31 août 2012

Comprendre Habermas

Alexandre Dupeyrix présente une introduction générale à l’œuvre de Jürgen Habermas, « une figure majeure de la philosophie contemporaine ».

L’introduction est constituée de trois parties : le sens de l’engagement chez Habermas, les jalons de la vie du philosophe allemand, la présentation du plan de l’ouvrage.

La pensée philosophique de Habermas est ensuite présentée sous cinq aspects différents, chacun de ces axes faisant l’objet d’une partie distincte :

1. – L’Homme
2. – L’Histoire
3. – La Société
4. – La Citoyenneté
5. – Le Pluralisme

Chaque partie contient une introduction, trois chapitres abordant trois facettes du thème étudié, et une conclusion.

L’ouvrage est complété par une conclusion générale, des repères bibliographiques, un tableau des abréviations utilisées dans les références bibliographiques, les principaux axes de lecture pour aborder l’œuvre de Habermas, un glossaire, une bibliographie, un index des noms propres, un index des notions et la liste des encadrés.

Un ouvrage de référence structuré d’une manière didactique.

Une lecture instructive et fort agréable!

Contexte

Je me suis intéressé à l’École de Francfort et au philosophe-sociologue Jürgen Habermas après avoir lu cet article de Ludvic Moquin-Beaudry, étudiant en philosophie à l’Université de Montréal :

Aufklärung et limitation du possible (Ithaque, 2011)

Ludvic Moquin-Beaudry est aussi un militant étudiant. Dans un discours prononcé devant le Conseil québécois des TCA, il a présenté une remarquable synthèse historique sur le mouvement étudiant :

Lutte, organisation et moyens d’action (28 avril 2012)

Ludvic Moquin-Beaudry assume présentement la fonction d’attaché de presse de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).

Référence

Dupeyrix, Alexandre. – Comprendre Habermas. – Paris : Armand Colin, 2009. – 196p. – (Lire et comprendre). – ISBN – 978-2-200-35557-9. – Cote BAnQ : 193 H1148d 2009. – [Citation, p. 6].

27 août 2012

Le livre de Google en poche


Agrandir le plan

Parlez de Google à quelqu’un, et il pensera à cet outil qui lui permet de rechercher des informations ou des images sur tous les sujets possibles et imaginables. Mais Google est bien plus que cela : c’est un véritable univers dans lequel se côtoient une trentaine de produits.

Servane Heudiard vient de publier un excellent guide pratique sur une quinzaine d’applications Google. Le texte est rédigé dans un style dynamique. Les explications sont claires et précises. Les nombreuses illustrations sont judicieuses et légendées. Les composantes sont bien hiérarchisées. La présentation graphique est exemplaire.

Les treize chapitres sont regroupés sous cinq thèmes :

- recherche : Google (moteur), Maps (cartes et plans), Earth (Terre et espace)

- actualité : Actualités, Alertes, Reader (agrégateur de fils d’actualisation), Agenda

- communication : Chrome (navigateur), Gmail (courriel), Google+ (réseau social)

- partage : Picasa (photos), YouTube (vidéos), Blogger (blogue), Sites

- bureautique : Documents

Un sommaire précède chaque chapitre. Des encadrés enrichissent les explications : astuces, conseils, définitions, notes. Par ailleurs, le livre est complété par un glossaire et un index.

Quel ouvrage remarquable!

Référence

Heudiard, Servane. – Le livre de Google en poche. – Paris : First-Gründ, 2012. – 332p. – (First Interactive). – ISBN 978-2-7540-3973-4. – Cote BAnQ : 025.0422 H592L 2012. – [Citation, p. 14].

Ce livre est écrit en français, à l’exception de certains mots écrits en franglais tels blog (blogue), chat (clavardage), plug-in (plugiciel), post (message), spam (pourriel), tag (étiquette), Web (Toile), webmail (service de courriel).

Image

Grande Bibliothèque (Google Maps Canada)

23 août 2012

Démocratie et mobilisation

[Texte intégral du dernier discours de Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), prononcé le 10 août 2012, au Théâtre Olympia (Montréal), devant une foule de près de mille personnes.]

Événement Nous sommes avenir

[Partie 1 – Démocratie]

[Applaudissements nourris et cris enthousiastes de la foule dès l’arrivée sur scène du conférencier Gabriel Nadeau-Dubois.]

Bonsoir tout le monde.

On m’a demandé ce soir de venir vous parler de démocratie en quittant. Et puis, j’étais supposé parler de démocratie, mais je vais parler de son inverse. Je vais parler de corruption.

Dans les dernières années, dans le dernier mois, en fait même dans les derniers jours au Québec, on a beaucoup beaucoup parlé de corruption. D’ailleurs, ça va probablement être un des thèmes importants de la prochaine campagne électorale.

Lorsqu’on parle de corruption au Québec, c’est toujours à peu près de la même manière. On nous parle d’enveloppes brunes. On nous parle d’entrepreneurs louches. On nous parle de politiciens malhonnêtes. On nous parle de pots de vin, de poignées de main, d’appels d’offre, de contrats. Mais jamais, au grand jamais, on pose une question pourtant si simple. Pourquoi y a-t-il de la corruption? Pourquoi y a-t-il de la corruption plus que jamais? Et surtout pourquoi y a-t-il de plus en plus de corruption?

À entendre les experts, les journalistes, ceux qui se font appeler les analystes, on a l’impression qu’il suffirait de remplacer le personnel des ministères, par exemple, de renouveler les élus à l’Assemblée nationale pour qu’il n’y ait plus de problème de corruption. Si on attrapait tous les corrompus, il n’y aurait plus de corruption. Ça me semple être une explication plutôt superficielle et ça me semble, en fait, une explication tout à fait insuffisante.

Ce qu’on appelle corruption, donc le petit détournement de fonds, le copinage, ça me semblent être en fait que la face visible, je dirais, d’une autre corruption, de la vraie corruption, celle dont on ne parle pas. Parce qui est unique dans la situation actuelle du Québec, ce n’est pas que certaines personnes qui ont des postes de pouvoir veulent se servir de ces postes-là pour leurs propres intérêts ou pour les intérêts de leurs amis. C’est quelque chose ça qui existe depuis le début probablement de l’État lui-même. D’où l’insuffisance, je crois, de cette explication-là de la corruption. C’est-à-dire que si on met en prison tous les fonctionnaires corrompus, tous les élus intéressés, tous les entrepreneurs véreux, il n’y aurait plus de corruption. Il y aurait autant de corruption, je crois, parce que ce sont les institutions actuelles elles-mêmes qui génèrent la corruption.

La corruption, ce n’est pas le fruit du hasard.

[Applaudissements de la foule.]

La corruption donc, je disais, n’est pas le fruit du hasard ou de quelques individus mal intentionnés. La corruption est le résultat direct, le résultat naturel du système économique actuel. Voilà ce qui arrive en fait. La corruption, c’est un résultat. Voilà ce qui arrive lorsqu’on soumet une société au complet au dictat de l’économie, lorsque l’économie s’érige comme seul critère permettant de juger nos choix collectifs.

La corruption, c’est le résultat nécessaire d’institutions rongées de l’intérieur par l’économie. Dans une société où la recherche du profit est en voie de devenir la seule valeur partagée, le bien commun n’a plus aucun sens. Dans une société où le bien commun n’a plus aucun sens, et bien ce sont les institutions elles-mêmes qui oublient leur sens propre. Lorsque les institutions se vident de leur sens, elles deviennent, on pourrait dire, disponibles. Elles deviennent disponibles aux intérêts qui l’entourent et qui ont vite fait de mettre la main dessus. Et rapidement, on voit les requins arrivés de partout.

C’est ce qui arrive avec nos écoles. Rongées par la privatisation, elles ont, pourrait-on dire, perdu le nord. À partir du moment où on évacue totalement la mission fondamentale de notre système d’éducation, ces institutions d’éducation, donc, deviennent disponibles au marché. Et si les recteurs ne savent plus au fond vraiment ce qu’ils font, comme recteurs, comme rectrices, ils deviennent, disons, le seul réflexe qui leur reste, devant la perte de sens de l’institution universitaire… J’ai perdu le fil… Je suis stressé, c’est mon dernier, je suis désolé...

[Applaudissements de la foule.]

Bon voilà, lorsque les recteurs oublient ce qu’ils font là, à leur poste de recteur, et bien ils se contentent en fait de répondre aux exigences du marché parce que c’est bien la seule chose au fond qui leur reste à faire quand l’université a perdu tout son sens. Et là, on les voit les requins accourir. La recherche privée et les commandites se multiplient. Et on s’étonne que les businessmans qui dirigent nos écoles dépensent l’argent public comme de l’argent de poche.

Ce qui arrive avec nos universités, c’est en fait ce qui arrive partout. C’est ce qui arrive avec le Québec. Ce ne sont pas les politiciens et les politiciennes qui sont corrompus, ce sont toutes malheureusement nos institutions. L’appât du gain les a rongées. Le tout à l’économie des libéraux les a détruites, leur a même fait oublier leur raison d’être. Et notre démocratie s’est perdue.

