27 août 2016

Windows 10 et Internet

Les Éditions First ont publié un volume luxueux constitué de deux livres, le premier dédié au système d’exploitation Windows 10, le second à Internet.

Ce volume est avant tout un guide pratique offrant par ailleurs trois outils de repérage: une table des matières détaillées (7 pages), une introduction expliquant les modalités d’utilisation de l’ouvrage (4 pages) et un index (8 pages).

Les notions abordées sont hiérarchisées, bien structurées, illustrées et clairement expliquées. De nombreux encadrés apportent des explications thématiques supplémentaires.

Voici un survol de l’ouvrage.

Livre 1

Un encadré, dans le chapitre initial, explique comment la société américaine Microsoft utilise le navigateur Windows à des fins commerciales, notamment au moyen du nouveau navigateur Edge, du nuage OneDrive et des applications proposées dans la boutique Windows. Le premier livre compte trois parties.

La première partie traite des généralités, des notions de base:
- les nouveautés spécifiques à la version 10 de Windows
- les écrans de verrouillage, d’accueil et du bureau
- les fonctionnalités du nouveau menu Démarrer
- les ressources de la barre des tâches
- la gestion des fenêtres
- la manipulation des dossiers
- l’infonuagique avec OneDrive.

La deuxième partie porte sur les programmes, les applications et les fichiers:
- ouvrir et enregistrer un document, un fichier
- l’utilisation de la boutique Windows
- les outils couper, copier et coller
- rechercher un élément (application, programme, dossier, fichier)
- imprimer et numériser.

La troisième partie explique comment personnaliser Windows 10:
- accéder à l’application Paramètre et au Panneau de configuration
- personnaliser les écrans (verrouillage, accueil, bureau, veille)
- configurer l’audiovisuel
- la connexion aux appareils sans fil et à l’imprimante
- supprimer et ajouter des programmes
- les ressources ergonomiques.

Livre 2

Ce livre compte deux parties passant en revue les différentes facettes de l’Internet.

La première partie a trait principalement aux questions sécuritaires:
- les virus, témoins et pourriels
- la protection des enfants
- le réseau local.

La seconde partie aborde les utilitaires interactifs:
- les propriétés de la Toile, dont les liens
- le nouveau navigateur Edge
- les modalités de recherche
- les ressources multimédias (audio, vidéo, achats)
- l’utilisation du courriel et du calendrier.

Un guide remarquable pour découvrir, explorer et utiliser rapidement et efficacement Windows 10 et Internet.

Référence

Rathbone, Andy et al. - Windows 10 & Internet pour les Nuls. - Paris: First, 2015. - 422p. - ISBN 978-2-754-08044-6. - BAnQ: 005.446 M6268w 2015.

20 août 2016

La nouvelle nature des cartes

Maps are a graphic language to be decoded. They are construction of reality, images laden with intentions and consequences that can be studied in the societies of their time. Like books, they are also the products of both individual minds and the wider cultural values in particular societies.

Les Presses de l’Université Johns Hopkins publient en 2001 sept essais du célèbre historien de la cartographie John Brian Harley (1932-1991), avec une préface de Paul Laxton et une introduction de J. H. Andrews. Ces essais illustrent la philosophie cartographique de Harley, un des principaux initiateurs de la réinterprétation de la nature des cartes depuis les années 1980.

À titre d’exemple, dans son essai Power and Legitimation in the English Geographical Atlases of the Eighteenth Century (1997), John Brian Harley reproduit et interprète ce cartouche de titre d’une carte de la Virginie et du Maryland dressée en 1754 par Thomas Jefferys:



Avec sa nouvelle vision sociale de la cartographie, Harley souligne comment le contenu de ce cartouche illustre les relations entre les classes de l’Amérique britannique au milieu du 18e siècle.

À notre tour, commentons cette illustration.

La scène d’un quai démontre les relations inégales entre les classes sociales:
1° (dédicace sous la scène) une carte dédiée au détenteur du pourvoir colonial en Angleterre, le comte d’Halifax, cette évocation attribuant un caractère d’autorité au document
2° le propriétaire terrien est confortablement assis au cœur de la scène, démontant son pouvoir au-dessus des autres classes sociales
3° des blancs chargés du transport du tabac discutant avec le propriétaire terrien
4° des ouvriers noirs manipulant la marchandise sur le quai
5° un serviteur noir servant un verre à son maître
6° les autochtones, dont le territoire a été spolié par les Anglais, ainsi que les femmes, sont absents dans cette illustration.

