01 août 2016

Branches obscures (Nilolaj Frobenius)


Un polar en quatre temps: avril 2012, septembre 1990, septembre 2012, épilogue 2013.

Le récit commence d’une façon banale, conventionnelle, traditionnelle: l’éternel triangle. Rapidement, à la suite d’un meurtre, le récit gagne en intensité et bientôt le lecteur n’a de cesse de poursuivre sa lecture en continu. Jusqu’au dénouement.

L’histoire implique peu de personnages. Le protagoniste narrateur Jo Uddermann, un écrivain en mal de renommée. Sa femme Agnete. Leur fille Emma. Katinka, une amie d’enfance d’Agnete, et Georg, un ami d’enfance de l’écrivain-narrateur. Les personnages sont bien typés et leur description respective minutieuse.

Les faits se déroulent dans la région d’Oslo, la capitale de la Norvège. Les descriptions des paysages et des résidences sont bien rendues. La nature est présente partout, parfois accueillante et d’autres fois menaçante.

Outre l’intrigue policière, c’est le style d’écriture et l’intensité dramatique qui retiennent l’attention constante et l’intérêt soutenu du lecteur. À cet égard, le texte de la 4e page de couverture illustre le caractère singulier de ce roman: Le point de vue des éditeurs.

Référence

Frobenius, Nilolaj. - Branches obscures. - Traduit norvégien par Céline Romand-Monnier. - Paris: Actes Sud, 2016. - 280p. - ISBN 978-2-330-05794-7. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: Frob 2016 et Frobenius F922b.

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Photo © Claude Trudel 2016

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