Car au fond, c’est de cela qu’il s’agit, de démocratie. De cette Assemblée nationale dont on ne cesse de nous dire qu’elle nous représente, de ces écoles qui devraient servir notre émancipation individuelle et collective, de ces hôpitaux qui devraient gratuitement nous garder en santé. Il s’agit de tout ce qui devrait nous appartenir et ne nous appartient plus. On appelle ça un vol. On appelle ça un hold-up. C’est un hold-up et nous connaissons le coupable de ce vol. Il n’a pas de visage. Il n’a pas d’emploi. Ce n’est pas un homme. Ce n’est pas une femme. C’est une structure. C’est une vision du monde. C’est une idée et une réalité à la fois. C’est un système économique et il porte un nom, le capitalisme.

[Applaudissements de la foule qui scande A, anti, anticapitalisme.]

Donc, le règne de l’argent, le règne de l’argent, voilà ce qui a blessé notre démocratie. Je dis blesser parce que je ne crois pas qu’elle soit morte. Nous en sommes, ce soir, la preuve. La démocratie existe encore. On l’a vu ce printemps. Dans les assemblées et dans les rues, elle parlait. Depuis l’émergence des manifestations de casseroles, elle s’est transportée dans les quartiers et les villages. Partout au Québec, les gens s’assemblent. J’ai eu la chance d’aller à leur rencontre. De Gatineau à Rimouski, en passant par Joliette, Tadoussac, Trois-Pistoles, Québec, Chicoutimi et Montréal, les gens du Québec sont en train de reprendre le goût en la chose publique et ça, c’est grâce à nous.

[Applaudissements de la foule.]

De tous les âges et de tous les milieux, j’ai vu des milliers d’hommes et de femmes réapprendre à faire de la politique, de la vraie. Débattre, discuter, réfléchir, puis décider, ensemble. Ce que j’ai vu tout au long de cette tournée, c’est une démocratie belle, vivante, inclusive et forte. Les partis politiques dominants, les libéraux les premiers, devraient s’en inspirer plutôt que de nous faire la leçon. Nous n’avons pas de leçon à recevoir de gens qui méprisent la liberté et la justice.

[Applaudissements de la foule.]

[Partie 2 – Mobilisation]

Comme vous l’avez probablement lu, vous savez qu’au terme de cette grande tournée, je conclue ici ce soir, j’ai décidé de quitter mes fonctions de porte-parole et je ne pourrais pas parler ici aujourd’hui sans dire quelques mots à ce sujet.

Comme vous l’avez probablement lu, je ne quitte pas la lutte. Je quitte mes fonctions. La partie de moi qui est fatiguée, qui est blessé, ce n’est ni l’homme, ni le militant, c’est le porte-parole.

Toutes et tous, ce printemps, nous avons dû faire face à la violence du système. Je n’ai pas été une exception. Le temps est venu pour moi de m’effacer. Le temps est venu pour d’autres de prendre la place. Ce n’est pas un abandon. C’est un changement de rôle. C’est un changement de rôle, mais il s’en trouve déjà dans l’espace public pour crier à l’essoufflement du mouvement, pour dire que je quitte parce que le mouvement faiblit. Mais c’est que ces gens confondent leur désir avec la réalité. Le mouvement ne faiblit pas.

[Applaudissements nourris de la foule qui scande Ce n’est qu’un début, continuons le combat.]

Alors, on le voit. On le voit. Il n’y a pas d’essoufflement.

Le mouvement ne faiblit pas. Depuis six mois, il n’a jamais faibli. Certes le mouvement change. On pourrait dire que le fleuve devient un delta. Le mouvement s’élargit et le torrent nécessairement peut sembler un peu moins fort. Mais ce n’est que parce que nos ramifications sont plus larges.

La démocratie directe dorénavant n’est plus enfermée dans les campus des cégeps et des universités. Elle est reprise partout au Québec. Je l’ai vu. Nos idées ne sont plus marginales. Elles sont sur toutes les bouches et on en parle en bien ou en mal. La résistance n’est plus le suivi d’une infime minorité. Elle a enflammé des centaines de milliers, elle a enflammé des millions d’esprits. Cette fois, c’est vrai, nous sommes légion.

Désolé de vous décevoir, vous les gardiens de l’ordre établi, les gardiens du statu quo et du confort. Désolé, le mouvement ne faiblit pas. La grève peut reprendre comme elle peut se terminer cette semaine. En fait peu importe. Il s’agit déjà de bien plus d’une simple grève. Les choses pour vrai sont en train de changer. L’acharnement avec lequel vous vous êtes attaqué au mouvement en est la plus belle démonstration. Votre hargne est proportionnelle à votre panique. Personne n’a jamais vu une telle mobilisation, pas même vous.

[Applaudissements de la foule.]

Personne n’a jamais vu une telle mobilisation, pas même vous. Nous avons été plus de 250 000 à marcher à Montréal trois mois de suite. C’est une question de chiffre. Sur une société de sept millions de personnes, cela ne peut pas ne pas avoir d’impact. Ce n’est qu’une question de chiffre, ce n’est qu’une question de temps et vous le savez.

Au fond de vous, vous savez bien que ce qui s’est exprimé ce printemps, c’est bien plus qu’un refus corporatiste des étudiantes et des étudiants de payer 1600 piastres de plus. Vous savez que ce qui s’est exprimé ce printemps, c’est un malaise, un malaise profond. Un malaise d’une jeunesse qui en a ras-le-bol de vos défaites et de vos projets mortifères.

Nous avons marre de l’exploitation sauvage de la nature. Nous en avons marre de l’exploitation. Nous en avons marre de l’inégalité entre les hommes et les femmes. Nous en avons marre de se faire voler. Nous n’en pouvons plus de tout ça. Et nous avons envie, oui, de faire autre chose. Nous avons décidé en fait de faire autre chose.

Oui, nous avons décidé de faire autre chose et si je dois vous confier quelque chose ce soir, alors que je m’adresse à vous pour la dernière fois, je vais vous avouer n’avoir jamais combattu par colère. C’est au contraire cette autre chose qui m’a toujours donné la force de poursuive. Pierre Vadeboncœur, lorsqu’il parlait de Gaston Miron, disait que le poète militant n’avait jamais été motivé dans sa poésie comme dans son engagement par le ressentiment. Il était au contraire animé d’un amour immense. Cela constitue, je crois, un des grands enseignements de Miron.

Il faut lutter par amour. Par amour du monde, par amour en fait de ce que le monde pourrait être. Cela ne veut pas dire se réconcilier avec l’injustice d’aujourd’hui. Cela, au contraire, veut dire reconnaître dans le monde d’aujourd’hui ce qui est la première trace de la justice de demain.

En ce printemps, je me suis découvert comme faisant partie d’une jeunesse qui refuse la vente aux enchères de ses institutions et de sa souveraineté. Monsieur Charest, nous ne voulons plus de votre monde qui meure. Reprenez vos écoles marchandises et votre économie destruction. Déjà, nous ne parlons plus votre langage. Maintenant, maintenant c’est qui nous parlons et nous avons la tête remplie de mots d’avenir : justice, égalité, liberté, écologie, solidarité.

Rassurez-vous monsieur Charest, les images de ce printemps n’hanteront pas longtemps votre esprit, car bientôt, très bientôt, elles seront remplacées par des accomplissements bien plus grands encore.

Nous redonnerons le Québec à lui-même, celui que vous avez défait pour des piles d’argent, sorti de lui-même dans les mines du Nord et vendu à Talisman Energy. Nous reconstruirons les solidarités que vous avez détruites. Nous réconcilierons les peuples que vous avez séparés. Nous embellirons tout ce que vous avez enlaidi. Nous donnerons du repos à tous ceux et celles que vous avez épuisés. Nous redonnerons à ceux et celles que vous avez volés.

Monsieur Charest, votre règne est déjà terminé. Et quant à nous, nous avons tendu grand la voilure et le vent nous souffle.

Nous sommes arrivés à ce qui commence.

Merci!

[Applaudissements soutenus de la foule qui scande Ce n’est qu’un début, continuons le combat.]

Merci beaucoup! Merci beaucoup! Ça été un plaisir de parler en votre nom durant ces six mois de grève.

Affiche

Source | Bloquons la hausse


Billets de Gabriel Nadeau-Dubois

Gabriel NadeauDubois (Microblogue de @GNadeauDubois)

9 août 2012, 10 h 02

Billet – Je prononcerai mon dernier discours demain soir à l’Olympia dans le cadre de l’événement de fin de tournée de la CLASSE.

10 août 2012, 09 h 05

Billet – En préparation de mon discours de ce soir à l’Olympia. Le dernier!

10 août 2012, 13 h 45

Question d’un abonné – À quel moment prenez-vous la parole? Et à quoi doit-on s’attendre?

Réponse – Vers 22 h. Un discours sur la démocratie. Quelques éléments personnels sur ma démission également.

