internet (LII), Michigan eLibrary (MeL), BUBL Information Service et InfoMine. Tous ces portails, sauf Yahoo!, ont une origine universitaire.

Portals to the World (Carolyne T. Brown)

Ce portail a été créé en 2004 par des bibliothécaires de la Bibliothèque du Congrès. Les sites sélectionnés par ces spécialistes sont commentés : Over generations the Library of Congress has developed a reputation for quality products, and so the project has had the advantage of instant credibility (49).

La liste des pays et territoires affichés dans ce répertoire de sites reflète la ligne officielle du gouvernement américain (ex. : absence de la Palestine, mais présence du Tibet). La consultation des sites sélectionnés s’effectue à la suite du choix d’un pays ou d’un territoire, puis du choix d’un thème spécifique (ex. : France / Education / Links).

Référence

Michalak, Sarah C. – Portals and Libraries. – Binghamton (New-York) : The Haworth Information Press, 2005. – xvi, 228 p. – ISBN 978-0-7890-2931-7. – Cote BAnQ : 020.2854678 P842 2005.

21 avril 2008

Convertir et commercer

Depuis le début de votre visite de l’exposition Ils ont cartographié l’Amérique, vous avez circulé dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour découvrir la zone 5 de l’exposition, vous devrez vous diriger vers un îlot central et le contourner.

Ce nouveau parcours montre des régions qui ont été surtout explorées par des missionnaires et des coureurs des bois. Les noms suivants sont associés à leur exploration et à leur cartographie :

Claude Allouez et Claude Dablon, Henri Abraham Chatelain, Francesco Giuseppe Bressani, Louis-Armand de Lom d’Acre, baron de Lahontan, Nicolas de Fer et Paolo Petrini, Médard Chouart des Groseillers, François Desmoulins de Beauvillers, Gabriel Druillettes et François Du Creux, Alexis-Hubert Jaillot, Perkins Magra, Herman Moll, Pierre-Esprit Radisson, Nicolas Sanson.

Les cartes de cette zone sont accompagnées par une séquence visuelle du film Robe noire de Bruce Beresford et Brian Moore.

La période couverte par les cartes va de 1656 à 1766, alors que le film Robe noire a été diffusé en 1991.

Cartes

1656 – Canada ou Nouvelle-France (carte gravée, Nicolas Sanson) [ 1 ]

Dressée par un des plus grands cartographes de son temps, cette carte localise une cinquantaine de nations amérindiennes, en plus des colonies européennes de la France, de l’Angleterre, des Pays-Bas, de la Suède, de l’Espagne et du Danemark. Les extrémités occidentales des lacs Michigan et Supérieur sont laissées en blanc car elles sont inconnues des Européens. Nicolas Sanson a puisé ses informations dans les récits de Samuel de Champlain et dans les Relations des jésuites. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ G 3400 1656 S2 ]. Elle a été récemment reproduite dans un article de La Presse (Simon Diotte, 23 février 2008, cahier Vacances, p. 19).

1657 – Nouvelle-France (carte gravée, Francesco Gioseppe Bressani) [ 2 ]

Réalisée par un missionnaire jésuite, cette carte en latin localise la vallée du Saint-Laurent, les Grands Lacs et, dans un carton, la Huronnie. Plusieurs scènes de la vie quotidienne des Amérindiens sont dessinées sur la carte, alors que les cartouches illustrent deux converties en prière et le martyr de missionnaires aux mains des Iroquois. Cette dernière scène de torture est reproduite en hauteur, en grand format : les noms des martyrs sont bien lisibles. Sur cette carte, on peut noter des toponymes tombés en désuétude : Nouvelle-Picardie, Nouvelle-Hollande et Nouvelle-Belgique.

1660 – Nouvelle-France (carte gravée, Gabriel Druillettes)

Cette carte est insérée dans l’«Historiae canadensis seu Novae-Franciae» de François Du Creux (Paris : Sebastien Cramoisy, 1660). Le réseau hydraulique des régions indiquées entre le fleuve Saint-Laurent et la baie d’Hudson est basé sur les récits des coureurs de bois Médard Chouart des Groseillers et Pierre-Esprit Radisson. Cette carte en latin provient du Centre de conservation de BAnQ [ RES AD 157 ].

