26 avril 2015

L’austérité au temps de l’abondance

Depuis sa parution, le recueil L’austérité au temps de l’abondance figure au palmarès Gaspard/Le Devoir des livres les plus vendus au Québec.

Ce recueil regroupe huit articles parus dans la revue Liberté en 2014-2015. Les sept auteurs de ces textes décrivent notre société d’une façon saisissante. Voici quelques citations illustratives de leurs propos:

Ni corruption, ni exception, l’austérité est depuis plus de vingt ans une doctrine structurante de l’action des gouvernements québécois. (Julia Posca, L’austérité au temps de l’abondance, p. 10)

L’austérité est un levier de transformation sociale. C’est une idée simple dont la force exerce une action continue sur la société et l’État. Elle instaure un état d’exception et ne vise rien de moins qu’une révolution conservatrice permanente. (Éric Pineault, Bienvenue en Austérité, p. 19)

Les ultras riches ont compris qu’ils ont tout à gagner, comme groupe, à nous convaincre que nous n’existons que comme individus. […] Personne n’explique aux travailleurs que leur niveau de vie se maintient grâce aux impôts et aux services publics qu’ils financent, nombreux sont les citoyens estimant qu’ils s’enrichiront individuellement grâce à des baisses d’impôts. (Gabriel Nadeau-Dubois, La révolte des riches, p. 32, 33-34)

L’argent, quand on le concentre massivement, pulvérise la barrière des scrupules. (Alain Deneault, Chairs milliardaires, p. 45)

Avant d’imaginer un monde meilleur, il faut travailler dans le monde tel qu’il est, c’est-à-dire trouver les mots exacts pour le décrire le plus précisément possible. (Clément de Gaulejac, La guerre dans la guerre, p. 56-57)

La moitié de la richesse du globe constitue la propriété privée des quatre-vingt-cinq individus les plus riches. (Dominique Scarfone, Obéir à papa, p. 70)

Les mots sont, comme les sols instables, sujets aux glissements de terrain. (Suzanne Jacob, L’ascèse, p. 73)

Pendant que les uns se lamentent sur la disparition de la classe moyenne, les autres, membres de l’élite, s’affairent activement à la détruire, car c’est de cette manière qu’elle construit son pouvoir sur la société. (Éric Pineault, La dépossession tranquille, p. 87)

Le livre est complété par des notices sur les auteurs.

Cet excellent recueil est vendu à un prix populaire: 9,95 $.

Référence

Deneault, Alain et al. - L’austérité au temps de l’abondance. Un dossier de la revue Liberté. - Montréal: Liberté, 2015. - 120p. - ISBN 978-2-923675-85-5. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: 339.52309714 A934 2015.

Article connexe

La révolte des riches (Gabriel Nadeau-Dubois)

Sur la Toile

L’austérité au temps de l’abondance, collectif (Louis Cornellier, Le Devoir, 4 avril 2015)
L’austérité au temps de l’abondance (Julia Posca, Le Devoir, 25 novembre 2014)

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Livre numérique gratuit

Ce recueil regroupe une sélection de comptes rendus sur des ouvrages relatifs à la société: sociologie, science politique, économie politique, administration publique, problèmes sociaux, éducation, commerce, ethnologie, philosophie. Une ou des références bibliographiques complètent les commentaires. Une table des matières interactive permet d’accéder directement aux auteurs et livres désirés.

19 avril 2015

Meurtre à l’hôtel Despréaux | Maryse Rouy


Le roman policier de Maryse Rouy se déroule dans la capitale française, à l’époque du Moyen Âge. Au début du roman, Meurtre à l’hôtel Despréaux, l’auteure affiche un Plan reconstitué de Paris en 1380. Le lecteur désireux d’explorer cette ville plus en profondeur pourra consulter dans Gallica le plan ci-dessus dressé par Nicolas de La Mare, en 1383.

