28 janvier 2013

L’École de Francfort

Le philosophe et professeur Jean-Marc Durand-Gasselin présente une synthèse historique et intellectuelle sur la Théorie critique des grands philosophes apparentés à l’École de Francfort.

Dès son avant-propos, l’auteur souligne que l’École de Francfort désigne un projet plus qu’une école ou même une théorie. Les philosophes étudiés se caractérisent par la variété de leurs productions théoriques majeures, leurs générations respectives, leurs expériences historiques et leurs références intellectuelles différentes.

Par ailleurs, l’auteur décrit les quatre traits généraux du projet de la Théorie critique initiée par Max Horkheimer : un type de théorie opposée à la théorie traditionnelle, l’une et l’autre étant marquées par leurs variétés; un projet postmétaphysique et interdisciplinaire basé sur des recherches empiriques; un processus dynamique éclairé par ce qui se fait ailleurs et ce qu’a fait la génération des théoriciens critiques; une production de programmes distincts en rapport avec le caractère mouvant de la domination sociale.

L’ouvrage compte trois parties correspondant aux trois générations de l’École de Francfort. Max Horkheimer (1895-1973), Walter Benjamin (1892-1940) et Theodor Adorno (1903-1969) sont les figures de proue de la première génération, alors que Jürgen Habermas (né en 1929) et Axel Honneth (né en 1949) sont respectivement les représentants des générations suivantes.

La conclusion générale est envisagée sous le triple regard des héritages, des défis et des espérances. Une conclusion de huit pages dont on peut retenir, en particulier, cette constatation : « L’émancipation est beaucoup plus fragile et moins automatique que les penseurs des Lumières ne l’ont cru : c’est la leçon tragique du siècle et de la Théorie critique. »

La première partie couvre la moitié du livre. Chaque partie contient plusieurs chapitres. Chacune des trois parties contient une introduction et une conclusion. L’ouvrage est complété par une conclusion générale et des appendices : notes (87 pages), index, remerciements et table des matières détaillée.

Afin de bien saisir la démarche de Jean-Marc Durand-Gasselin, le lecteur peut entreprendre sa lecture par la quatrième page de couverture, l’avant-propos, l’introduction et la conclusion de chaque partie, et la conclusion générale.

Au cours du Printemps québécois, les ouvrages dédiés à l’École de Francfort étaient à l’honneur dans la vitrine de la libraire Jasmin de la Coop UQÀM : des dizaines de livres à la couverture rouge étaient en montre. C’est dire l’importance des philosophes de la Théorie critique parmi la communauté universitaire.

Référence

Durand-Gasselin, Jean-Marc. – L’École de Francfort. – Paris : Gallimard, 2012, 568p. – (Tel). – ISBN 978-2-07-043703-0. – BAnQ : 301.01 D9487e 2012. – Bibliothèques de Montréal : 300.1 DURA. – [Citation, p. 454-455].

Sur la Toile

Érudit (mots clés : ecole francfort)

Fondée en 1998, la plateforme Érudit est un consortium interuniversitaire (Université de Montréal, Université Laval, Université du Québec à Montréal) et un organisme sans but lucratif. Érudit est la plus importante plateforme de revues francophones révisées par les pairs en Amérique du Nord.

Institut für Sozialforschung (Institut de recherches en sciences sociales) (Université Johann Wolfgang Goethe)

Philosophie (Répertoire de sites)

Variations (Revue internationale de théorie critique)

Article connexe

Comprendre Habermas

24 janvier 2013

Guide sur Windows 8

Le guide de Sylvain Caicoya et Jean-Georges Saury, aux Éditions Micro Application, vise la maîtrise du nouveau système d’exploitation de Microsoft pour les tablettes et les ordinateurs portables.

Tout au long de l’ouvrage, les auteurs abordent les spécifications propres à la double interface de Windows 8, une pour la tablette et l’autre pour l’ordinateur. Cette double interface se retrouve sur les portables tactiles.

L’initiation est progressive :

a) caractéristiques et installation (chapitres 1-5)

b) paramètres et gestion (chapitres 6-9)

c) utilisation de la Toile (chapitres 10-12)

d) courriel et audiovisuel (chapitres 14-16)

e) alimentation, sécurité et dépannage (chapitres 13, 17-19)

Chaque thème abordé fait l’objet d’une présentation générale, en lien avec l’économie globale du système d’exploitation. Les procédures de chaque élément sont ensuite illustrées et décrites pas à pas. Une table des matières détaillée et un index facilitent le repérage des éléments recherchés.