1673 – Lac Supérieur (carte gravée, Claude Allouez et Claude Dablon)

Cette carte est insérée dans la «Relation de ce qui s’est passé de plus remarquable aux missions des pères et la Compagnie de Jésus» (Paris : Sebastien Marie-Cramoisy, 1673). On y trouve plusieurs missions jésuites chez les Outaouais, notamment au Sault-Sainte-Marie, un point stratégique au confluent des lacs Huron et Supérieur. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ Gagnon 971.021 R382re 1661-72 ].

1696 – Nouvelle-France (carte gravée, Alexis-Hubert Jaillot) [ 3 ]

La Compagnie du Nord fait ériger plusieurs forts pour empêcher les Amérindiens d’aller vendre leurs peaux de fourrure aux postes anglais de la baie d’Hudson. Sur cette carte, on peut noter les forts suivants : Nimisco (lac Nemiscau), Piscoutagamy (lac Abitibi), Alemenipon (lac Nipigon) et Tabatibis (rivière Abitibi). Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ G 3400 1696 J3 ].

1700 – Amérique (grande carte gravée, Nicolas de Fer et Paolo Petrini) [ 4 ]

Cette superbe carte est entourée de plusieurs cartouches au contenu encyclopédique : Virginie, Pérou, Chili, Rio de la Plata, Libye et autres lieux illustrés. Les cartouches sur les commerces de la morue et du castor soulignent leur importance économique. Cette carte provient du Musée Stewart.

La scène adjacente sur les castors, en grand format, provient d’une carte gravée d’Herman Moll exposée dans la zone 11 de l’exposition. [ 5 ]

1703 – Carte générale de Canada (carte gravée, Louis-Armand de Lom d’Arce, baron de Lahontan) [ 6 ]

Cette carte est insérée dans les «Mémoires de l’Amérique septentrionale» (La Haye : Charles Delo, 1706). On y trouve les territoires de chasse aux castors des Amérindiens. Une légende porte sur les éléments suivants : ville, village, nations détruites par les Iroquois, zone de chasse de castors, forts, sault et portage. Cette carte provient du Centre de conservation de BAnQ [ RES AF 197a v.2 ].

1715 – Côte du Labrador (carte manuscrite, François Desmoulins de Beauvilliers) [ 7 ]

Le Gardeur de Courtemanche obtient le droit exclusif de chasse aux phoques, ainsi que le droit de pêche à la baleine et à la morue sur la côte du Labrador. Son domaine est fortifié pour prévenir les attaques des Inuits. Une trentaine de familles sont installées dans la baie de Philipeaux (baie de Bradore), en bonne tenue avec les Montagnais.

1719 –Grands Lacs (carte gravée, Henri Abraham Chatelain) [ 8 ]

Cette carte illustre le souci encyclopédique du siècle des Lumières. Les tableaux ont trait aux sujets suivants : marchandises échangées avec les Amérindiens; valeur des peaux de fourrure; arbres, poissons, animaux et insectes du Canada; près de 50 peuples amérindiens recensés et classés en de grands ensembles géographiques (qualifiés de bons, braves ou poltrons). Une légende accompagne la carte. Ce document hollandais (Amsterdam : L’Honore & Chatelain, 1719) provient du Musée Stewart.

1766 – Plan du fort Michilimackinac (carte manuscrite, Perkins Magra) [ 9 ]

Cette carte illustre «le cœur de la traite des fourrures dans les Pays d’en Haut». Le fort est situé dans un site névralgique, au confluent des lacs Huron, Michigan et Supérieur. Il est reconstruit en 1716, après une vingtaine d’années d’abandon. Après la Conquête de 1760, il devient possession anglaise.

1991 – Robe noire (film de Bruce Beresford et Brian Moore, Alliance Films)

Une brève séquence visuelle du film montre le père Laforge perdu dans la forêt laurentienne. Cet excellent film porte sur l’évangélisation des Amérindiens au début du 17e siècle. Outre les paysages saisissants, on peut y observer les modes de vie et les types d’habitation des Amérindiens et des Français.

Notes

Les cartes reproduites dans La mesure d’un continent sont décrites par Jean-François Palomino, aux pages suivantes :

[ 1 ] 92-93, [ 2 ] 94, [ 3 ] 114, [ 4 ] 95, [ 5 ] 95, 160-161, [ 6 ] 96, [ 7 ] 121, [ 8 ] 98, [ 9 ] 189.