La liste des personnages suit la présentation du plan simplifié de Paris. Ces personnages sont regroupés sous six volets: Prieuré de Neubourg, Maison Despréaux (maîtres et personnel), Maison d’Anceny (maîtres et personnel), Prévôté de Paris, Les Joyeux Corneurs, Autres personnages.

Le récit compte trente chapitres suivis par un épilogue. En complément, un glossaire et une notice de l’auteure sur ses sources documentaires, Le livre des Fais et bonnes meurs du sage roy Charles V (1404), de Christine de Pisan (1364-v1430), et Le Journal d’un bourgeois de Paris (entre 1405 et 1449).

Le cadre géographique et historique étant établi, parlons du polar sans toutefois dévoiler son intrigue. Le chapitre initial contient une double entrée en matière: un monologue de Mathilde Despréaux au sujet de son fils Simon arrêté pour meurtre, le dialogue de Gervais d’Anceny avec son ami Godefroi au prieuré de Neubourg. Monologue et dialogue concernent une affaire de meurtre. Dès lors, le lecteur est intrigué.

Dans le chapitre suivant, le lecteur apprend pour qui et pourquoi Gervais d’Anceny devient chroniqueur, d’où le sous-titre du roman: Les Chroniques de Gervais d’Anceny. Il découvre également comment surgit une nouvelle enquête qui semble devoir s’avérer plutôt banale.

La double intrigue est ensuite racontée différemment. L’intrigue principale est rendue par une lecture à Godefroi des péripéties de l’enquête par l’oblat Gervais. L’autre se déroule en dialogues entre différents personnages.

Outre les péripéties racontées par Gervais, le roman convie le lecteur à découvrir les règles monastiques d’un prieuré normand et la vie quotidienne à Paris: aliments, métiers, costumes, logements, moyens de transport, mœurs, loisirs, salubrité, police et justice, etc. Le tout avec le vocabulaire de l’époque.

Plus le lecteur parcoure le récit, plus les rebondissements se multiplient. Et le dénouement…

Référence

Rouy, Maryse. - Meurtre à l’hôtel Despréaux. Les Chroniques de Gervais d’Anceny. Roman. - Montréal: Druide, 2014. - (Collection Reliefs). - 292p. - ISBN 978-2-89711-141-0. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: Rouy 2014 et Rouy R872m.

Carte

1383 - Paris - Cinquieme Plan de la Ville de Paris, son accroissement, et sa Quatrième Clôture commencée sous Charles V l’an 1367 et finie sous Charles VI l’an 1383. Tiré des Devis et Marchez faits avec les Ouvriers, des Procez Verbaux de Toises et receptions des Ouvrages des Comptes rendus par ceux qui en eurent la conduite. De la Chronique M.S. de St. Denis et d'autres Titres et Manuscrits qui sont conservez en la Chambre des Comptes et dans les Bibliothèques / Par M.L.C.D.L.M. ; A. Coquart del. et sculp. / Nicolas de La Mare, cartographe / Antoine Coquart, dessinateur et graveur - (Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France)

Sur la Toile

Une plongée saisissante dans ce 14ème siècle tourmenté (Christiane Dubreuil, Info-Culture, 18 octobre 2014)

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Livres numériques gratuits

Le répertoire Anciennes cartes géographiques recense les meilleures collections numériques d'anciennes cartes géographiques en libre accès, des ressources connexes, une sélection de documents cartographiques et une bibliographie. Les documents recensés dans les collections peuvent souvent être redimensionnés, imprimés ou téléchargés. Selon des modalités diverses, ils peuvent parfois être aussi libres de droits.

La Grammaire de la carte présente les principaux éléments de la carte en vue de favoriser l’observation, l’étude ou l’analyse d’anciennes cartes géographiques: définition, support, contour, cartouche, orientation, grille, projection, échelle, toponymie, topographie, légende, illustration, commentaire, carton, thème. Compléments: cinq synthèses, liste des cartes, bibliographie, notice sur l’auteur.