Loin de refléter uniquement la géographie du territoire, cette carte projette une vision de domination et de contrôle d’une classe dominante blanche (propriétaire terrien, commerçant et officiers de marine) au-dessus d’une classe dominée noire (esclaves). Toute personne (blanche) qui regarde cette carte est incitée à reconnaître implicitement le bien-fondé de cette image de la société coloniale. Cette carte n’est donc pas objective, au sens où on l’entend traditionnellement en parlant de ce type de document. Au contraire, elle est partiale en faveur d’une seule classe sociale, celle de l’élite.

Voici la liste des sept essais de John Brian Harley illustrant les diverses facettes de la nouvelle nature des cartes qui donne lieu à une histoire sociale de la cartographie:
1 - Text and Contexts in the Interpretation of Early Maps (1990)
2 - Maps, Knowledge, and Power (1988)
3 - Silence and Secrecy (1988)
4 - Power and Legitimation in the English Geographical Atlases of the Eighteenth Century (1997)
5 - Deconstructing the Map (1989)
6 - New England Cartography and the Native Americans (1994)
7 - Can There Be a Cartographic Ethics? (1991)

La longue introduction (32 pages) de J. H. Andrews porte sur une critique des essais et de la philosophie de John Brian Harley.

Le livre est complété par les notes (70 pages), la liste des écrits de J. B. Harley (15 pages), les références bibliographiques (25 pages), l’index (8 pages), une page de notices sur J. B. Harley, Paul Laxton, J. H. Andrews et Matthew H. Edney.

Un livre de base pour les amateurs et les professionnels de la cartographie.

Référence

Harley, John Brian. - The New Nature of Maps. Essays in the History of Cartography. - Préface par paul Laxton. - Introduction par J. H. Andrews. - Baltimore et Londres: The Johns Hopkins University Press, 2002. - 334p. - ISBN 0-8018-7090-9. - [Citation: Text and Contexts in the Interpretation of Early Maps (1990), p. 36)]. - Bibliothèque de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM): GA 201 H37.2002.

Carte

1755 - Virginie et Maryland - A map of the most inhabited part of Virginia containing the whole province of Maryland with part of Pensilvania, New Jersey and North Carolina. / Thomas Jefferys (London) - Scale ca. 1:650,000. -[Cartouche reproduit à la page 140 et interprété aux pages 139-140]. - Source: Bibliothèque du Congrès.

Sur la Toile

The History of Cartography Project (J. B. Harley et D. Woodward)
Deconstructing the Map (J. B. Harley, 1992) - [Cliquer sur le bouton View entire text]
Le pouvoir des cartes. Brian Harley et la cartographie (A. Bailly et P. Gould / Compte-rendu proposé par Pascale Goutagny, La Cliothèque, 15 mars 2003)
Not on the map: cartographic omission from New England to Palestine (Petter Hellström, The Guardian, 22 août 2016)

13 août 2016

L’homme qui acheta Rio


La route qui va d’Arraial do Cabo à Cabo Frio est l’une des plus belles de l’État de Rio. C’est un ruban d’un peu plus de dix kilomètres qui se faufile à travers les dunes qui, en fonction de la force et de la direction des vents, dérivent d’un côté à l’autre et parfois, s’amoncellent sur la chaussée.

Dans la foulée du scandale Petrobras et de la tenue des Jeux olympiques à Rio de Janiero, mon regard a été attiré par le titre de ce roman. Sa présentation en quatrième page de couverture m’a incité à l’emprunté.

Ce polar figure à juste titre dans la collection Série noire des Éditions Gallimard. En effet, le paysage idyllique cité en tête de cette recension est tout en contraste avec le contenu du roman d’Aguinaldo Silva. Quelques mots clés caractérisent les thèmes omniprésents dans le récit: argent, corruption, police, politique, sexe.

Le roman débute par un double meurtre. En cours de route, il y en aura plusieurs autres. Tous les épisodes sont d’une violence inouïe. Les personnages sont bien typés. Les introspections sont multiples. Les commentaires (moralisateurs) du narrateur sont nombreux. Le langage est cru et les scènes sexuelles sont explicites.