11 août 2012, 09 h 53

Billet – Quelle belle soirée hier à l’Olympia! Bravo aux organisateurs!

Vidéo

La CLASSE à l’Olympia : Nous sommes avenir (CUTV) (37 : 64 min)
[Le discours de Gabriel Nadeau-Dubois débute à 10 : 40 min.]

Articles connexes

Nous sommes avenir (Manifeste de la CLASSE)
Grève étudiante 2012 (Recueil de textes)
Gabriel Nadeau-Dubois (2009-2012)

21 août 2012

Carte marine et GPG

Le spécialiste de la cartographie et de la navigation Olivier Chapuis a produit un guide pratique sur le bon usage combiné du GPS et de la carte marine.

Comme j’ai emprunté ce livre pour mieux comprendre les cartes marines de la Collection numérique de cartes et plans de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, j’ai consulté uniquement la première partie de l’ouvrage.

Les différents aspects de la carte marine sont tous présentés sur une double page. Les explications figurent sur la page de gauche, alors que les illustrations commentées sont placées sur la page de droite.

Les exposés sont limpides et les divers éléments de chaque illustration sont numérotés et mis en évidence pour une meilleure compréhension.

Les sujets abordés méritent d’être énumérés :

- Le jeu de cartes
- Carte sur table
- Le sens de l’orientation
- Diviser pour mesure
- L’échelle au rapport
- Identifier les paysages
- Décrypter le fond
- Remarquer les amers
- Respecter les zones
- Solliciter des aides
- Éclairer la nuit
- Prévoir la hauteur d’eau
- Porter le point
- Tracer la route
- Autres horizons, autres cartes

L’utilisation conjointe de ce manuel avec celui de Paul Boissier permet de bien interpréter les cartes de la collection patrimoniale de BAnQ.

Référence

Chapuis, Olivier. – Du bon usage de la carte marine et du GPS. – Paris : Voiles et voiliers, 2009. – 90 p. – ISBN 978-2-916083-33-9. – Cote BAnQ : 623.893 C468d 2009.

Article connexe

Cartes des côtes de France (Olivier Chapuis)
Guide de navigation (Paul Boissier)

17 août 2012

L’empire Naxos

L’entreprise musicale Naxos a été fondée en 1987 par l’Allemand Klaus Heymann.

Les produits Naxos sont basés sur les trois principes évoqués par le fondateur de l’entreprise au début du catalogue de l’année jubilaire : le répertoire, la qualité et l’innovation.

7 000 titres sont inclus dans le catalogue Naxos et 115 millions de DC ont été vendus par l’entreprise.

Les œuvres des plus grands noms de la musique classique sont enregistrés sous étiquettes Naxos, de même que des morceaux de plusieurs compositeurs méconnus ou oubliés.

Les évaluations des DC produits par Naxos sont innombrables, comme celles attribuées par Diapason, Le Monde de la Musique et Répertoire. Les meilleures distinctions sont indiquées dans le catalogue Naxos.

Naxos innove en offrant de multiples ressources sur la Toile, dont plusieurs à des fins éducatives :

Naxos Music Library
Naxos Video Library
Naxos Spoken Word Library

Les abonnés à BAnQ ont accès gratuitement à la discothèque Naxos (interface en français) et à la vidéothèque Naxos (interface en anglais) :

BAnQ > Mon compte : numéro de client, mot de passe > Ressources en ligne > Revues, journaux et bases de données : Voir toutes les bases de données > N.

Les morceaux de son choix peuvent donc être consultés à distance. Soulignons que l’abonnement à BAnQ est gratuit pour les résidents québécois.

Références

Drillon, Jacques. - « L’empire Naxos ». – Le Nouvel Observateur. – N° 2484 (14 juin 2012). – ISSN 0029-4713. – Page 71. – [Ce périodique peut être consulté à la Grande Bibliothèque, au niveau 2, dans la section des revues.]

Heymann, Klaus. – Catalogue 2012 : Celebreting 25 Years of Classical Music. – Hongkong / Londres : Naxos, 2012. – 224p. – [Livre gratuit distribué chez plusieurs disquaires.]

Sur la Toile

Naxos

13 août 2012

Carte de Waldseemüller (1507)


Toby Lester a découvert par hasard le planisphère de Waldseemüller, en 2003, lors de l’annonce de l’acquisition de cette carte par la Bibliothèque du Congrès au coût de dix millions de dollars. Par la suite, le chercheur de l’Université Brown a entrepris l’étude de cette carte singulière.

Le planisphère de Waldseemüller est considéré comme « l’acte de naissance de l’Amérique », car c’est la première carte où le toponyme Amérique est inscrit. Précédé d’une préface et d’un prologue, le livre de Lester est divisé en trois parties : Ancien Monde, Nouveau Monde, Le monde entier. Un extrait de la carte de Waldseemüller est affiché au début de chaque chapitre.

Prologue

Le prologue présente l’Introduction à la cosmographie (1507) et l’histoire du planisphère de Waldseemüller (1507-2007). La découverte de la carte par Joseph Fisher, en 1901, est racontée avec beaucoup de détails.

Ancien Monde

À partir des Chroniques de Matthew Paris (v.1200-1259), Lester retrace les sources historiques de la cartographie occidentale, depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-âge. Il évoque tour à tour des œuvres d’auteurs célèbres tels Isidore de Sicile (Terre immobile au centre du cosmos), John of Holywood ou Sacrobosco (sphéricité de la Terre), Macrobe (carte zonale). La représentation de la Terre et T-O et ses significations successives sont détaillées, dont la carte du Psautier (1265) typique des mappemondes moyenâgeuses.

Les chapitres suivants sont consacrés aux conquêtes mongoles du 13e siècle, à la légende du prêtre Jean et aux explorations médiévales de l’Asie par Jean de Plan Carpin (1245-1247), Guillaume de Rubrouck (1253-1255, Nicolas et Mathieu Polo (1260-1269), Nicolas et Marco Polo (1271-1295).

Cette partie initiale de l’ouvrage est complétée par l’évocation des voyages de Brendan et de Jean de Mandeville, l’apparition de la boussole (compas) et de la carte marine (Carte Pisane, v.1275), la production de la carte hybride portulan-mappemonde (Atlas catalan, 1375), l’adaptation de la théologie chrétienne à la cosmologie d’Aristote et les coordonnées géographiques établies par Claude Ptolémée.

Nouveau Monde

La deuxième partie du livre est la plus considérable. Elle débute par la redécouverte des îles Canaries, en 1341, et les études de la géographie antique par deux humanistes de la Renaissance, Plutarque et Boccace.

Le contenu de la Géographie de Claude Ptolémée (v.90-168) et l’histoire de la redécouverte de ce document au cours de la Renaissance sont longuement expliqués. L’œuvre du cartographe grec innove quant à son but (cartographier le monde), les moyens utilisés (coordonnées géographiques, zones climatiques, projections, délimitation de l’écoumène et des limites du monde connu) et ses données (8 000 toponymes avec leurs coordonnées précises).

La côte occidentale de l’Afrique fut une des premières régions inconnues à faire l’objet d’explorations informelles et officielles, notamment par Henri le Navigateur (1394-1460) : conquête de Ceuta par les Portugais (1415), traversée du cap Bojador (1433), découverte du Cap-Vert et de la Guinée (1444). L’or, la recherche du prêtre Jean et l’esclavage furent les principaux motifs de ces expéditions maritimes.

À la même époque, Nicolas de Conti (1395 - 1469) explore l’Inde et le sud-est asiatique. Par ailleurs, Bartolomé Dias (v.1450-1500) contourne le cap de Bonne-Espérance en 1487. Ces nouvelles découvertes permirent à Martellus de dresser une carte actualisée, vers 1490, du planisphère de Ptolémée montrant le monde connu. Peu de temps après, Martin Behaim construit un globe terrestre (1492).

Les chapitres consacrés à Christophe Colomb (1451-1506) relatent l’expérience exhaustive du marin, ses démarches au Portugal et en Espagne (1483-1492) pour obtenir une commandite d’exploration atlantique vers l’Inde, ses nombreuses lectures annotées et ses quatre voyages en Amérique (1492-1493, 1493-1496, 1498-1500, 1502-1504).

À la fin du 15e siècle et au début du 16e siècle, d’autres explorateurs contribuent à de nouvelles découvertes : Jean Cabot (1450-1498) aborde Terre-Neuve (1497); Vasco de Gama (v.1460-1524) atteint Inde en contournant l’Afrique (1498); Pedro Álvares Cabral (v.1467-1520) découvre le Brésil (1500) ; Miguel (v.1448-1502?) et Gaspar Corte-Real (v1450-1501) se rendent au Groenland, au Labrador et à Terre-Neuve (1500-1501). La carte marine de Jean de La Cosa (v.1500) rend bien compte de ces découvertes.

Le dernier chapitre de cette partie est dédié à Amerigo Vespucci (1454-1512). Lester raconte les deux voyages de Vespucci en Amérique du Sud (1499-1501, 1501-1502), tout en analysant les trois lettres familières (1500, 1501, 1502) et l’opuscule (1503) du découvreur sur ses explorations.