Ce recueil regroupe une sélection de comptes rendus littéraires. Les auteurs de ces œuvres de fiction sont originaires de plusieurs continents et pays. Les exposés sont généralement brefs, mais certaines analyses sont très développées. Une ou des références bibliographiques complètent les commentaires. Une table des matières interactive permet d’accéder directement aux auteurs et livres désirés.

12 avril 2015

Exploration de la Sibérie

C’est par les Russes et les étrangers entrés au service de la Russie que la Sibérie va pouvoir prendre forme sur les cartes et dans l’histoire consciente du monde.

L’exploration de la Sibérie par Antoine Garcia et Yves Gauthier se lit comme un roman. La structure du récit est à la fois chronologique et biographique. Les extraits de documents de première source sont nombreux et captivants.

L’introduction couvre la préhistoire et l’histoire primitive du territoire, alors que les quatre parties suivantes portent respectivement sur les 17e, 18e, 19e et 20e siècles. Les différents chapitres sont centrés sur un héros et quelques personnalités secondaires. Ce procédé littéraire rend captivante la lecture du récit.

Les cartes historiques sont nombreuses et permettent de bien situer les péripéties de l’exploration de la Sibérie, depuis les origines jusqu’à nos jours. Ainsi la première carte présente les réseaux hydrographiques et le relief, alors que la deuxième localise les peuples à la veille de la conquête russe. Comme les autres cartes, celles-ci sont présentées sur une double page.

L’introduction raconte d’abord l’histoire du peuplement de la Sibérie, puis indique l’étymologie du nom attribué à cet immense territoire. La description des peuples sibériens suit ces renseignements préliminaires, du nord-est à l’Oural: les tributs paléosibériennes des Youkaguirs, Tchouktches, Koriaks et Itelmènes; les Toungouses éventks et évens (Lamoutes), Guiliaks; les Bouriates, Touvas, Daours, Yakoutes (le peuple le plus nombreux); les Kirghizes, Khakasses, Chors, Oïrats, Tatars; la famille ouralienne des Samoyèdes, Nénets, Enets, Nganassanes, Selkoups; le groupe finno-ougrien des Khantys, Mansis. Les premières incursions russes au-delà de l’Oural, de 1136 à 1563, sont racontées à la fin de l’introduction.


La première partie couvre le 17e siècle: Le temps des cosaques. C’est fascinant de découvrir toutes les péripéties des cosaques parcourant et exploitant toute la Sibérie, de l’Oural à l’océan Pacifique. C’est l’occasion de découvrir les héros Ermak (vers 1540-1585) et Khabarov (vers 1610-1671), les mœurs de l’époque, les échanges pacifiques et les conflits armés entre les Russes et les autochtones, les embarcations strong et kotch construites et utilisées par les explorateurs, le commerce des fourrures, les obstacles physiques (hiver, cours d’eau et montagnes), les rivalités interpersonnelles et politiques. Tout lecteur nord-américain saura comparer cette fresque historique à celle de son continent. Avant de lire cette partie, le lecteur pourra consulter la troisième carte, celle des pionniers (1620-1699): les itinéraires de Penda, Moskvitine, Dejnev, Poyarkov et Atlassov.


La deuxième partie porte sur L’exploration extensive de la Sibérie au cours du 18e siècle. Elle est divisée en trois sections, la première dédiée aux initiatives de Pierre le Grand (1682-1725), la deuxième portant sur la Grande Expédition, et la troisième sur des missions académiques. Plusieurs cartes historiques permettent au lecteur de suivre ces diverses explorations.

La population russe en Sibérie est alors d’environ 250 000 personnes, alors que les autochtones sont au nombre d’environ 100 000. Les auteurs s’attardent aux œuvres cartographiques (1687-1730) de Witsen, Rémézov et Strahlenberg, à l’expédition scientifique de Messerschmidt, à plusieurs missions secrètes, dont celles de Loujine et Évréinov (1719-1722), la première expédition de Béring (1728-1730), et celle de la découverte du détroit séparant l’Asie de l’Amérique par Gvovdez et Fédorov (1732-1733). Deux cartes historiques accompagnent l’exposé de ces expéditions.