Commentaire

La société brésilienne n’a pas le monopole de la corruption, passée ou présente. Les actualités nous le rappellent chaque jour, ici comme ailleurs. Les visages et l’intensité de cette corruption varient d’un pays à l’autre, mais ses traits fondamentaux sont les mêmes; entre autres, les institutions publiques détournées du bien commun, la violence sociale (et souvent physique) exercée par une minorité de personnes puissantes aux dépens des plus démunis, les accointances entre les affairistes et les politiciens, la concentration de la richesse et la ségrégation raciale.

Référence

Silva, Aguinaldo. - L’homme qui acheta Rio. - Traduit du brésilien par Ricardo Uztarroz. - Paris: Gallimard, 1997. - 245p. - (Série noire, n° 2452). - ISBN 978-2-070-49474-3. - [Citation, p. 153]. - BAnQ: Silva S5861h.

Image

Aechméa (Urn Plant), Aechmea fasciata, Bromeliaceae, Sud du Brésil / Photo prise au Jardin botanique de Montréal © Claude Trudel 2016 - Description et localisation > Flora do Brasil (Jardin botanique de Rio de Janiero)

Nouveauté

Cerisier, Alban; Lhomeau, Franck; dir. - C'est l'histoire de la série noire, 1945-2015. - Paris: Galllimard, 2015. - 264p. - (Albums Beaux Livres). - BAnQ: 809.3872 C422 2015.

C’est l’histoire de la Série noire 1945-2015, (Michel Bélair, Le Devoir, 13 août 2016)

06 août 2016

Encyclopédie Botanica

L’Encyclopédie de botanique et d’horticulture Botanica, des Éditions H.F. Ullmann, est un livre de référence aussi dense que volumineux. Plus de mille pages!

La partie liminaire contient la page de titre, la page de la notice bibliographique, la présentation des six consultants, le sommaire, le plan de l’ouvrage, l’introduction, la carte des zones de rusticité et une rubrique sur les plantes du jardin.

Le Plan de l’ouvrage est un guide illustré pour la consultation des fiches signalétiques des quelque 10 000 plantes répertoriées dans la partie centrale de l’encyclopédie.

L’Introduction présente les différents types de jardins: jardins d’eau, jardins de bord de mer, jardins ombragés, jardins sobres en eau, jardins de flore indigène, jardins d’hiver, courettes et patios, jardins sans soucis.

La rubrique sur les Plantes du jardin explique les diverses catégories de plantes: annuelles et vivaces; bulbes, cormes et tubercules; cactus et autres succulents; plantes grimpantes et rampantes; fougères, palmiers et cycadacées; arbres fruitiers; plantes d’intérieur; pelouses et couvre-sol; orchidées; arbustes; arbres; légumes et plantes aromatiques.

La partie centrale de l’ouvrage, la plus volumineuse, constitue le cœur de l’encyclopédie. Elle contient la description de plus de 10 000 espèces de plantes du monde entier regroupées sous l’ordre alphabétique des genres. Voyons quelques exemples: la Bignone, l’Oursin bleu, l’Achillée filipendule et l’Épiaire laineux.


La Bignone (Campsis x tagliabuana ‘Mme Galen’) est décrite sous le genre Campsis. La description générale de ce genre contient deux sections: 1° les caractéristiques (origine géographique, nombre d’espèces, constituants de la plante), 2° la culture (ensoleillement, sol, entretien, multiplication). Les deux espèces de ce genre sont ensuite décrites, avec leurs zones de rusticité respective: Campsis grandiflora et Campsis radicans. Issu d’un croisement entre ces deux espèces, l’hybride Campsis x tagliabuana est enfin décrit, avec l’indication de ses zones de rusticité. Cet hybride compte plusieurs cultivars, dont le cultivar ‘Madame Galen’. Six photos illustrent les espèces et cultivars du genre Campsis.


L’Oursin bleu (Echinops ritro) est décrit sous le genre Echinops. La description générale de ce genre contient deux sections: 1° les caractéristiques (nombre d’espèces, origine géographique, constituants de la fleur, hauteur), 2° la culture (sol, ensoleillement, entretien, multiplication). Deux espèces particulières sont ensuite décrites, avec leurs zones de rusticité respective: Echinops bannaticus et Echinops ritro. Celle-ci est illustrée par une photo.