Le monde entier

L’invention de l’imprimerie en Europe permis la reproduction de la Géographie de Ptolémée (1477-1490). Les cartes imprimées sont mis à jour en tenant compte des récentes découvertes du siècle courant. Après le premier voyage de Colomb, leur impression cesse pendant dix-sept ans et seules les cartes marines témoignent alors de la découverte du Nouveau Monde. À cet égard, les planisphères d’Alberto Cantino (1502) et de Nicolas de Caverio (1505) sont exemplaires.

La publication d’une nouvelle édition (1505) du Nouveau monde d’Amerigo Vespucci par l’humaniste Matthias Ringmann (1482-1511) suscite l’intérêt de Vautrin Lud (1448-1527), chanoine de l’église de Saint-Dié. Celui-ci crée ensuite un atelier d’imprimerie sous le nom de Gymnase vosgien afin de publier un planisphère révisé de Ptolémée. À cette fin, il recrute Ringmann et Martin Waldseemüller (1470-1520).

Lester s’attarde sur les sens étymologiques du toponyme Amérique apparu pour la première fois sur le planisphère de 1507. Il attribue ce néologisme à Ringmann. Puis, il passe en revue les principales sources de Waldseemüller pour l’élaboration du planisphère : l’édition d’Ulm (1482) de la Géographie de Ptolémée pour le monde antique, le planisphère (1490) d’Henricus Martellus pour l’est et le planisphère de Caverio (1505) pour l’ouest.

La constitution du planisphère est décrite d’une façon exhaustive : dimension (4½ x 8 pieds), 1 000 exemplaires, 12 segments contigus, imprimeur (Johannes Grüninger), projection et hémisphères au-dessus du cadre (symbolisme de l’aigle impérial), quadrillage et coordonnées géographiques, insularité du nouveau continent, divisions territoriales, toponymes, illustrations et légendes.

Le planisphère est vendu conjointement avec l’Introduction à la cosmographie et un globe des fuseaux terrestres. Il était probablement accompagné d’un guide d’assemblage. Sa diffusion couvre rapidement l’Allemagne et toute l’Europe. Malgré les récriminations des Espagnols, le toponyme Amérique perdura jusqu’à nos jours pour désigner le nouveau continent.

Dans le dernier chapitre, Lester explique comment le planisphère de Waldseemüller eut un impact déterminant sur la nouvelle conception héliocentrique du cosmos de Nicolas Copernic (1473-1543).

Épilogue

L’auteur résume son ouvrage et présente ainsi la signification profonde du planisphère de 1507 de Martin Waldseemüller :

La carte révèle une enfilade de mondes en succession. […] Ce que le planisphère cartographie au bout du compte, c’est en d’autres termes rien de moins que les contours de l’expérience humaine elle-même : une tentative sans fin pour imaginer notre place dans le monde.

Compléments

L’ouvrage, contenant onze planches en couleurs et d’innombrables cartes en noir et blanc, est complété par une annexe, les remerciements, des références, les ouvrages et articles cités, des suggestions de lecture, les crédits photographiques et autorisations, un index.

Appréciation

L’étude de Toby Lester sur l’histoire de la cartographie occidentale, depuis l’Antiquité jusqu’aux Temps modernes, se lit comme un roman. Son style et ses illustrations rendent sa lecture aussi plaisante qu’instructive.

Référence

Lester, Toby. – La quatrième partie du monde. La course aux confins de la Terre et l’histoire épique de la carte qui donna son nom à l’Amérique. – Traduit de l’anglais par Bernard Sigaud. – Paris : JC Lattès, 2012. – 561p. – ISBN 978-2-7096-3337-6. – Cote BAnQ : 912.73 L6428q 2012. – [Citation, p. 481, 883].

Planisphère

The Map That Named America (John R. Hébert, Library of Congress)
Universalis cosmographia secundum Ptholomaei traditionem et Americi Vespucii aliorū que lustrationes (American Memory, Library of Congress)
The Waldseemüller Map of the World (Wikimedia Commons)

Références complémentaires

Le planisphère de Waldseemüller et plusieurs autres documents cartographiques contenus dans le livre de Toby Lester sont reproduits en couleurs dans

Litalien, Raymonde ; Palomino, Jean-François ; Vaugeois, Denis. – La mesure d’un continent : atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. – Québec : Septentrion, 2007. – 300 p. – ISBN 978-2-89448-519-4. – [ Présentation ].

La Collection numérique de cartes et plans de BAnQ contient notamment les planisphères d’Alberto Cantino (1502) et de Johann Herwagen (1537).

Les écrits de Vespucci sont maintenant disponibles en français :

Vespucci, Amerigo. – Le Nouveau Monde. Les voyages d’Amerigo Vespucci (1497-1504). – Traduction, introduction et notes de Jean-Paul Duviols. – Paris : Chandeigne, 2005. – 303p. – (Collection magellane). – ISBN 2-906462-06-03. – Cote BAnQ : 918.04 V581 2005.

09 août 2012

Grève étudiante 2012

Un recueil de textes contenant différents points de vue exprimés par plus de 130 auteurs dont les noms sont regroupés à la fin du recueil. Quelques conférences et discours de Gabriel Nadeau-Dubois complètent l'anthologie.

Les étudiants amorcent leur campagne de sensibilisation
22 août 2011 | Le Devoir
Geneviève Tremblay

Candidature comme porte-parole de l'ASSÉ
26 octobre 2011 | Congrès annuel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Gabriel Nadeau-Dubois

Indignation fourre-tout
7 novembre 2011 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Une manif nécessaire
11 novembre 2011 | Le Devoir
Josée Boileau

La grève générale illimitée
18 novembre 2011 | Presse-toi à gauche !
Gabriel Nadeau-Dubois

La machine étudiante s'ébranle
15 février 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Hausse des droits contre dérives immobilières...
15 février 2012 | Le Devoir
Michel Seymour, Louis Dumont, Jean-Claude Marsan et Daniel Turp, professeurs à l'Université de Montréal

Avant-goût électoral
16 février 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Les universités mises au service des entreprises
9 mars 2012 | Le Devoir
Éric Martin et Maxime Ouellet, auteurs de Université inc. (LUX éditeur)

Une hausse «sale et sexiste»
9 mars 2012 | Le Devoir
Marco Bélair-Cirino

Malade, l'université?
10 mars 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Remettre les pendules à l’heure avec des faits
14 mars 2012 | Le Devoir
Paul St-Pierre Plamondon - Président de Génération d’idées et Jean-François Gingras - Étudiant à la majeure en histoire et membre de Génération d’idées

Carré rouge sur fond noir
17 mars 2012 | Le Devoir
Gabriel Boisclair - Bachelier en sciences politiques et philosophie et étudiant en acupuncture au collège de Rosemont

Un printemps étudiant
19 mars 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

L'imagination au pouvoir
22 mars 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Entendez-nous!
23 mars 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Gels et dégels: bref rappel historique
23 mars 2012 | Le Devoir
Pierre Doray, Professeur au Département de sociologie de l'UQAM et directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) et Amélie Groleau, Doctorante en sociologie à l'UQAM et à l'École des hautes études en sciences sociales

Le 22 mars 2012 passera-t-il à l'histoire?
24 mars 2012 | Le Devoir
Antoine Robitaille

À qui profite la hausse? Aux institutions financières
27 mars 2012 | Le Devoir
Estelle Grandbois et Mathieu St-Onge, doctorants en sociologie à l'Université du Québec à Montréal et Maxime Lefrançois, doctorant en sociologie à l'Université Laval

À l’école de la CLASSE
4 avril 2012 | Le Devoir
Xavier Lafrance, co-porte-parole de la CASSÉÉ lors de la grève étudiante de 2005, doctorant en science politique à l'université York, et Héloise Moysan-Lapointe, co-porte-parole de la CASSÉÉ lors de la grève étudiante de 2005, enseignante de philosophie au cégep de St-Jean-sur-Richelieu

Les droits de scolarité à l’université: « Juste part » ou « Lutte juste »?
11 avril 2012 | Le Devoir
Yvan Perrier, Professeur, Science politique, Cégep du Vieux Montréal - Guy Rocher, Professeur émérite, Sociologie, Université de Montréal

La lutte des étudiants est juste, dit Guy Rocher
11 avril 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

La provocation
13 avril 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

L'envers de la médaille
14 avril 2012 | Le Devoir
Denise Bombardier

Appel au dialogue
14 avril 2012 | Le Devoir
Collectif d'auteurs – Pauline Marois, députée de Charlevoix et chef de l'opposition officielle; Marie Malavoy, députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur, de prêts et bourses, de recherche, de technologie et d'innovation; Mathieu Traversy, député de Terrebonne et porte-parole de l'opposition officielle pour la jeunesse et les affaires étudiantes; Louis Bernard, ancien secrétaire général du Conseil exécutif; Robert Bisaillon, ancien sous-ministre adjoint de l'Éducation; Paul Inchauspé, ex-directeur général du collège Ahuntsic; Yves Martin, ancien sous-ministre de l'Éducation; Jacques-Yvan Morin, ministre de l'Éducation de 1976 à 1981; Jean-Pierre Proulx, journaliste et professeur retraité; Céline Saint-Pierre, professeure émérite de sociologie, UQAM