La deuxième section raconte la deuxième expédition de Béring (1733), un récit illustré par deux cartes (1735-1742): les détachements nordiques; la marche des savants Müller, Gmelin et Krachéninnikov. Les péripéties enlevantes et dramatiques de ces explorations sont racontées avec moult détails: «Jamais, de mémoire d’homme, une expédition géographique aussi importante, par son ampleur comme par ses objectifs, n’avait été organisée.»

La dernière section rapporte avec beaucoup de détails, notamment sur les mœurs des autochtones, les missions académiques consécutives à la Grande Expédition. L’exposé est accompagné de plusieurs cartes historiques: Pallas (1770-1773) et Zouyev (1771-1772), Falk (1768-1774), Georgi (1770-1774), et les explorations de la péninsule des Tchouktches par Kobélev (1779, 1789-1791) et Billings (1791).

La troisième partie du livre, L’exploration intensive, porte sur le 19e siècle. Elle est également divisée en trois sections. La première est dédiée aux exilés: une récapitulation remontant aux premiers déportés (1593), les révolutionnaires surnommés décembristes (1826-1828), les prisonniers polonais (1831-1835). Les auteurs s’attardent aux riches travaux intellectuels accomplis en Sibérie par les bagnards Bestoujev, Batenkov et Borissov. La deuxième section a trait à la recherche du fantôme continent arctique par des étrangers (Gedenström, Sannikov, Anjou, Wrangel), et la grande expédition de Middendorf au Taïmyr et en Sibérie orientale. La troisième section porte sur la Société géographique de Russie (RGO) fondée en 1845, la déportation d’insurgés polonais (1863), les études orographiques de Czerski, les travaux ethnographiques de Sieroszewski et sa publication des Yakoutes (1896), la vie tumultueuse de Kropotkine, l’accélération de la poussée migratoire (abolition du servage, en 1861, et construction du Transsibérien, 1892-1917). Cette partie contient deux cartes historiques.

La quatrième partie du livre, De l’exploration à l’exploit, est divisée en trois sections: Des explorateurs écrivains, Le retour aux origines, L’exploit au secret. De nombreux extraits fabuleux émaillent les récits des investigations menées par des écrivains aventureux et déterminés, dont Obroutchev (géologie), Arséniev (ethnographie), Okladnikov (archéologie). Puis les exploits individuels de Travine (périple complet de l’URSS en bicyclette) et de Choumitski (randonnée pédestre du Pacifique à la mer Baltique). Enfin, l’expédition cap Dejnev-Mourmansk de 1983. L’itinéraire parcouru par Gleb Travine, en 1928-1931, est tracé sur une carte.

L’épilogue porte sur le péril écologique, le désastre culturel et le courant nationaliste. Le mot de la fin: «[…] la Sibérie apparaît aujourd’hui, malgré ses souillures, un des rares lieux du globe où l’aventure est encore possible. La Sibérie n’est certainement plus à inventer, mais peut-être reste-t-il à la redécouvrir.»

L’ouvrage est complété par des notes, des index des noms (géographiques, peuples et personnes), une bibliographie (ouvrages généraux, des origines au 18e siècle, 19e et 20e siècle), une tables des cartes et une table des matières détaillée.

Que de découvertes! Que d’informations! Que d’aventures! Un livre d’une grande richesse documentaire écrit dans un style palpitant.

Référence

Garcia, Antoine; Gauthier, Yves. - L’exploration de la Sibérie. - Paris: Transboréal, 2014. - 555p. - ISBN 978-2-361-57070-5. - [Citations, p. 33, 220, 517]. - BAnQ: 915.704 G2161e 2014. - [Le livre contient 14 cartes historiques. L’édition initiale publiée chez Actes Sud contient également des documents de première source, dont d’anciennes cartes géographiques: BAnQ: 915.704 G276ex 1996].