Référence

Litalien, Raymonde ; Palomino, Jean-François ; Vaugeois, Denis. – La mesure d’un continent : atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. – Québec : Septentrion, 2007. – 300 p. – ISBN 978-2-89448-519-4. – Cote BAnQ : 911.7 L775m 2007.

Commerce, religion et explorations (Raymonde Litalien, p. 79-80), Exploration des Grands Lacs (Raymonde Litalien, p. 89-94), À la source des cartographes (Raymonde Litalien, p. 95-98), Le passage du Nord-Ouest (Raymonde Litalien, p. 109-114), L'univers du poisson (Raymonde Litalien, p. 120-124).

Documents numérisés

Bressani, Francesco Giuseppe. – Relation abrégée de quelques missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France (1653). – Traduit de l'italien et augmenté d'un avant-propos, de la biographie de l'auteur, et d'un grand nombre de notes et de gravures, par F. Martin. – Montréal : Lovell, 1852. – (BAnQ)

Relations des Jésuites contenant ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France. – Québec : Augustin Cantin, 1858. – (Volumes 1, 2, 3 - BAnQ)

Les Relations des jésuites : aux sources de l'histoire de la Nouvelle-France. (Texte original) (BAC)

Sur la Toile

a) Pêche

Mer et monde (Gouvernement fédéral du Canada)
Les pêcheries de loup-marin en Nouvelle-France (Janick Langlois)
Les pêcheurs français en Nouvelle-France (Mario Mimeault)

b) Chasse

Le commerce des fourrures (Gouvernement fédéral du Canada)
Médard Chouart Des Groseilliers : l'instinct du commerce (Gouvernement fédéral du Canada)
La traite des fourrures au Canada jusqu’en 1787 (J.E. Foster et D.R. Richeson)
La traite de la fourrure en Nouvelle-France : les coureurs des bois (Gouvernement fédéral du Canada)
Traite des fourrures (L’Encyclopédie canadienne)

19 avril 2008

L’aquarium d’eau douce

Un guide pratique pour installer un aquarium domestique. Complété par un index, le bouquin est constitué des parties suivantes :

L’aménagement de l’aquarium
Les options et l’entretien
Les poissons d’eau douce

La première partie présente notamment les quatorze étapes pour bien aménager son aquarium :

1 - Le choix de l’emplacement du bac
2 - Le nettoyage et la mise à niveau du bac
3 - Le choix et la préparation du substrat
4 - Le choix du filtre extérieur
5 - L’installation du filtre extérieur
6 - Le chauffage de l’eau
7 - Le choix et la préparation du bois
8 - Le choix et le nettoyage des pierres
9 - La mise en eau
10 - Les plantes en plastique
11 - La préparation du couvercle
12 - L’installation du plateau à condensation et du couvercle
13 - Le choix du décor et la décantation de l’eau
14 - L’introduction des poissons dans l’aquarium

La troisième partie constitue une petite encyclopédie des poissons d’eau douce, en commençant par les généralités suivantes :

Comprendre vos poissons
L’alimentation,
La reproduction des poissons rouges
Les soins
L’aménagement d’un bac de quarantaine ou de soins
L’harmonie des rapports intra et interspécifiques
La qualité de l’eau

Viennent ensuite la description des variétés de poissons rouges et de plusieurs autres types de poissons d’eau douce. Accompagnée de photos saisissantes, chaque variété fait l’objet d’une fiche signalétique : Qualité de l’eau, Température, Nourriture, Nombre minimal, Dimensions minimales du bac, Position du poisson dans l’aquarium.

Un livre abondamment illustré et fort intéressant !

Références

Fletcher, Nick. – L’aquarium d’eau douce : aménagement, plantes et poissons. – Traduit de l’anglais par Yzabelle Martineau – Montréal : Le Jour, 2002. – 143 p. – (Guide pratique aquarium). – ISBN 2-8904-4706-5. – Cote BAnQ : 639.34 F613a 2002.

Les autres volumes de cette collection pratique sur les aquariums sont aussi disponibles à la Grande Bibliothèque : L'aquarium tropical d'eau de mer (Dick Mills), L'aquarium tropical d'eau douce, (Gina Sandford) Les carpes, des poissons de toutes les couleurs (Keith Holmes, Tony Pitham et Nick Fletcher), L'étang de jardin (Gina Sandford).