Carton d'invitation
17 avril 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Une infamie idéologique
19 avril 2012 | Le Devoir
Victor-Lévy Beaulieu – Écrivain

Faire ses CLASSEs
20 avril 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Gabriel Nadeau-Dubois: un militant depuis l'enfance
21 avril 2012 | La Presse
Pascale Breton

Martine Desjardins: une jeune fille sage et tranquille
21 avril 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

Léo Bureau-Blouin: un sensible à l'esprit critique
21 avril 2012 | La Presse
Pascale Breton

Assez!
21 avril 2012 | Le Devoir
Bernard Descôteaux

Nous, mères indignées
21 avril 2012 | Le Devoir
Ryoa Chung - Professeure au Département de philosophie de l'Université de Montréal et Caroline Allard - Auteure des Chroniques d'une mère indigne

Machiavel à Québec
26 avril 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Et la paix sociale ?
27 avril 2012 | Le Devoir
Bernard Descôteaux

Discours prononcé le devant le Conseil québécois des TCA
28 avril 2012 | Ma Tanière
Ludvic Moquin-Beaudry - Étudiant à l’Université de Montréal en science politique et philosophie

L’«ignoble» élection sur le dos de la jeunesse
28 avril 2012 | Le Devoir
Robert Dutrisac

Le fond et la manière
28 avril 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

La CLASSE pigerait dans les fonds de recherche pour financer le gel
3 mai 2012 | Le Devoir
La Presse canadienne

Des idées en l’ère – Le retour du lyrisme
5 mai 2012 | Le Devoir
Antoine Robitaille

C’est sur cet étudiant qu’on a tiré
7 mai 2012 | Le Devoir
Brigitte Faivre-Duboz, Professeure de littérature au Cégep de Saint-Laurent

Quelle supercherie!
8 mai 2012 | Le Devoir
Pierre-Yves Guay, Sociologue du développement économique et professeur à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

Un véritable sociodrame
11 mai 2012 | Le Devoir
René Marineau - Psychosociologue clinicien et professeur retraité de psychologie à l’UQTR

La nuit des longues négos: trois acteurs racontent
12 mai 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

Pour en finir avec la grève
14 mai 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

Le fascisme au bout de la matraque
16 mai 2012 | Le Devoir
Victor-Lévy Beaulieu – Écrivain

«C’est le malheur!»
16 mai 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Le gouvernement a «craché au visage d'une génération»
17 mai 2012 | La Presse
Tommy Chouinard

Un pari risqué
17 mai 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

La rue a répondu
23 mai 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

L'improvisation du gouvernement Charest
23 mai 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

Une chanson dans la tête
25 mai 2012 | Le Devoir
Lise Payette

Le chant du chaudron
25 mai 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Héros ou martyr?
30 mai 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Candidature comme coporte-parole de la CLASSE
31 mai 2012 | Congrès annuel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Gabriel Nadeau-Dubois

Les miettes tombées de la table
1er juin 2012 | Le Devoir
Lise Payette

La poésie de la police
2 juin 2012 | Le Devoir
Benoit Jutras - Professeur de littérature au collège de Rosemont

Les élections ne régleront rien
2 juin 2012 | Le Devoir
Michel Venne - Directeur général de l’Institut du Nouveau Monde

La crise, prise deux
2 juin 2012 | La Presse
Michèle Ouimet

Le casse-tête tarifaire
2 juin 2012 | Le Devoir
François Desjardins

Des milliers de manifestants bravent la pluie pour participer à la marche de la CLASSE
3 juin 2012
Le Devoir | La Presse canadienne

Une porte-parole plus radicale élue à la CLASSE
3 juin 2012 | La Presse
Philippe Teisceira-Lessard et Vincent Larouche, avec la Presse canadienne

Des sondages contradictoires ?
4 juin 2012 | Le Devoir
Bertrand Gagnon - Économiste de l’Institut de la statistique du Québec à la retraite

La dérive immobilière de l’UdeM
4 juin 2012 | Le Devoir
Bernard Gauthier - Professeur titulaire à l’Institut d’économie appliquée de HEC Montréal

Le festival du faux débat
5 juin 2012 | La Presse
Rima Elkouri

Au Québec, "le pouvoir libéral de Jean Charest est usé"
7 juin 2012 | Le Monde
Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE

Le PLQ ne veut pas faciliter le vote des jeunes
8 juin 2012 | Le Devoir
Léo Bureau-Blouin et Pier-André Bouchard St-Amant - Respectivement anciens présidents de la Fédération étudiante collégiale du Québec et de la Fédération étudiante universitaire du Québec

« Nous, on sait… »
10 juin 2012 | Le Devoir
Paul Chamberland, écrivain

Méchant carré !
12 juin 2012 | Le Devoir
Josée Boileau

Pourquoi m’a-t-on arrêtée ?
12 juin 2012 | Le Devoir
Julie Théorêt

Au-delà de la crise : retrouver les voies du Québec
12 juin 2012 | Le Devoir
Gérard Bouchard - Professeur, Université du Québec à Chicoutimi

Loco Locass arrache la place [FrancoFolies, 15 juin 2012]
16 juin 2012 | Huffington Post Québec
Jean-François Cyr

La victimisation du bourreau
19 juin 2012 | Le Devoir
Francis Dionne

Violence - Malhonnêteté éhontée
19 juin 2012 | Le Devoir
Virginie Larivière - Étudiante au doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAM et auteure et porte-parole d’une pétition d’un million et demi de signatures contre la violence à la télévision en 1992

La manifestation à Québec (Point de presse)
22 juin 2012 | Presse-toi à gauche !
Gabriel Nadeau-Dubois

L’amour au temps des carrés rouges
22 juin 2012 | Le Devoir
Josée Blanchette

Quatre en quatre
23 juin 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Lettre de soutien
27 juin 2012 | Le Devoir
Danske Studerendes Faellesråd; Norsk Studentorganisasjon; Sveriges Förenade Studentkårer (les syndicats étudiants du Danemark, de la Norvège et de la Suède)

Gardiennes du Senti
28 juin 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Grève étudiante à contestation sociale
10 juillet 2012 | Le Devoir
Serge Petitclerc, Porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté

Carré rouge: maintenant, on fait quoi?
11 juillet 2012 | Le Devoir
Réjean Bergeron, Professeur de philosophie

Nous sommes avenir (Le Devoir)
12 juillet 2012 | Le Devoir
Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE)

L’État et l’espace public
12 juillet 2012 | Le Devoir
Simon Couillard - Professeur de philosophie au cégep de Drummondville

Gare au modèle de l’« Université McDonald »
12 juillet 2012 | Le Devoir
Jean-Louis Bourque – Politologue

La CLASSE veut se débarrasser des néolibéraux
13 juillet 2012 | Le Devoir
Caroline Montpetit

Le tout pour le tout
13 juillet 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

La prochaine étape sera celle des urnes
14 juillet 2012 | Le Devoir
Renaud Poirier St-Pierre, Ancien attaché de presse de la Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE) et Gabrielle Brais Harvey, Ancienne coordonnatrice aux relations et communications de la FECQ

Faux journal intime
14 juillet 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

La CLASSE déterminée à rallier les Québécois à sa «grève sociale»
16 juillet 2012 | Le Devoir
Geneviève Tremblay

Le Québec : une société à débloquer
17 juillet 2012 | Le Devoir
Pierre Beaudet, Professeur de développement international à l’Université d’Ottawa; Gordon Lefebvre, Enseignant à la retraite; Éric Martin, Professeur de philosophie au collège Édouard-Montpetit

Une « grève sociale » avec la CLASSE ?
18 juillet 2012 | Le Devoir
Louis Fournier, Journaliste et syndicaliste à la retraite, l’auteur a été dans sa jeunesse président de la Presse étudiante nationale

Les absences de la CLASSE
19 juillet 2012 | Le Devoir
Marc Laviolette, Pierre Dubuc - Respectivement président et secrétaire du SPQ Libre

À propos de «l’anarchisme» de la CLASSE
20 juillet 2012 | Le Devoir
Jacques Phosphore - Militant lors de la grève étudiante de 2005 et membre de l’Union communiste libertaire

La loi 78 porte atteinte à la Charte des droits
20 juillet 2012 | Le Devoir
Jessica Nadeau, avec Thierry Haroun

Ne dites pas aux étudiants quoi faire
21 juillet 2012 | Le Devoir
Anne-Marie Provost - Étudiante en science politique à l’UQAM, militante active de Québec solidaire, secrétaire aux communications de l’ASSE en 2009-2010 et ancienne attachée de presse de la CLASSE

