25 janvier 2012

Guerre de 1812

À la veille du bicentenaire de la Guerre de 1812, l'historien américain Lawrence A. Perkin analyse les craintes de la jeune République des États-Unis d'Amérique envers la Grande-Bretagne au moment des guerres napoléoniennes.

Plus spécifiquement, l’auteur circonscrit la théorie du complot britannique contre les intérêts américains sur cinq points :

- la suppression de l'industrie manufacturière américaine,
- l'infiltration et le contrôle de la Bank of America,
- la saisie de navires américains par les Barbaresques,
- l'incitation à l'attaque de familles américaines par des Amérindiens le long de la frontière nord-ouest,
- l'utilisation d'agents secrets pour susciter la désunion parmi les Américains.

Les gouverneurs britanniques Dorchester et Craig sont appelés à la barre des témoins, mais les populations blanches de l'Amérique du Nord britannique sont complètement absentes de cette étude.

L’analyse de Perkin est basée sur un grand nombre de sources primaires. Elle présente aussi les points de vue diversifiés et opposés de plusieurs historiens contemporains.

L’historien Perkin conclut ainsi son exposé : « Once again, and not for the last time, belief in conspiracies, real or imagined, British or otherwise, proved a useful and powerful tool in gathering public support for a controversial project. »

Référence

Peskin, Lawrence A. - « Conspiratorial Anglophobia and the War of 1812 ». – The Journal of American History. – Vol. 98, n° 3 (2011). – ISSN 0021-8723. – P. 647-669. – [Cette revue est disponible à la Grande Bibliothèque, au niveau 2, dans la section Revues et périodiques).

L’auteur est professeur agrégé d’histoire à la Morgan State University.

Bases de données

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