Aquarius (Site spécialisé en aquariophilie)

17 avril 2008

Richard Burton visite La Mecque

Le récit du pèlerinage à Médine et à La Mecque de Richard Francis Burton en 1853 est fascinant. Avant cet aventurier, seulement onze Européens avaient effectué un tel voyage.

Ce récit plein de péripéties et souvent humoristique est divisé en huit chapitres :

1 - De Londres à Suez
2 - De Suez à Yambo
3 - De Yambo à Médine
4 - La tombe de Mahomet
5 - Médine
6 - De Médine à La Mecque
7 - La Kaabâ
8 - De La Mecque à Suez

L’une de ses plus belles descriptions est celle de la Kaabâ :

On dirait un immense catafalque recouvert de son drap mortuaire. Il n’y avait là ni gigantesques fragments remontant à l’Antiquité la plus reculée comme en Égypte, ni de restes d’une beauté pleine de grâce et d’harmonie comme en Grèce ou en Italie, ni barbare somptuosité comme aux Indes, et pourtant la vue n’en était pas moins frappée comme d’une chose unique au monde. Il y a si peu de chrétiens qui aient contemplé cette châsse célèbre ! De tous les adorateurs qui embrassaient les draperies en pleurant ou qui comprimaient sur cette pierre les battements de leur cœur, il n’y en avait pas un peut-être qui fût alors plus ému que le pèlerin venu du Nord. (p. 132)

Le livre est préfacé par Philippe Conrad. Il est complété par des notes, une chronologie et une bibliographie.

Référence

Burton, Richard Francis. – Voyage à La Mecque. Relation personnelle d’un pèlerinage à Médine et à La Mecque en 1853. – Paris : Payot & Rivages, 2007. – 189 p. – (Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs).- ISBN 978-2-228-90191-8. – Cote BAnQ : 915.3804 B9747v 2007.

14 avril 2008

Histoire de la Terre

Serge Elmi et Claude Babin, professeurs à l'Université Claude-Bernard (Lyon), nous présentent une synthèse remarquable sur l'histoire de notre planète. Destiné aux étudiants des premier et deuxième cycles des Sciences de la Terre et de Géographie, ce livre saura captiver toutes les personnes intéressées à l'évolution de la Terre.

Le premier chapitre est consacré aux concepts et méthodes de la géologie historique. On y a aborde les méthodes chronologiques (relative et absolue) et les synthèses paléogéographiques (concepts; cratons et chaînes de montagnes). Le chapitre deux présente l'origine et la structure de la Terre.

Les chaptires suivants sont consacrés aux différentes ères : Précambrien, Paléozoïque, Mésozoïque, Cénozoïque. Le dernier chapitre traite du Quaternaire. Dans ces chapitres, l'étude des continents nord-américain et européen est privilégiée.

Ce guide est abondamment illustré : cartes, schémas, tableaux, photos, graphiques. Complété par une bibliographie et un index, ce livre compte aussi quatorze encadrés.

Un livre de référence passionnant et exemplaire !

Référence

Elmi, Serge ; Babin, Claude. - Histoire de la Terre. - 4e éd. - Paris : Dunod, 2004 © 1994. - x, 222 p. - (UniverSciences). - ISBN 2-10-006631-5. - Cote RBM 551.7 E (Bibliothèque de Rosemont - partenaire de la Grande Bibliothèque). - [5e éd. : ISBN 2-1005-0176-3, Cote BAnQ : 551.7 E484h 2006].

12 avril 2008

Utiliser et analyser des cartes

Le guide Map Use & Analysis de John Campbell offre un panorama exhaustif sur le monde des cartes. Chacun des 21 chapitres se termine par un résumé et des suggestions de lecture.

Tous les thèmes abordés sont illustrés par une grande variété de cartes, notamment des cartes produites par le gouvernement fédéral des États-Unis d'Amérique.

Certains passages du manuel traite des particularités canadiennes : seigneuries et cantons (p. 69-72), Atlas national du Canada (p. 294), cartes gouvernementales (p. 329-332).