Loi 78 - Dur camouflet
21 juillet 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Les libéraux et l’angoisse de la défaite
23 juillet 2012 | Le Devoir
Gabriel Nadeau-Dubois, Jeanne Reynolds et Camille Robert - Coporte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE)

Pour qui voter?
24 juillet 2012 | Le Devoir
Sylvie Bergeron - Auteure de La conscience du génie québécois

Oui, un manifeste « anarchisant »
26 juillet 2012 | Le Devoir
Louis Fournier - Journaliste et syndicaliste à la retraite, l’auteur a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire du mouvement ouvrier au Québec

Langue pervertie et détournement de sens
27 juillet 2012 | Le Devoir
Élise Turcotte – Écrivaine

Nous sommes «à venir» : réflexions sur le Manifeste de la CLASSE
31 juillet 2012 | Le Devoir
Stuart J. Murray - Professeur agrégé, Chaire de recherche du Canada en rhétorique et éthique, Université Carleton, Ottawa

Les étudiants disent non à Legault
31 juillet 2012 | Le Devoir
Kathleen Lévesque

Se faire discret
1er août 2012 | Le Devoir
Jean-Marc Lefebvre – Montréal

Apartisans, mais pas apolitiques, promettent les étudiants
2 août 2012 | Le Devoir
Amélie Daoust-Boisvert | Alexandre Shields

100e manifestation nocturne à Montréal - Place aux casseroles électorales
2 août 2012 | Le Devoir
Valérian Mazataud | Presse canadienne

Une trêve avant un sommet
3 août 2012 | Le Devoir
Alexandre Shields | Presse canadienne

L'élection ne règlera pas la crise, selon la CLASSE
3 août 2012 | Le Devoir
La Presse canadienne | Pierre Saint-Arnaud

La participation des jeunes : une situation inquiétante
4 août 2012 | Le Devoir
François Gélineau - Titulaire de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, professeur de science politique

La CLASSE refuse toute ingérence politique
4 août 2012 | Le Devoir
Karl Rettino-Parazelli

Il n’y aura pas de deuxième tour aux élections québécoises
4 août 2012 | Le Devoir
Bernard Émond

Trêve d’enfermement électoral et suicidaire
6 août 2012 | Voir
Marc-André Cyr - Historien des mouvements sociaux, étudiant au doctorat en science politique

Manifestation devant Hydro-Québec: le «coup d’envoi du retour en grève», prévient la CLASSE
8 août 2012 | Le Devoir
Raphaël Dallaire Ferland

Gabriel Nadeau-Dubois démissionne [8 août 2012]
9 août 2012 | Le Devoir
Kathleen Lévesque

Pourquoi je démissionne [8 août 2012]
9 août 2012 | Le Devoir
Gabriel Nadeau-Dubois - Co-porte-parole de la CLASSE

Une nouvelle étape pour la CLASSE
9 août 2012 | Bloquons la hausse
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de la CLASSE

New York accueille l’École de la montagne rouge
9 août 2012 | Le Devoir
Frédérique Doyon

La responsabilité du Parti québécois
9 août 2012 | Le Devoir
C. J. Simard

Le moment de vérité
9 août 2012 | Le Devoir
Bernard Descôteaux

Le départ de Nadeau-Dubois n'aura pas raison des grévistes, dit la CLASSE
9 août 2012 | Le Devoir
Antoine Robitaille | La Presse canadienne

Gabriel Nadeau-Dubois
Le militant continue de soulever les passions, même après sa démission
10 août 2012 | Le Devoir
Amélie Daoust-Boisvert, avec Jeanne Corriveau, Nancy Caouette, Antoine Robitaille, Jessica Nadeau et Robert Dutrizac

Merci à Gabriel Nadeau-Dubois
10 août 2012 | Le Devoir
Raymond Laprée - Gatineau

Engagé, généreux et solidaire
10 août 2012 | Le Devoir
Charles Labrie - Bury

Démission de Gabriel Nadeau-Dubois sur fond de tensions
10 août 2012 | La Presse
Philippe Teisceira-Lessard, avec Paul Journet, Martin Croteau et Tommy Chouinard

Gabriel Nadeau-Dubois: le repos du guerrier
10 août 2012 | La Presse
Nathalie Petrowski

Suspendre la grève, mais garder le cap
10 août 2012 | Le Devoir
Powen-Alexandre Morin - Étudiant au cégep de Saint-Jérôme

Anarchopanda pour la gratuité scolaire
10 août 2012 | Facebook
Julien Villeneuve, professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve

Gabriel Nadeau-Dubois livre son «dernier» discours
10 août 2012 | Canoë
Elizabeth Laplante

L'avenir sous les soleils rouges
10 août 2012 | Blogue du photographe
Pierre-Luc Daoust, photographe

Démocratie et mobilisation [Texte intégral]
Dernier discours du porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois
10 août 2012 | Trouvailles
Gabriel Nadeau-Dubois

CLASSE : la fin de la tournée, mais pas de la lutte
11 août 2012 | Le Devoir
Karl Rettino-Parazelli

Gabriel Nadeau-Dubois : un militant de longue date
11 août 2012 | StudentUnion.ca
Brandon Clim, étudiant en science politique à l’Université d’Ottawa

La poursuite de la grève
La CLASSE appelle à la poursuite de la grève | Pas de mot d’ordre des fédérations étudiantes universitaire et collégiale
13 août 2012 | Le Devoir
Karl Rettino-Parazelli

Le vote n’est qu’un moment de la lutte politique
13 août 2012 | Le Devoir
Bernard Émond - Cinéaste

Dur coup pour la grève générale illimitée
14 août 2012 | Le Devoir
Raphaël Dallaire Ferland

Chers étudiants, j’avoue que vous avez vécu
14 août 2012 | Le Devoir
Louis Guilbault - Professeur de philosophie, Collège de Valleyfield

Il faut reconduire les mandats de grève
14 août 2012 | Le Devoir
Sarah Harper - Étudiante au baccalauréat en communication, politique et société, Université du Québec à Montréal

Le mouvement étudiant en introspection
15 août 2012 | Le Devoir
Nancy Caouette, Raphaël Dallaire Ferland

Jeunesse dorée?
15 août 2012 | Le Devoir
Josée Boileau

Grève dans les cégeps - Les étudiants vulnérables ont écopé
16 août 2012 | Le Devoir
Amélie Daoust-Boisvert

Le portefeuille des étudiants aminci par la grève
16 août 2012 | Le Devoir
Raphaël Dallaire Ferland

Un conflit aux suites positives [Institut du Nouveau Monde]
16 août 2012 | Métro
Karl-Philip Vallée, journaliste stagiaire

Les leaders étudiants font le point [Institut du Nouveau Monde]
17 août 2012 | Le Devoir (À la une + article afférent)
Jessica Nadeau

Carré rouge: le mouvement en images
Une grève historique exprimée à travers 153 clichés du photographe Jacques Nadeau du Devoir
17 août 2012 | Le Devoir
Raphaël Dallaire Ferland

Vaincre ensemble. Dialogue fille-père autour du carré rouge
Un extrait est publié dans le livre de Jacques Nadeau
17 août 2012 | Le Blogue de Michel Venne
Béatrice et Michel Venne

Deux cégeps mettent les étudiants en garde
17 août 2012 | Le Devoir
Nancy Caouette

Vive la jeunesse abstentionniste!
17 août 2012 | Le Devoir
Jean-François Cadrin et Alexandre Côté - Jeunes citoyens, Beaupré

La grève prend fin dans le réseau collégial
18 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Conflit étudiant: des milliers d'abandons
18 août 2012 | La Presse
Gabrielle Duchaine

La défaite des carrés rouges, vraiment?
20 août 2012 | Le Devoir
Martin Vachon – Québec

Les étudiants reçoivent une facture plus élevée
21 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

La grève prend fin dans des facultés universitaires «baromètres»
21 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

La gratuité scolaire, totalement absente!
22 août 2012 | Le Devoir
David Hébert - Étudiant à la maîtrise en philosophie à l’Université de Montréal

Je me souviendrai: crayons unis sur fond de carrés rouges
Un collectif propose un livre de bédés, de photos et de textes
22 août 2012 | Le Devoir
Fabien Deglise

Mobilisation incertaine pour la manifestation du «22 du mois»
22 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Grande manifestation unitaire le 22 août à Montréal
Pour une société juste
22 août 2012 | Bloquons la hausse
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de la CLASSE

«Charest dehors», mot d’ordre des manifestants
23 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais, avec Marco Bélair-Cirino et Jessica Nadeau

Ce qui est en marche
23 août 2012 | Le Devoir
Josée Boileau

Jeunesse abstentionniste, debout!
23 août 2012 | Le Devoir
André Jacob - Candidat de Québec solidaire dans Charlevoix

Les professeurs de l’UQAM sont prêts à défier la loi spéciale
24 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Une «tentation fasciste»
Jacques Parizeau pourfend le projet de loi 78
24 août 2012 | Le Devoir
Jessica Nadeau