Lecture complémentaire

Hayes, Derek. - Historical Atlas of the Arctic. - Vancouver: Douglas & McIntyre, 2003. - 208p. - ISBN 0-295-98358-2. - BAnQ: 911.98 H4174h 2003. - [Anciennes cartes géographiques sur l’Arctique russe, p. 34-43, 112-123, 168-169].

Cartes

1562 - Russiae, Moscoviae et Tartariae descriptio ([Reprod. en fac-sim.]) / auctore Antonio Ienkensono Anglo / Cartographe Anthony Jenkinson (1529-1611) - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France - [Carte évoquée à la page 33]

1730 (1750) - Nova Descriptio Geographica Tattariae Magnae tam orientalis quam occidentalis in particularibus et generalibus territoriis una cum delineatione totius Imperii Russici imprimis Siberiae accurate ostensa / P.I. v. Strahlenberg ; P.J. Frisch sculpsit / Phillip Johann von Strahlenberg, cartographe (1676-1747), J. A. Matern, auteur du texte, P. J. Frisch, graveur. - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France - [Carte évoquée à la page 181, 184-185]

La Bibliothèque numérique Gallica / Bibliothèque nationale de France (BnF) compte plusieurs autres documents cartographiques sur la Russie, la Sibérie et l’Empire russe. Les deux livres numériques présentés ci-dessous contiennent un grand nombre de liens pointant vers ces cartes et plans.

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La Grammaire de la carte présente les principaux éléments de la carte en vue de favoriser l’observation, l’étude ou l’analyse d’anciennes cartes géographiques: définition, support, contour, cartouche, orientation, grille, projection, échelle, toponymie, topographie, légende, illustration, commentaire, carton, thème. Compléments: cinq synthèses, liste des cartes, bibliographie, notice sur l’auteur.

05 avril 2015

Naissance et diffusion de la physique

Un très beau livre du physicien et professeur Michel Soutif. L’ouvrage est destiné en priorité aux enseignants du secondaire (lycée) et à leurs élèves, mais il saura aussi intéresser les personnes curieuses de mieux connaître l’évolution de la physique.

L’auteur aborde la physique dans le contexte de l’évolution des sciences, des civilisations et de la diffusion des idées. Plusieurs des thèmes abordés présupposent des connaissances de base en chimie et en mathématiques.

Les parties liminaires sont constituées par des notes sur la première et la seconde édition, un avant-propos, des remerciements, le sommaire et un chapitre introductif sur les méthodes physiques de datation.

Le corps de l’ouvrage compte douze chapitres thématiques:

1. - Les premiers essais d’intervention sur la nature (outils et armes)
2. - La raison et l’expérience
3. - La numérotation et le calcul
4. - La mesure et la précision
5. - La matière et le vide
6. - Le calendrier et le temps
7. - La mécanique (équilibre et mouvement)
8. - La lumière et l’optique
9. - Les actions à distance
10. - La production d’énergie et sa transmission
11. - Les transports
12. - La physique et le pouvoir

Le livre est complété par une synthèse et une conclusion, des annexes, une bibliographie succincte, une table des illustrations, des index (personnes, lieux), et une table des matières détaillée.

La mise en page est exemplaire. Chaque chapitre est ainsi structuré: titre, introduction, parties et sous-parties, conclusion. Des encadrés enrichissent l’exposé: biographies, événements, explications, notions. Les illustrations sont abondantes et remarquables: dessins, formules, photos, schémas, tableaux.

La lecture du livre est captivante. Son contenu porte aussi bien sur les civilisations orientales que celles de l’Occident, chaque thème étant abordé dans une large perspective historique.

Un livre de référence!

Référence

Soutif, Michel. - Naissance et diffusion de la physique. - Nouvelle édition. - Les Ulis: EDP Sciences, 2014. - x, 265p. - (Collection Grenoble Sciences). - ISBN 978-2-7598-1190-8. - BAnQ: 530.09 S7289n 2014. - [La première édition s’est mérité le prix Villemot de l’Académie des Sciences.]

Articles connexes

Les inventions chinoises
Inventions et découvertes
Histoire de la technologie islamique
Une histoire des techniques