Les chapitres du livre peuvent être ainsi regroupés :

A) Introduction, Basic Mapping Processes

B) Map Projections, Locational and Land-Partitioning Systems, Scale and Generalization Concepts, Measurement from Maps, Route Selection and Navigation

C)Terrain Representation, Contour Interpretation, Topographic Features

D) Qualitative and Quantitative Information, Shape and Point Patterns, Networks and Trees, Cartograms and Special-Purpose Maps, Maps and Graphs, Map Misure

E) Remote Sensing from Airborne Platforms, Remote Sensing from Space, Computer-Assisted Cartography, Digital Map Applications, Geographic Information Systems

Ce manuel est complété par un glossaire, un index et six annexes :

- U.S. and Canadian Map Producers and Information Sources
- Foreign Maps
- Copyright
- Magnetic Compass Use
- Map Storage and Cataloging Systems
- British National Grid

Concluons cette présentation par une remarque judicieuse de l'auteur sur l'objectivité et le pouvoir des cartes (p. 245) :

[...] no map is totallly objective. Instead, map content and presentation are selective - sometimes deliberately, sometimes accidentally. [...] Maps are powerful tools. This power may be hidden but is always present.

Cette réflexion nous démontre l'importance de bien étudier les cartes afin de les utiliser avec pertinence.

Référence

Campbell, John. - Map Use & Analysis. - 4e éd. - xii, 372 p. - (McGraw-Hill Higher Education). - ISBN 0-07-303748-6. - Cote BAnQ : 912 C1885m 2001.

10 avril 2008

La course aux épices

Personne ne se souvient de ces événements vieux de trois siècles. Le récit qu’on va en lire n’est pas toujours édifiant car, bien que les capitaines et les chefs d’expédition aient toujours prétendu être des «hommes de qualité», ils n’en avaient pas moins recours aux tortures les plus brutales, ne s’en battaient pas moins pour les motifs les plus injustifiés. [ 1 ]

L’écrivain et journaliste anglais Giles Milton nous raconte la course des épices dans l’archipel des Moluques d’une façon captivante. Chacun de ses chapitres est centré sur un personnage ou un élément particulier. Cela facilite la compréhension des enjeux du commerce des épices dans le contexte des rivalités intercoloniales européennes à la fin du 16e siècle et au cours du 17e siècle.

L’auteur cite souvent des documents de première source, ce qui le rend encore plus fascinant. Citons trois exemples : la torture d’un prisonnier javanais par l’Anglais Edmund Scott, au tout début du 17e siècle [ 2 ], la planification du génocide des habitants de Banda par les dirigeants de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, à la même époque [ 3 ], et le massacre d’Amboine, en 1621 [ 4 ].

Le livre est agrémenté de nombreuses illustrations et de cinq cartes. Il est complété par une bibliographie, un index, une liste des illustrations et des cartes, et une table des matières.

Les tortures infligées par des Européens à d’autres Européens et à des autochtones sont similaires à celles pratiquées par les Amérindiens, à la même époque. Par ailleurs, les motivations et les actions des capitalistes n’ont guère changé depuis cette époque, comme les conflits contemporains le démontrent.

Notes

[ 1 ] P. 17
[ 2 ] P. 220-221
[ 3 ] P. 251
[ 4 ] p. 296-312

Référence

Milton, Giles. – La guerre de la noix muscade. – Traduit de l’anglais par Anne-Marie Hussein avec la collaboration de Sylvie Menny. – Montricher (Suisse) : Noir sur Blanc, 2000. – 367 p. – ISBN 2-88250-094-7. – Cote BAnQ : 338.17383 M6622g 2000.

07 avril 2008

Un fleuve périlleux

Jean-Baptiste Franquelin est un des plus grands cartographes de la Nouvelle-France. Arrivé à Québec en 1671, il épouse Élisabeth Aubert le 4 février 1683, une veuve ayant huit enfants en bas âge. Le couple aura cinq enfants. À l’automne 1693, Élisabeth va rejoindre son mari en France, en compagnie de plusieurs de ses enfants. Son navire, Le Corossol, fait naufrage dans l’archipel des Sept Îles. Élisabeth périt avec ses enfants, ainsi que presque tout l’équipage.

Cette tragédie illustre les dangers de la navigation sur le Saint-Laurent. Écueils, rochers, battures, courants, brouillards et tempêtes font de ce fleuve un cimetière marin. C’est pourquoi les autorités coloniales et métropolitaines cherchent à cartographier le Saint-Laurent avec plus de précision.

