23 décembre 2010

Quidam (Cirque du Soleil)

Personne dont on ne peut, dont on ne veut dire le nom.

Après avoir été créé sous chapiteau, le spectacle renaît dans un amphithéâtre. Je n’ai pas vu la première version, mais j’ai lu sa présentation dans L’histoire authentique du Cirque du Soleil :

Babinsky, Tony (texte); Manchester, Kristian (direction artistique). – « Quidam, au nom de ceux que l’on n’entend pas ». – Cirque du Soleil : 20 ans sous le soleil. L’Histoire authentique. – Traduit de l’anglais par Michèle Boileau et Julie Lavallée. – Montréal : Hurtubise HMH, 2004. – 352 p. – ISBN 2-89428-738-0. – Cote BAnQ : 791.309714 B114c 2004. – P. 186-207.

J’ai été émerveillé par la nouvelle présentation de Quidam dans l’amphithéâtre du Centre Bell. Un spectacle fabuleux! Superbe! Extraordinaire! Une suite merveilleuse et époustouflante de tableaux animés par des artistes chevronnés. Une musique envoûtante. Un public participatif et enthousiaste.

Quelle matinée mémorable!

Avant d’aller au spectacle, j’avais lu plusieurs critiques sur la première. À quelques réserves près, en lien avec le site du spectacle plutôt qu’avec son contenu, les commentaires étaient très élogieux. De retour du spectacle, je peux dire que le compte-rendu dithyrambique de Claude Giguère est un des plus appropriés : Quidam revient en force à Montréal.

Voici tout de même quelques extraits de ces critiques.

Après avoir ébloui dix millions de téléspectateurs sur cinq continents, le spectacle Quidam revient en version aréna, toujours aussi fascinant, quatorze ans après sa création à Montréal. (Agnès Gaudet, Rue Frontenac, 06 12 2010)

La première officielle, hier soir au Centre Bell, a donné lieu a un enchaînement de numéros tous plus époustouflants les uns que les autres. (Claude Giguère, Rue Frontenac, 21 12 2010)

Plus d’une décennie après sa création, le spectacle mis en scène par Franco Dragone est à point. Les numéros présentés impressionnent, les images offertes fascinent et la musique, omniprésente et dramatique, transporte. (Jennifer Guthrie, Métro, 21 12 2010)

Sans maquillage outré ni costumes de latex tape-à-l'oeil, Quidam est d'abord un plaisir visuel, un poème fait d'images qui semblent tirées d'un rêve ou d'un conte de fées pour grandes personnes, moins fou, plus poétique. Moins spectaculaire, plus saisissant parfois. (Marie-Christine Blais, La Presse, 21 12 2010)

Avec le recul, tout semble le même et l'autre dans ce spectacle Quidam créé par le Cirque du Soleil à Montréal, sous chapiteau, il y a 14 ans. […] Pour cette distance dans le temps, donc, ça va. C'est l'éloignement physique qui pose problème, la distance spatiale quoi. (Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 21 12 2010)

Quidam was always the Cinderella of Cirques [...]. In the tent, it was mesmerizing. In an arena, it seems misplaced, diminished. But it still has a soulful quality that touches the heart. (Pat Donelly, The Gazette, 22 12 2010)

Et le Cirque n’en a pas moins mis plein la vue à travers la succession de remarquables tableaux constituant une véritable ode à l’anonymat. (Marie-France Pellerin, 24 H, 21 12 2010)

Les quotidiens peuvent être consultés à la Grande Bibliothèque, dans la section des journaux, au rez-de-chaussée. Par ailleurs, les versions électroniques des quotidiens peuvent être consultées depuis un poste multimédia.