L’Achillée filipendule (Achillea filipendulina ‘Parker’s Variety’) est décrite sous le genre Achillea. La description générale de ce genre contient deux sections: 1° les caractéristiques (nombre d’espèces, origine géographique, étymologie, floraison, couleurs), 2° la culture (sol, ensoleillement, multiplication, entretien). Onze espèces particulières sont ensuite décrites, avec leurs zones de rusticité respective, dont l’espèce Achillea filipendulina et ses cultivars ‘Gold Plate’ et ‘Parker’s Variety’. Des photos illustrent une douzaine d’espèces du genre Achillea.


L’Épiaire laineux (Stachys byzantica ‘Big Ears’) est décrit sous le genre Stachys. La description générale de ce genre contient deux sections: 1° les caractéristiques (famille, nombre d’espèces, origine géographique, attraits, feuillage), 2° la culture (sol, ensoleillement, multiplication). Cinq espèces particulières sont ensuite décrites, avec leurs zones de rusticité respective, dont l’espèce Stachys byzantica et ses cultivars ‘Silver Carpet’, ‘Cotton Boll’, ‘Primrose Heron’ et ‘Big Ears’. Une photo de ce dernier cultivar illustre l’exposé sur le genre Stachys.

La partie complémentaire du livre contient plusieurs outils d’information et de repérage: les noms des plantes et leur classification, le glossaire, les familles de plantes et leurs liens de parenté, l’index des noms communs et des synonymes, l’index des plantes par catégories. Ces ressources permettent une navigation conviviale dans le répertoire des quelque 10 000 plantes décrites dans la partie centrale de l’encyclopédie.

Les amateurs de botanique et d’horticulture vont trouver dans cet ouvrage de référence une ressource documentaire aussi captivante qu’utile.

Référence

Cheers, Gordon; Page, Suzanne; Olds, Margaret; dir. - Botanica. Encyclopédie de botanique et d’horticulture. Plus de 10 000 plantes du monde entier. - Potsdam (Allemagne): H.F. Ullmann, 2013 © 2005. - 1020p. - ISBN 978-3-8480-0286-3. - BAnQ: 635.03 B748 2013.

Images

Bignone (Trumpet creeper)
Campsis x tagliabuana ‘Madame Galen’
Bignoniaceae

Oursin bleu (Southern globethistle)
Echinops ritro
Asteraceae

Achillée filipendule (Fernleaf yarrow)
Achillea filipendulina ‘Parker’s Variety’
Asteraceae

Épiaire laineuse (Lamb’s-ears)
Stachys byzantica ‘Big Ears’
Lamiaceae

Photos prises au Jardin botanique de Montréal © Claude Trudel 2016

Références complémentaires

Bell, Adrian D. - Les plantes à fleurs. Guide morphologique illustré. - Traduit de l'anglais par O. Roupsard avec le concours de D. Barthélémy; dessins d'Alan Bryan. - Paris: Masson, 1993. - 341p. - ISBN 2-2258-4132-2.

Blamey, Marjorie. - Les fleurs sauvages par couleur. - Traduction de Stéphanie Soudais. - Paris: Flammarion, 2006. - 208p. - ISBN 978 2-0820-1424-X.

Brice, Françoise. - Les mots de la botanique. Dictionnaire. Terminologie bilingue français-anglais. - Préface par Francis Hallé et Philippe Danton. - Paris: Actes Sud, 2011. - 400p. - ISBN 978-2-7427-9890-2. - Bibliothèque du Jardin botanique de Montréal: 0010 B7.1.

Cole, Trevor, éd. - Great Canadian Plant Guide: 3 000 Recommended Plants. - Toronto: Dorling Kindersley, 2003. - 670p. - ISBN 1-55363 - Bibliothèque du JBM: 0130 C6.2 2003.

Daigle, Lise; Daigle, Pierre. - Les fleurs sauvages du Québec. Guide d'identification. - 2 édition. - Saint-Constant (Québec): Broquet, 2005. - Tome 1 / Printemps-été, 368p, ISBN 2-89000-671-9. - Tome 2 / Été-automne, 360p, ISBN 978-2-89000-672-7.

Erhardt, Walter et al. - The Timber Press Dictionary of Plant Names. - Portland (Oregon): Timber Press © Eugen Ulmer KG, 2009. - 920p. - ISBN 978-1-60469-115-3. - BAnQ: 580.14 T5831 2009.