Les documents du quatrième parcours de l’exposition Ils ont cartographié l’Amérique témoignent des efforts pour améliorer la navigation sur le fleuve. Ils proviennent de l’Académie royale des sciences, de Jacques-Nicolas Bellin, François Bigot et Gabriel Pellegrin, Joseph-Pierre de Bonnécamps, Jean Deshayes, Jean-Baptiste Franquelin, Louis Jolliet, Gerard van Keulen et Pierre Le Moyne d'Iberville.

La période couverte dans cette zone de l’exposition va de 1685 à 1761.

Documents

1685 – Fleuve Saint-Laurent (carte manuscrite, Louis Jolliet et Jean-Baptiste Franquelin) [ 1 ]

Cette immense et longue carte a été dressée par Jean-Baptiste Franquelin. Elle est basée sur les mémoires et observations de Louis Jolliet, celui-ci ayant effectué 46 voyages en barque et en canot pour effectuer les relevés. Sur l’île d’Anticosti, on peut observer le site de la maison de Jolliet.

1686 – Cours du fleuve Saint-Laurent (carte manuscrite, Jean Deshayes) [ 2 ]

Le cartographe Jean Deshayes avait été envoyé en Nouvelle-France par l’Académie royale des sciences pour cartographier le Saint-Laurent. Cette «Carte du cours du fleuve de S. Laurent depuis Quebec jusqu’au lac Ontario» sera éditée en 1702 par Nicolas de Fer. Jean Deshayes avait utilisé des instruments scientifiques à la fine pointe de la technologie. On peut y observer le chenal Le moine, à l’Est de Sorel, ainsi que les maisons et les moulins qui bordent le fleuve.

1686 – Longitude de Québec (journal manuscrit, Jean Deshayes)

Dans ce documents intitulé «Carte marine de la riviere de Quebec ou recueuil de ce qui sert a la navigation particuliere de cette riviere», Jean Deshayes explique comment il a calculé d’une façon inégalée à l’époque la longitude de Québec, le 10 décembre 1685, grâce à une éclipse de la lune. Ce journal manuscrit de Jean Deshayes provient du Musée de la civilisation [Polygone 2, n° 34].

1693 – Carte de la France (Académie royale des sciences)

Cette carte figure dans le «Recueil d’observations faites en plusieurs voyages par ordre de Sa Majesté pour perfectionner l’astronomie et la géographie» (Paris : Imprimerie royale, 1693). La superficie de la France est réduite par rapport aux cartes antérieures. Ce document provient de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

1696 – Combat de Pierre Le Moyne d’Iberville à Terre-Neuve

Une grande illustration extraite d'une carte évoquant un combat de Pierre Le Moyne d’Iberville à Terre-Neuve surmonte les deux cartes du fleuve Saint-Laurent de Jacques-Nicolas Bellin (1761). On y voit la flotte du plus célèbre héros de la Nouvelle-France aux prises avec un épais brouillard. Ce document provient de Bibliothèque et Archives Canada [ NC 89-11-56 ] / BnF.

1715 – La Grande Rivière de Canada (carte gravée, Jean Deshayes) [ 3 ]

Cette carte du fleuve Saint-Laurent est basée sur celle de Jean Deshayes (Carte marine de l'embouchure de la rivière de Saint-Laurent, 1686), mais elle est éditée à une échelle réduite par Nicolas de Fer en 1702 (réédition en 1715). Elle contient un long texte de présentation, une légende des symboles et plusieurs cartons illustrant les écueils à la navigation fluviale. Elle provient du Centre de conservation de BAnQ [G 3312 S5 1715 D4].

1717 – Nouvelle carte de la Rivière de Canada (carte gravée, Gerard van Keulen) [ 4 ]

Il s’agit d’une carte copiée sur celle éditée par Nicolas de Fer. Le nom de Jean Deshayes est omis bien qu’il soit l’auteur de la carte originale (1686). Ce document provient du Centre de conservation de BAnQ [G 3312 S5 1717 K4].

Cette carte et la suivante sont présentées sous une vitrine surplombée par une image translucide de la Voie lactée. La présence de cette image évoque l’importance de l’astronomie pour la navigation fluviale, maritime et océanique.