Vers une mobilisation plus politisée
25 août 2012 | Le Devoir
Isabelle Porter et Lisa-Marie Gervais

Les étudiants touchés par la grève voient leur aide financière amputée
25 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Un dur retour en classe
25 août 2012 | Le Journal de Montréal
Sarah-Maude Lefebvre

«C’est le début d’une jeunesse politique»
27 août 2012 | Le Devoir
Jessica Nadeau

Le vote hors circonscription ne fait pas l’unanimité
27 août 2012 | Le Devoir
Jessica Nadeau

Imbroglio à l’Université de Montréal
27 août 2012 | Le Devoir
Jessica Nadeau

Marois écarte la gratuité scolaire
28 août 2012 | Le Devoir
Robert Dutrisac et Guillaume Bourgault-Côté, avec Lisa-Marie Gervais

Un objectif, deux interventions
28 août 2012 | Le Devoir
Nancy Caouette

Rentrée universitaire - Avec ou sans matraque
28 août 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

«Une situation schizophrénique»
29 août 2012 | Le Devoir
Nancy Caouette

Tous LEUR priorité
29 août 2012 | Le Devoir
Marie-Andrée Chouinard

Analyse politique plutôt que vote stratégique
29 août 2012 | Le Devoir
Michel Seymour - Professeur au département de philosophie de l’Université de Montréal

Universités : les perturbations persistent
30 août 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Les non-dits d’une campagne électorale
30 août 2012 | Le Devoir
Yolande Cohen - Historienne à l’UQAM

Pourquoi nous bloquons encore des cours
30 août 2012 | Le Devoir
Jean-Pascal Bilodeau - Étudiant, Montréal

Demande de recours collectif d'étudiants
31 août 2012 | Le Devoir
Brian Myles, avec Nancy Caouette

Odjiné, Monsieur Charest…
31 août 2012 | Le Devoir
Olivier D. Asselin - Étudiant et réalisateur d’une série Web sur le printemps québécois (poingdevues.wordpress.com)

Un fonds d’aide embarrasse les étudiants de l’UQAM
1er septembre 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Surmonter le 4 septembre
1er septembre 2012 | Le Devoir
Christian Nadeau - Professeur de philosophie à l’Université de Montréal

Voter pour faire la différence
4 septembre 2012 | Le Devoir
Martine Desjardins - Présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec

Euphorie chez les étudiants
5 septembre 2012 | Le Devoir
Lisa-Marie Gervais

Élection et attentat
4 et 5 septembre 2012 | Billets sur Twitter
Gabriel Nadeau-Dubois

Bonne soirée électorale tout le monde! #qc2012 passera à l'histoire, j'en suis sûr!

Je souhaite féliciter @leobblouin pour avoir délogé un ministre libéral. Seul conseil: n'oublie pas d'où tu viens. […] Qu'on soit péquiste ou non, il faut souligner à grands traits le fait qu'une femme sera première ministre du Qc. […] L'égalité fait un grand pas aujourd'hui avec l'élection d'une femme PM et d'une militante féministe comme @FrancoiseDavid. […] Il faut parfois savoir saluer ses adversaires… et M. Charest en était tout un! Au revoir.

La partisannerie doit s'effacer pour laisser place au recueillement. Paix aux familles des victimes et aux gens présents. […] J'ai mal à mon Québec.

Je n'ai pas le cœur à la fête, mais il faut le dire: l'annulation de la hausse et de la loi 12 marque la victoire du mouvement étudiant.

Auteurs

Caroline Allard, Olivier D. Asselin, Pierre Beaudet, Victor-Lévy Beaulieu, Marco Bélair-Cirino, Réjean Bergeron, Sylvie Bergeron, Louis Bernard, Jean-Pascal Bilodeau, Robert Bisaillon, Marie-Ève Blais, Josée Blanchette, Gabriel Boisclair, Josée Boileau, Denise Bombardier, Gérard Bouchard, Pier-André Bouchard St-Amant, Guillaume Bourgault-Côté, Jean-Louis Bourque, Gabrielle Brais Harvey, Pascale Breton, Léo Bureau-Blouin, Jean-François Cadrin, Nancy Caouette, Paul Chamberland, Marie-Andrée Chouinard, Tommy Chouinard, Ryoa Chung, CLASSE, Brandon Clim, Yolande Cohen, Collectif d'auteurs, Jeanne Corriveau, Alexandre Côté, Simon Couillard, Martin Croteau, Jean-François Cyr, Marc-André Cyr, Raphaël Dallaire Ferland, Danske Studerendes Faellesråd, Pierre-Luc Daoust, Amélie Daoust-Boisvert, Fabien Deglise, Bernard Descôteaux, François Desjardins, Martine Desjardins, Le Devoir, Francis Dionne, Pierre Doray, Frédérique Doyon, Pierre Dubuc, Gabrielle Duchaine, Louis Dumont, Robert Dutrisac, Rima Elkouri, Bernard Émond, Brigitte Faivre-Duboz, Louis Fournier, Bertrand Gagnon, Bernard Gauthier, François Gélineau, Lisa-Marie Gervais, Estelle Grandbois, Amélie Groleau, Pierre-Yves Guay, Étienne Guérette, Louis Guilbault, Thierry Haroun, Sarah Harper, David Hébert, Paul Inchauspé, André Jacob, Paul Journet, Benoit Jutras, Charles Labrie, Xavier Lafrance, Elizabeth Laplante, Raymond Laprée, Virginie Larivière, Vincent Larouche, Marc Laviolette, Alexandre Leduc, Gordon Lefebvre, Maxime Lefrançois, Kathleen Lévesque, Sarah-Maude Lefebvre, Marie Malavoy, René Marineau, Pauline Marois, Jean-Claude Marsan, Éric Martin, Yves Martin, Valérian Mazataud, Caroline Montpetit, Ludvic Moquin-Beaudry, Jacques-Yvan Morin, Powen-Alexandre Morin, Héloise Moysan-Lapointe, Stuart J. Murray, Brian Myles, Christian Nadeau, Jessica Nadeau, Gabriel Nadeau-Dubois, Norsk Studentorganisasjon, Maxime Ouellet, Michèle Ouimet, Lise Payette, Christian Pépin, Yvan Perrier, Serge Petitclerc, Nathalie Petrowski, Jacques Phosphore, Presse canadienne, Renaud Poirier St-Pierre, Isabelle Porter, Jean-Pierre Proulx, Anne-Marie Provost, Jeanne Reynolds, Karl Rettino-Parazelli, Camille Robert, Martin Robert, Antoine Robitaille, Guy Rocher, Pierre Saint-Arnaud, Céline Saint-Pierre, Michel Seymour, Alexandre Shields, C. J. Simard, Mathieu St-Onge, Sveriges Förenade Studentkårer, Philippe Teisceira-Lessard, Julie Théorêt, Philippe Teisceira-Lessard, Arnaud Theurillat-Cloutier, Mathieu Traversy, Geneviève Tremblay, Élise Turcotte, Daniel Turp, Martin Vachon, Julien Vadeboncoeur, Karl-Philip Vallée, Béatrice Venne, Michel Venne, Julien Villeneuve

Référence

Les quotidiens Le Devoir, Le Monde et La Presse peuvent être consultés à la Grande Bibliothèque, au rez-de-chaussée, dans la section des journaux.

Conférences et discours de Gabriel Nadeau-Dubois

Indignez-vous (Montréal, 23 octobre 2011) (13 :55 min)

Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l'ASSÉ (Association pour une solidarité syndicale étudiante), parle au sujet de la lutte contre la hausse des frais de scolarité au Québec à la conférence Indignez-vous à Montréal.

Manifestation nationale (Montréal, 22 mars 2012) (8 : 13 min)

Discours de Gabriel Nadeau-Dubois porte-parole de la CLASSE à la fin de la manifestation national du 22 mars 2012.

Discours de Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois (Montréal, 22 mars 2012) (8 :58)

Un discours historique au Métropolis pour clore une journée qui le fût tout autant.

Nous (Montréal, 7 avril 2012) (9 :06 min)

NOUS? est un évènement unique de prise de parole, de réflexion sur l'état du Québec, sa démocratie, tenu le 7 avril dernier. NOUS SOMMES ARRIVÉS À CE QUI COMMENCE. Diffusion en direct sur la chaîne VOX.

La CLASSE à l'UQO (Gatineau, 2 août 2012) (22 :11 min)

Gabriel Nadeau-Dubois explique les grandes lignes du Manifeste de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).

Gabriel Nadeau-Dubois à l'Échofête – 1/2 Discours intégral (Trois-Pistoles, 7 août 2012) (29 :37 min)

Gabriel Nadeau-Dubois a parlé pendant une demi-heure aux quelque 300 personnes rassemblées sur le site de l'Échofête, festival environnemental de Trois-Pistoles, abordant les enjeux de l'heure et présentant le manifeste de la CLASSE, intitulé Nous sommes avenir.