Sur la Toile

Cirque du Soleil (Site officiel)
Quidam (Extraits dont plusieurs produits par le Cirque du Soleil)

20 décembre 2010

Noël au Québec

Allons, Jeanne, depuis plusieurs jours, je te vois avec des volumes à titres flamboyants…


Le portail de BAnQ présente une sélection bibliographique intitulée Noël au Québec, sous trois thèmes : Histoire et traditions, Contes et légendes, Cuisine et décoration. Cette bibliographie commentée est en ligne jusqu’au 15 janvier 2011.

Par ailleurs, une exposition d’ouvrages de la Collection nationale est actuellement présentée à la Grande Bibliothèque. Des trésors patrimoniaux à découvrir…

Référence

Noël au Québec (Nathalie Jacob, bibliothécaire)

Image

Isaac, J. M. – Noël. – L’Oiseau bleu. – Vol. IV, n° 12 (1924). – Collection numérique (BAnQ).

17 décembre 2010

Le lecteur gratuit Stanza


Stanza est un des lecteurs de livres numériques les plus populaires au monde. Il compte plus d’un million d’utilisateurs parmi les propriétaires d’appareils iPod touch, iPhone et iPad.

Bob Le Vitus, dans son récent livre sur les applications mobiles, présente les principales caractéristiques du lecteur Stanza.

L’utilisateur peut contrôler la mise en page du texte affiché : la taille des polices de caractères, celle des marges, l’espacement entre les lignes et les paragraphes, l’indentation, et la couleur du fond d’écran. L’habillage d’un livre peut aussi être modifié.

Les livres peuvent être affichés et sélectionnés dans une liste traditionnelle ou dans un carrousel 3D (image ci-dessus). Ils sont classés selon les auteurs, les titres ou les groupes :


Un outil de recherche permet de repérer les mots ou les phrases dans n’importe quel livre. Il est possible d’annoter un texte et de partager les notes par courriel. Stanza garde en mémoire la page affichée lorsque l’on quitte l’application.

Le catalogue de Stanza propose des livres gratuits et payants. À titre d’exemple, voici la présentation des livres gratuits du Projet Gutenberg :


Il est aussi possible de télécharger des livres numériques au format epub puisés dans d’autres répertoires. Il est à noter que les livres au format pdf offerts dans ces autres catalogues peuvent être convertis au format epub avec le gratuiciel Calibre (interface en français disponible).

Le téléchargement des fichiers epub sur Stanza s’effectue par l’intermédiaire d’iTunes :

- brancher son appareil à l’ordinateur
- sélectionner l’appareil dans le menu à gauche de l’écran
- sélectionner Apps dans le menu en haut de l’écran
- en dessous de la liste des applications, sélectionner Stanza
- appuyer sur le bouton Ajouter
- sélectionner et télécharger les livres désirés

En résumé, l’application Stanza est pratique et conviviale.

Référence

Le Vitus, Bob. – Des applis iPhone incroyables pour les nuls. – Paris : First, 2010. – xii, 348 p. – ISBN 978-2-754-01909-5. – Cote BAnQ : 621.38456 L6668d 2010. – [Stanza : p. 142-145].

Sur la Toile

Calibre (gratuiciel)
Lexcycle Stanza (Wikipédia)
Livres numériques gratuits (Répertoire de sites)
Stanza (Aperçu sur iTunes)
Stanza Demo Movie (YouTube)

14 décembre 2010

La peintre Emily Carr


France Caron a présenté une conférence captivante sur Emily Carr devant des membres de l’Alliance culturelle, le 2 décembre 2010, dans la salle communautaire du Centre Berthiaume-Du Tremblay.

La conférencière a présenté tour à tour les grandes étapes de la vie de l’artiste canadienne (1871-1945), avec de nombreuses illustrations (photos et peintures) :

- sa famille et son enfance à Victoria
- son adolescence à San Francisco et ses débuts en peinture
- son séjour à Londres
- son séjour à Paris
- ses séjours parmi les Amérindiens de la Colombie-Britannique
- son abandon de la peinture et son isolement
- sa renaissance et sa reconnaissance auprès du Groupe des Sept
- son épanouissement (forêt sauvage)
- ses dernières peintures (ciel)

La conférencière a décrit l’évolution artistique et les caractéristiques des peintures de chacune des grandes étapes créatives d’Emily Carr. Elle a bien mis en valeur la signification des œuvres à travers la vie de l’artiste. C’est l’aspect que j’ai le plus apprécié au cours de cette rencontre.