1728 – Pêche aux marsouins (carte manuscrite)

Cette carte des îles de Kamouraska provient du Centre d’archives de Québec de BAnQ [B913-Saint-Laurent-1726 n° 9].

1757 – Commission d’hydrographe du Roi (manuscrit, François Bigot)

Cette «Commission d’hydrographe du Roi en ce pays par l’intendant Bigot pour le s[ieur] Pellegrin», en date du 20 septembre 1757, est contenue dans le «Cahier des commissions et ordonnances rendues par l’intendant François Bigot, 1755-1760». À la suite de Jean-Baptiste Franquelin, Louis Jolliet, Jean Deshayes et Joseph-Pierre de Bonnécamps, Gabriel Pellegrin est nommé hydrographe du roi à Québec. Ce document provient du Centre d’archives de Québec de BAnQ [E1, S1, P4259].

1761 – Fleuve Saint-Laurent 1 2 (cartes gravées, Jacques-Nicolas Bellin)

La carte du Saint-Laurent est reproduite en couleurs sur deux feuillets. Elle n’a malheureusement pas servi aux navigateurs français car elle a été publiée après la Conquête de 1760. Sur le second feuillet, on peut observer l’archipel des Sept Îles où Le Corossol s’est échoué en 1693. Ces documents proviennent du Centre de conservation de BAnQ [G 3312 S5 1761 B4].

Notes

Les cartes reproduites dans La mesure d’un continent sont décrites par Jean-François Palomino, aux pages suivantes :

[ 1 ] 196-197, [ 2 ] 197, [ 3 ] 198-199, [ 4 ] 200-201.

Références

[ 1° ] Boudreau, Claude. – La cartographie au Québec, 1760-1840. – Québec : PUL, 1994. – xii, 270 p. – ISBN 2-7637-7350-8. – Cote BAnQ : 526.09714 B756ca 1994.

L’hydrographie (p. 27-46).

[ 2° ] Chapuis, Olivier. – À la mer comme au ciel : Beautemps-Beaupré et la naissance de l’hydrographie moderne (1700-1850). L’émergence de la précision en navigation et dans la cartographie marine. – Paris : Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1999. – 1060 p. – (Histoire marine). – ISBN 2-84050-157-0. – Cote BAnQ : 526.99 C468 1999.

Ce livre spécialisé compte deux parties : Une naissance difficile (1700-1791), L’hydrographie moderne (1792-1850). Le livre est abondamment illustré et les citations sont innombrables. Les chapitres de la première partie traitent de sujets reliés aux artefacts du 18e siècle exposés à la Grande Bibliothèque.

[ 3° ] Despoix, Philippe. – Le monde mesuré. Dispositifs de l’exploration à l’âge des Lumières. – Genève : Droz, 2005. – 271 p. – ISBN 2-600-01013-0. – Cote BAnQ : 910.94 D471m 2005.

Le chapitre 1 porte sur la résolution de la longitude : La cartographie de l’inconnu. Technique de longitude et représentation européenne (p. 19-72).

[ 4° ] Garant, Jean-Marc. – Jacques-Nicolas Bellin (1703-1772), cartographe, hydrographe, ingénieur du Ministère de la marine : sa vie, son oeuvre, sa valeur historique. – Montréal : Université de Montréal, 1973. – vi, 236 f. – [Thèse présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise ès arts (Histoire)].

L’Annexe contient 108 cartes.

[ 5° ] Hayes, Derek. – Historical Atlas of Canada. Canada’s History Illustrated with Original Maps. – 273 p. – ISBN 0-295-98277-2. – Cote RBM : 911.71 H [ Bibliothèque de Rosemont ].

L’ illustration extraite de la carte du combat de Pierre Le Moyne d’Iberville à Terre-Neuve (1696) est reproduite à la page 69.

[ 6° ] Litalien, Raymonde ; Palomino, Jean-François ; Vaugeois, Denis. – La mesure d’un continent : atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. – Québec : Septentrion, 2007. – 300 p. – ISBN 978-2-89448-519-4. – Cote BAnQ : 911.7 L775m 2007.

L’hydrographie du Saint-Laurent (Jean-François Palomino, p. 196-203), Nicolas Bellin et le Dépôt des cartes et plans de la Marine (Jean-François Palomino, p. 232-237).