Guillot, Gérard. - Guide des fleurs du jardin: 800 espèces, 1 500 photos. - Ouvrage publié sous la direction de Guillaume Eyssartier. - Paris: Belin, 2015. - 696p. - ISBN 978-2-701-18310-7. - BAnQ: 635.9 G962g 2015.- [Recension].

Hay, Roy; Synge, Patrick M.; Kalmbacher, george. - The Color Dictionary of Flowers and Plants. - Compact Édition. -New-York: Crown Publishers, 1992. - 584p. - ISBN 0-517-52456-2. - Bibliothèque du Jardin botanique de Montréal: 0120 H34.1. - [2 048 photos].

Hodgson, Larry. - Vivaces. Les idées du jardinier paresseux. - Saint-Constant (Québec): Broquet, 2007. - 159p. - ISBN 978-2-89000-831-1. - BAnQ: 635.932 H6914v 2007.

Jean, Gérard. - L'émouvante beauté des feuilles. - Paris: Ulmer, 2015. - 192p. - ISBN 978-2-84138-793-9. - Bibliothèque du Jardin botanique de Montréal: 0130 J4.1.

Jouy, Alain. - Dictionnaire de botanique illustré. - Paris: Ulmer, 2010. - 320p + xxiii (planches). - ISBN 978-2-84138-461-7. - BAnQ: 580.3 J869d 2010.

Judd, Walter S. et al. - Botanique systématique. - Traduction et révision scientifique par Jules Bouharmont et Charles-Marie Eurard. - Bruxelles et Paris: De Boeck Université, 2002. - 467p. - BAnQ: 580.12 B748 202.

Lacoursière, Estelle; Therrien, Julie. - Fleurs sauvages du Québec. - Photographies de Michel Sokolyk. - Montréal: Éditions de l'Homme, 1998. - 272p. - ISBN 978-2-7619-1423-6. - BAnQ: 582.1309714 L145f 1998.

Raynal-Roques, Aline. - La botanique redécouverte. - Paris: Belin, 1994. - 512p. - ISBN 2-7011-1610-4. - BAnQ: 580 R274bo 1994.

Reille, Maurice. - Dictionnaire visuel de botanique. - Paris: Ulmer, 2014. - 303p. - ISBN 978-2-84138-649-9. - BAnQ: 580.3 R3621d 2014.

Spence, Ian. - Toutes les plantes du jardin, avec la collaboration de la Royal Horticultural Society. - Montréal: Sélection du Reader’s Digest, 2005. - 384p. - ISBN 0-88850-776-3. - BAnQ: 635.903 S7443t 2005.

Sur la Toile

Carnet horticole et botanique (Jardin botanique de Montréal)
Fleurs sauvages du Québec
Glossaire de botanique (FloraQuebeca)
Zones de rusticité des plantes au Canada (Gouvernement fédéral du Canada)

01 août 2016

Branches obscures (Nilolaj Frobenius)


Un polar en quatre temps: avril 2012, septembre 1990, septembre 2012, épilogue 2013.

Le récit commence d’une façon banale, conventionnelle, traditionnelle: l’éternel triangle. Rapidement, à la suite d’un meurtre, le récit gagne en intensité et bientôt le lecteur n’a de cesse de poursuivre sa lecture en continu. Jusqu’au dénouement.

L’histoire implique peu de personnages. Le protagoniste narrateur Jo Uddermann, un écrivain en mal de renommée. Sa femme Agnete. Leur fille Emma. Katinka, une amie d’enfance d’Agnete, et Georg, un ami d’enfance de l’écrivain-narrateur. Les personnages sont bien typés et leur description respective minutieuse.

Les faits se déroulent dans la région d’Oslo, la capitale de la Norvège. Les descriptions des paysages et des résidences sont bien rendues. La nature est présente partout, parfois accueillante et d’autres fois menaçante.

Outre l’intrigue policière, c’est le style d’écriture et l’intensité dramatique qui retiennent l’attention constante et l’intérêt soutenu du lecteur. À cet égard, le texte de la 4e page de couverture illustre le caractère singulier de ce roman: Le point de vue des éditeurs.

Référence

Frobenius, Nilolaj. - Branches obscures. - Traduit norvégien par Céline Romand-Monnier. - Paris: Actes Sud, 2016. - 280p. - ISBN 978-2-330-05794-7. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: Frob 2016 et Frobenius F922b.

Image

Photo © Claude Trudel 2016