Image

Blunden Harbour (Emily Carr, v.1930) (Wikimedia Commons)

Référence

Hill, Charles C. et al. – Emily Carr. Nouvelles perspectives sur une légende canadienne. – Ottawa : Musée des beaux-arts du Canada ; Vancouver : Vancouver Art Gallery : Douglas & McIntyre, 2006. – 336 p. – ISBN 0-88884-819-6. – Cote BPM (Bibliothèque Rosemont) : 759.11 C. – Cote BAnQ : 759.11 C3115e 2006. – [Études critiques].

Sur la Toile

Alliance culturelle
Emily Carr (Œuvres, ressources pédagogiques, biographie) (Vancouver Art Gallery)
Emily Carr (Une minute d’histoire) (Vidéo) (Historica)
Emily Carr (Carr, O'Keeffe, Kahlo : Places of Their Own)
Emily Carr (Biographie par Doris Shadbolt) (L’Encyclopédie canadienne)
Emily Carr revisitée (Anne Michaud, Le Devoir, 17 06 2006)
Peinture canadienne des années 1930 (Charles C. Hill, 1975)
To the Totem Forests (Emily Carr and Contemporaries Interpret Coastal Villages)

10 décembre 2010

Histoire du bijou


La gemmologue Mélanie Beaulieu, présidente de l’Association québécoise de gemmologie (AQUEGEM), a donné une conférence instructive sur l’Histoire du bijou à travers les siècles, au Club de minéralogie de Montréal, le 22 novembre 2010.

Le mot bijou est apparu en 1460 pour désigner un « petit objet ouvragé, précieux, servant de parure ». C’est un emprunt au breton bizou « anneau pour le doigt », dérivé de biz « doigt ».

Après avoir indiqué cette étymologie, la conférencière a présenté l’histoire du bijou d’une façon chronologique en mettant l’emphase sur quelques époques marquantes. Un grand nombre d’images de bijoux ont illustré les explications de la gemmologue.

La conférencière a rappelé que les techniques actuelles de fabrication des bijoux ont pour la plupart été utilisées dès l’époque des Égyptiens, à l’exception des techniques reliées au travail du diamant.

Albert Cornu, vice-président au développement pédagogique du CMM, a présenté la conférencière au début de la rencontre. Il a aussi animé la période de questions qui a suivi l’exposé de la conférencière.

Cette rencontre a permis à l’auditoire de découvrir et d’apprécier un grand nombre de bijoux fabriqués au cours des siècles, tout particulièrement en Égypte et en Europe occidentale.

Lecture complémentaire

Après cette conférence, j’ai emprunté ce livre volumineux pour approfondir la merveilleuse histoire du bijou à travers les siècles :

Black, Anderson. – Histoire des bijoux. – Paris : Atlas, 1984. – 400 p. – ISBN 2-7312-0404-3. – Cote BAnQ : 739.2709 B627hi2 1984. – [Collection de la Bibliothèque centrale de Montréal].

Ce livre de référence est divisé en trois grandes parties. Le chapitre liminaire explique les techniques du travail de l’or par les artisans de l’Antiquité.

Les chapitres suivants présentent l’histoire des bijoux d’une façon chronologique : Antiquité, Peuples du Nord, Byzance et le Moyen Âge, Renaissance et maniérisme, 17e siècle, 18e siècle, Révolution française et début du 19e siècle, Art nouveau, 20e siècle.