[ 7° ] Scheen, Rolf. - «Navigation et manœuvre». – Kihlberg, Bengt. – L’Encyclopédie illustrée des bateaux. – Nouvelle édition mise à jour. – Paris : Gründ, 1997. – 277 p. – ISBN 2-7000-2011-1. – Cote BAnQ : 623.8 E56en 1997. – P. 223-234.

Ligne de sonde à main (p. 226), L’ancien loch, sa ligne et son ampoulette (p. 228), Vieilles roses de compas (p. 230), Anciens instruments de navigation (p. 232).

Sur la Toile

Académie des sciences (Histoire et Mémoires de l'Académie royale des sciences)

Bernier, Marc-André - «Le Corossol. Le fond de l’histoire». - La revue d'histoire de la Côte-Nord. – N° 28, mai 1999. – [Version numérique].

Le Musée Bleu (Histoire du fleuve) (site pour enfants)

La navigation sur le fleuve Saint-Laurent (Alain Franck)

05 avril 2008

La tourbière (Normand Rousseau)

… une ferme à proximité d’une tourbière…

… d’une montagne…

… et d’un village…

… un couple et leurs enfants…

… la discrimination basée sur l’apparence physique…

… un monde fermé…

… le silence…

… les rapports entre les gens biens et des marginaux…

Les points de suspension qui ponctuent toutes les phrases du récit trouvent leur sens au dernier chapitre.

Un roman social d’une extrême violence.

Référence

Rousseau, Normand. – La tourbière. – Montréal : La Presse, 1975. – 174 p. – (Écrivains des deux mondes). – ISBN 0-7777-0124-3. – Cote BAnQ : Rousseau R8648t. – (Cet exemplaire provient de la Collection Gagnon de la Bibliothèque centrale de Montréal). – [Réédition en 1982, avec des commentaires critiques suscités par l'œuvre à sa parution : ISBN 2-8905-1085-9 – Cote BAnQ : C843.54 R8648t 1982].

Sur la Toile

Normand Rousseau (Association des auteurs et auteures de l’Outaouais)

02 avril 2008

La recherche en musique

Dans une étude sur la recherche de documents musicaux, Suzanne L. Moulton-Gertig, professeure à l’école de musique Lamont de l’Université de Denver, souligne la difficulté de trouver la documentation musicale désirée dans les catalogues en ligne des bibliothèques :

«The anger and frustration experienced in trying to remember subject headings, truncations, uniform titles, and even keywords that are contained somewhere in the indexed fields of the record have turned away too many incipient library users and have spawned sullen and resentful frequent users and music scholars.» (p. 49)

L’auteure débute son texte en déplorant la méconnaissance de la discipline musicale. Elle présente ensuite succinctement les différents volets de cette discipline : Historical Musicology, Ethnomusicology, Music Theory, Psychology of Music, Music Education, Applied Music. Ces volets sont subdivisés en différents thèmes.

L’auteure poursuit son étude en expliquant les divers processus de recherche dans le domaine musical. Elle s’attarde ensuite sur les ressources disponibles sur la Toile.

L’auteure complète son étude en proposant des outils de référence sous les rubriques suivantes : Research and Writing Guides, General Music Dictionaries and Encyclopedias, General Histories of Music, Music Indexes and Abstracting Services, Locating Scores, Historical treatises, and Writings about Music, Locating Scores in Munuments, Collected Editions, or Historical Sets, Authority for Birth and Death Dates, Identifying Thematic Indexes in Music.

Parmi ces outils de recherche, signalons celui-ci qui contient des milliers de ressources sur la musique :

Duckles, Vincent Harris. - Music Reference and Research Materials. – 2e éd. – New-York : Free Press, 1967. – Cote BAnQ : 016.78 D835mu 1967.

[ 5e éd., 1997, ISBN 978-0028708218 : non disponible à la Grande Bibliothèque, mais possibilité d’un prêt entre bibliothèques avec la Bibliothèque de l’Université de Montréal ]

Référence

Moulton-Gertig, Suzanne L. - «Music research». – Keeran, Peggy et al. – Research within the Disciplines. Fondations for Reference and Library Instruction. – Lanham (Maryland) : Scarecrow Press, 2007. – xii, 267 p. – ISBN 978-0-8108-5688-2. – Cote BAnQ : 020.72 R4328 2007.