Gabriel Nadeau-Dubois à l'Échofête – 2/2 Questions du public (Trois-Pistoles, 07 08 2012) (41 :01 min)

Gabriel Nadeau-Dubois répond aux questions du public à l'Échofête de Trois-Pistoles et Raoûl Duguay lui déclare son amour. Les élus peuvent se rassurer. L'émeute n'a pas eu lieu malgré leur absence. Gabriel Nadeau-Dubois a répondu pendant 45 minutes aux questions des quelque 300 personnes rassemblées sur le site de l'Échofête, festival environnemental de Trois-Pistoles, abordant les enjeux de l'heure et présentant le manifeste de la CLASSE, intitulé Nous sommes avenir.

La CLASSE à l'Olympia: Nous sommes avenir (Montréal, 10 08 2012) (37 :64 min) [Discours intégral de Gabriel Nadeau-Dubois | 10 :40 min à 27 : 38 min]

CUTV - Extraits du grand rassemblement de la CLASSE à l'Oympia « Nous sommes avenir » le 10 août 2012. Discours de Julien Villeneuve (Anarchopanda), Gabriel Nadeau-Dubois, Marc-André Cyr, Jeanne Reynolds.

CLASSE Olympia Gabriel Nadeau Dubois (Montréal, 10 08 2012) (6 :02 min) [Extrait du discours de Gabriel Nadeau-Dubois]

CLASSE Olympia (Montréal) 2012-08-10 - allocution finale de Gabriel Nadeau-Dubois après sa démission - Sur le thème de la corruption...

05 août 2012

Le naufrage de l’université

L’essai de Michel Freitag porte sur l’enseignement supérieur et la recherche à l’université. Dans cette étude, le sociologue québécois d’origine suisse propose un point de vue critique sur l’université contemporaine.

L’exposé est divisé en trois sections (cinq parties) : introduction (optique privilégiée par l’auteur), analyse (finalités de l’université, recherche d’une réalité en fuite, tâches actuelles de l’université), conclusion (propositions).

Introduction

Michel Freitag aborde principalement le problème de la recherche universitaire dans son essai : « La question que je veux soulever relativement à la recherche concerne d’abord ses finalités et leur justification, comprises dans leur rapport aux finalités de l’université et de la société (incluant les individus avec leurs possibilités et leurs orientations existentielles et pas seulement stratégiques). » (p. 27)

Son argumentation est basée sur ce jugement de valeur : à la suite de la mutation du statut sociétal de l’université, l’institution de formation est devenue une institution d’organisation de production et de contrôle.

Son analyse est envisagée sous une optique bien précise : « […] la question qui sera traitée ici est d’abord envisagée du point de vue des sciences humaines et de la mutation qui s’opère en elles à mesure qu’elles en viennent, académiquement, à s’appréhender elles-mêmes à partir du modèle du développement de la recherche et de la formation à la recherche.» (p. 31)

Analyse

Freitag distingue deux visions de l’université, auparavant considérée comme institution et désormais transformée en organisation : « L’aspect institutionnel renvoie à la priorité des fins, l’aspect organisationnel, à la priorité des moyens. » (p.32)

Il retrace ensuite les grands jalons historiques de l’évolution de l’université occidentale, depuis le Moyen Âge jusqu’au 19e siècle. Le modèle classique de l’université qui émerge petit à petit en Europe est transformé en profondeur dans les universités américaines : « En un mot, l’université américaine est devenue essentiellement une structure de gestion, une entreprise. » (p. 39)

« Cette transformation de l’université s’opère parallèlement à une mutation épistémologique de la connaissance scientifique […] » : « L’objet de la science n’est plus la connaissance du monde, mais la prévision des effets de nos interventions pratiquement finalisées sur le monde. » (p. 40, 42)

Dans un deuxième temps, après ce survol historique, Freitag note et explique les implications de cette transformation sur la recherche : « En tant qu’êtres humains, nous ne nous étudions plus, réflexivement, pour savoir qui nous sommes, quelle est notre place dans le monde et ce que nous pouvons espérer; nous ne faisons plus que de la « recherche » sur les mille conséquences de tout ce que nous faisons; la prévision, la programmation et le contrôle de ces conséquences sont devenus les conditions mêmes de notre existence ». (p. 51)

Le sociologue complète son analyse par une magistrale dénonciation de la recherche universitaire contemporaine qui « a fait l’objet d’une promotion idéologique sans pareil ». Il souligne que le néo-libéralisme a joué un rôle déterminant à cet égard. Il cite plusieurs exemples de dérives constatées à l’UQAM et à l’Université de Montréal. (p. 57)

Pour corriger la situation actuelle, Freitag souhaite que l’université renouvelle son projet éducatif, qu’elle « se recentre sur un projet d’éducation supérieure d’orientation humaniste ». (p. 59)

Conclusion

L’auteur termine son essai par des propositions pratiques basées sur un postulat touchant la nature et la finalité de l’université : « Il lui appartient d’abord d’être un lieu d’orientation réfléchie du développement de la société […] » (p. 66)

Deux principes découlent de ce postulat :

1° – la recherche universitaire doit être animée par un effort de synthèse compréhensible qui représente aussi la finalité de l’enseignement;

2° – l’université doit engager « des enseignants qui maîtrisent, développent et savent transmettre pédagogiquement des connaissances disciplinaires, et non des chercheurs travaillant à des programmes ponctuels », c'est-à-dire des professeurs tout court en non des professeurs-chercheurs. (p. 66)

Freitag conclut son exposé par cette pensée : il importe d’infléchir le mouvement auquel participe l’université en changeant de cap.

Contexte

J’ai emprunté Le naufrage de l’université à la Grande Bibliothèque après avoir lu ce dialogue sur le microblogue de Gabriel Nadeau-Dubois (18 juillet 2012, 14 h 27) :

Question : Aurais-tu quelque chose à lire à nous recommander en tant qu’étudiant en Histoire avant les élections? Merci.
Réponse : « Le Naufrage de l’Université » de Michel Freitag.

Cette recommandation témoigne, entre autres, de la culture humaniste de l’illustre coporte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).

Référence

Freitag, Michel. – Le naufrage de l’université et autres essais d’épistémologie politique. – Québec : Nuit blanche, 1995. – 301p. – ISBN 2-7071-2502-2. – Cote BAnQ : 306.42 F8665n 1995. – [Chapitre 1 – Le naufrage de l’université, p. 27-71].

Pour cet ouvrage, l’auteur a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada en 1996.

Épistémologie (définition)

Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude critique des postulats, conclusions et méthodes d'une science particulière, considérée du point de vue de son évolution, afin d'en déterminer l'origine logique, la valeur et la portée scientifique et philosophique. (TLFi)

Sur la Toile

Michel Freitag (1935-2009) (Wikipédia)
Michel Freitag (1935-2009) (Textes) (Les classiques des sciences sociales)
Société (Revue cofondée par Michel Freitag)

Freitag ou la nécessaire critique de l’école-marchandise (Éric Martin, Le Devoir, 12 septembre 2015)

Article connexe

Nous sommes avenir

01 août 2012

Les traces des pirates japonais


Le film 倭寇的踪迹 (The Sword Identity) du réalisateur et scénariste Xu Haofeng a été projeté au festival Fantasia, le 23 juillet 2012, dans la salle du Théâtre Hall de l’Université Concordia.

Présenté en première québécoise, ce film humoristique produit par Li Rui met en vedette Song Yang, Zhao Yuanyuan, Yu Chenghui, Ma Jun et Xu Fujing. Il a été projeté en version originale (mandarin), avec sous-titres en caractères chinois et en anglais.

Les images sont superbes, le jeu des acteurs remarquable et les péripéties aussi diversifiées qu’amusantes. La critique du film par Rupert Bottenberg est d’ailleurs fort élogieuse :

« Fermement basée sur les connaissances d’érudit de Xu des arts martiaux, cette œuvre hautement originale et rigoureusement documentée est en complet contraste avec les excès et exagérations avoués si communs aux films wuxia. Préférant les scènes visuellement recherchées aux mouvements de caméra hyperactifs (en plus de ces séquences d’action inventives, surprenantes, souvent rigolotes et fondamentalement réalistes), Xu présente une subtile quoique vibrante satire de l’histoire, des aspirations et des conventions des arts martiaux et, de façon plus universelle, de la myriade de motivations, grandes et petites, qui mènent les gens. » (Programme du Festival international de films Fantasia)

Les cinéphiles ont beaucoup ri tout au long du visionnement. À la fin, ils ont applaudi chaleureusement cette prestation remarquable.

Le festival Fantasia se poursuit jusqu’au 9 août 2012.

Sur la Toile

Festival international de films Fantasia
« The Sword Identity » de Xu Haofeng
The Sword Identity (Rupert Bottenberg) (Fantasia)
Xu Haofeng (Brigitte Duzan, 29 août 2011)

Image

Photo © Claude Trudel 2004 - Une image similaire apparaît au tout début du film.

Articles connexes

Shaolin et les arts martiaux
Le cinéma chinois