La dernière partie contient des appendices (emblèmes royaux et grandes collections, glossaire des gemmes, glossaire des techniques et des termes techniques), une bibliographie et un index analytique.

Le glossaire illustré des gemmes décrit les minéraux suivants : béryl, corindons, topaze, opale, turquoise, grenats, quartz, lapis-lazuli, feldspaths, chrysobéryl, jade, tourmaline, zircon, chrysolite (olivine), spinelles. Des gemmes d’origine organique sont aussi présentées : perles, corail, jais, ambre.

Le livre est abondamment illustré. À l’exception de la Couronne de France et de quelques portraits peints, ces illustrations sont différentes de celles présentées par Mélanie Beaulieu.

Image

Portrait à l'hermine d'Élisabeth 1ère (Nicholas Hilliard, 1585)

Sur la Toile

Club de minéralogie de Montréal (CMM)
Salons minéralogiques de Montréal (Article connexe)

06 décembre 2010

Fable de Venise (Hugo Pratt)


Les Éditions Casterman viennent de rééditer la célèbre aventure de Corto Maltese dans la collection Classiques et contemporains.

Destiné aux élèves du secondaire, cette publication est accompagnée d’un appareil pédagogique : Sommaire, Présentation, Chronologie, Notes en bas de page tout au long de la BD, Après-texte.

L’après-texte débute par l’analyse de la BD en six étapes :

1. – La ville des masques
2. – L’énigme du lion
3. – La lagune des rêves
4. – L’escalier des rencontres
5. – Une vérité de fumée
6. – La nuit du 24 avril

Les rubriques suivantes se retrouvent dans chacune de ces étapes : Lire (questions), Écrire, Chercher, Arrêt sur image, À savoir, Zoom, Repères. Ces dernières rubriques portent sur différents thèmes :

À savoir

Temporalité et rythme du récit
Les temps du dialogue
Fable, légende et conte
L’aventure et le policier, l’ésotérisme
Le discours explicatif
La commedia dell’arte

Zoom

Le petit théâtre des personnages
Voir et regarder selon Hugo Pratt
Le vrai et le faux à l’image
Bulle, récitatif et onomatopée
Strip et narration
Un univers sous influence

Repères

La franc-maçonnerie
Le vocabulaire vénitien
Le marin de Venise

L’analyse de la BD est complétée par les sections suivantes : Autres images, autres textes; Information / documentation (bibliographie et répertoire de sites); Lexique.

Les enseignants peuvent télécharger gratuitement le Livret du professeur de Fable de Venise.

Image

Basilique Saint-Marc (Georg Maria Vormschlag) (Wikimedia)

Référence

Pratt, Hugo. – Fable de Venise. – Présentation, notes, questions et après-texte établis par Philippe Tomblaine. – Lexique établi par Stéphane Hurel. – Paris : Magnard / Casterman, 2009. – 128 p. – (Classiques et contemporains). – ISBN 978-2-210-76151-3. – Cote BAnQ : à venir.

Sur la Toile

Les archives Hugo Pratt (Auteur, oeuvre, blogue)
Commedia dell’arte (Paul André)
Venise (Luc et Danielle)

02 décembre 2010

Musée de la police


Le Musée de la police de Montréal a été créé en 1992 par des bénévoles qui en assument toujours le fonctionnement. Le musée témoigne de la contribution des policiers à la vie municipale depuis l’établissement du Service de police en 1843. Il est hébergé dans l’édifice du Quartier général du Service de police de la Ville de Montréal.

J’ai eu le plaisir de découvrir ce musée avec un groupe de l’Alliance culturelle, le 29 novembre 2010. La visite, d’une durée de trois heures, s’est déroulée en plusieurs parties. En voici un aperçu.

Les visiteurs ont été accueillis dans une salle de conférence où on leur a présenté l’histoire du service de police, avec de nombreuses illustrations des 19e et 20e siècles.

