Faits divers et littérature

Depuis le 19e siècle, les plus grands auteurs s’inspirent régulièrement de faits divers pour créer leurs œuvres littéraires. Citons quelques exemples pour illustrer cette pratique :

Louis Aragon, Le Paysan de Paris
Honoré de Balzac, Illusions perdues
Simone de Beauvoir, La Force de l’âge
André Breton, Clair de terre
Albert Camus, L’étranger
Didier Daeninckx, Le Facteur fatal
Gustave Flaubert, Madame Bovary
André Gide, Les Caves du Vatican
Victor Hugo, Les Misérables
Jean-Marie G. Le Clézio, La Ronde et autres faits divers
Guy de Maupassant, Contes et nouvelles
François Mauriac, Thérèse Desqueyroux
Georges Perec, Je me souviens
Edgar Poe, Le Mystère de Marie Roget
Alain Robbe-Grillet, Les Gommes
Georges Simenon, Le Chien jaune
Stendhal (Marie-Henri Beyle), Le Rouge et le Noir
Eugène Sue, Les Mystères de Paris

Franck Évrard conclue ainsi son étude intitulée Faits divers et littérature :

À la fois encré dans la réalité quotidienne et détaché de l’actualité, le fait divers n’est pas la simple reproduction du réel. Symptôme, indice, il invite à une interprétation métaphorique, symbolique ou mythique qui s’efforce de restituer le monde réel dans sa profondeur et sa complexité.

Référence

Évrard, Franck. – Faits divers et littérature. – Paris : Nathan, 1997. – 128 p. – (Collection 128). – ISBN 2-00-190348-5. – BAnQ : 840.9355 E939f 1997. – [Citation : Conclusion, p. 125].

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