La visite s’est poursuivie au rez-de-chaussée. Le mémorial en l’honneur des policiers tués en devoir est situé dans le hall du QG du SPVM : une présence assurément émouvante. Quelques artefacts adjacents sont remarquables : des uniformes portés par les motards au cours des décennies et une impressionnante moto Honda, entre autres.

De l’autre côté du hall, dans la salle des médias, de nombreuses vitrines présentent des artefacts d’une façon thématique : nécessaires pour la prise d’empreintes, premiers ensembles de fiches anthropométriques servant à la constitution de portraits-robots, insignes de poitrines et de couvre-chefs, première carabine, uniformes de l’escouade tactique, etc.

Plus loin, dans le couloir menant à la salle d’accueil, de nombreux artefacts datant de la Crise d’octobre sont installés dans plusieurs vitrines. On y voit, en particulier, la machine à écrire ayant servi à la rédaction du premier communiqué du FLQ.

La visite s’est poursuivie sur plusieurs étages du QG du SPVM : photos et biographies de policiers tués en devoir, nombreux appareils de communication de différentes époques, artefacts relatifs aux policiers ayant participé à des missions de l’ONU, appareils de traitement de l’information, etc.

En complément à la visite du musée, les visiteurs ont eu la chance d’être accueillis au Centre de commandement et de traitement de l’information (CCTI) situé aux 8e et 9e étages. Le centre, à la fine pointe de la technologie, est en opération depuis 2001.

Le CCTI est constitué de plusieurs aires autonomes, complémentaires et interactives : commandement principal, commandement secondaire, intervenants internes, intervenants externes, préposé à l’analyse et à la répartition des appels, régie opérationnelle, agent de service, salle de travail.

Une imposante murale électronique couvre le mur du fond :

« L’affichage du système VIGIE (visualisation globale et interactive des événements) se compose de douze écrans de 84 pouces, regroupés en un écran virtuel de deux rangées de six écrans chacune, appelée la mosaïque. De plus, chaque écran peut être subdivisé en quatre portions. »

Au terme de la visite, les visiteurs ont exprimé leur vive satisfaction envers les guides bénévoles et leur appréciation envers le Musée de la police.

Collection numérique

Après cette visite, j’ai eu la curiosité de consulter des banques d’images de la Collection numérique de BAnQ. Elles contiennent un grand nombre de documents originaux sur la police municipale :

Albums de rues E.-Z. Massicotte (1870-1920) – Mots-clés : POLICE (postes de), POLICIERS.

Archives Pistard (19e et 20e siècles) – Mots-clés : police Montréal (Documents numérisés)

Cartes postales (20e siècle) – Mots-clés : police (index Sujet), policier (index Sujet).

Revues d'un autre siècle (1870-1907) – Mots-clés : Police – Uniformes, Policiers.

Les actualités sur la ville et son corps de police peuvent être suivies dans les journaux numérisés. Exemples : Le Canada (1903-1954), La Patrie (1879-1978), Le Petit Journal (1926-1978).

Les cartes et plans de la ville et de l’île de Montréal peuvent être consultés dans la collection numérique des Cartes et plans. Exemple : Map of the city of Montreal (A. Bourne, 1843).

Image

La fanfare de la police de Montréal – Collection numérique de BAnQ. – Notice : N° 943, La fanfare de la police de Montréal, Le Monde illustré, vol. 11, n° 529, p. 91 (23 juin 1894), Photographie accompagnée d'un texte en page 87.

Référence

Boisclair, Louise et al. – Le Centre de commandement et de traitement de l’information (CCTI) à l’avant-garde! – Montréal : Ville de Montréal, 2008. – 8 p. – ISBN 2-922389-04-9. – [Citation, p. 6]. – [Document remis aux visiteurs]. – [Version numérique].

Sur la Toile

Alliance culturelle
Musée de la police (SPVM)
Musée de la police de Montréal (Grand Québec)
Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)