La lecture de ce livre est instructive et agréable, à l’exception de quelques termes écrits en créole franglais.

Les auteurs présentent Windows 8 d’une façon enthousiaste, les limites de ce nouveau système d’exploitation étant même justifiées et minimisées.

À la suite de mon expérimentation de Windows 8 sur un portable, je considère que l’interface propre à une tablette constitue un encombrement inutile. Par contre, l’interface standard pour un ordinateur devient conviviale après un certain temps d’adaptation.

Référence

Caicoya, Sylvain; Saury, Jean-Georges. – Windows 8. Le guide complet poche. – Paris : Micro Application (MA), 2012. – 427p. – ISBN 978-2-822-401494. – BAnQ : cote à venir.

Sur la Toile

Windows 8 : maîtrisez-le à 100% (Bruno Mathieu, Tom's Guide, 9 décembre 2012)
Windows 8 : une ergonomie faible sur tablette et épouvantable sur PC (Christophe Auffray, ZDNet, 20 novembre 2012)

Article connexe

Guide sur les applications Vibe

20 janvier 2013

Les nouveaux maîtres de l’architecture

Les Éditions Place des Victoires viennent de publier un livre volumineux et somptueux sur une trentaine de nouveaux architectes originaires de plusieurs pays et dont les œuvres sont diversifiées.

L’ouvrage est multilingue : huit langues, dont le français. Chacune des trente parties de l’ouvrage est ainsi constituée : nom de l’agence; nom, photo, coordonnées et notice biographique de l’architecte; présentation sommaire d’œuvres emblématiques; nombreuses photos et illustrations (plans, sections, schémas, croquis, élévations, maquettes, localisations).

Les réalisations suivantes ont particulièrement retenues mon attention :

- Centre urbain Huanxi (Guiyang, Chine) : Alex Friedman et Tristan Dieguez (Argentine)

- Hôtel Remota (Patagonie, Chili) : Germán del Sol (Chili)

- Parc Itezicuaros (Morelia, Mexique) : Mario Schjetnan Garduño (Mexique)

- Caserne de pompiers (Zwolle, Pays-Bas) : Herman Hertzberger (Pays-Bas)

- Cascades en escalier (Créteil, France) : Jean Max et Stéphane Llorca (Espagne)

- Stade de handball (Zagreb, Croatie) : Vinko Penezić et Krešimir Rogina (Croatie

- Promenade (Waldkirchen, Allemagne) : Till Rehwaldt (Allemagne)

- Parc Dania (Malmo, Suède) : Thorbjörn Anderson (Suède)

- Centre culturel Pilbara (Roebourne, Australie) : Robert Toland et Peter Williams (Australie)

- Parc Quiayuan (Tianjin, Chine) : Kongjian Yu (Chine)

Cet ouvrage illustre la créativité d’une nouvelle génération d’architectes soucieux d’harmoniser leurs œuvres au tissu urbain, tout en recourant à des technologies écologiques de pointe.

Référence

Triquell, Aitana Lleonart. – Les nouveaux maîtres de l’architecture. – Paris : Place des Victoires, 2012. – 599p. – ISBN 978-2-8099-0719-0. – BAnQ : 720.922 V653n 2012.

16 janvier 2013

L’audace de Robert Lepage

Dans la collection The Metropolitan Opera HD Live, la maison Deutsche Grammophon vient de produire un disque Blu-ray intitulé Le rêve de Wagner. Ce documentaire de 114 minutes raconte la genèse de L’Anneau du Nibelung mis en scène par Robert Lepage et Ex Machina.

Avant de visionner le film, il est intéressant de lire le livret d’accompagnement. Celui-ci contient deux textes. Le premier souligne la perspective dans laquelle le metteur en scène québécois a réalisé son œuvre. Le second présente une entrevue de Matt Dobkin avec les réalisateurs du disque, Susan Froemke et Bob Eisenhardt.

Le prologue met en lumière les défis inhérents à la production de L’Anneau du Nibelung, un cycle de quatre opéras d’une durée de seize heures. La complexité de l’histoire est ainsi résumée : « C’est une parodie de la création et de la destruction du monde au cours de laquelle la quête de l’or précipite la chute des dieux et l’avènement de l’ère des hommes.»

Tout le film est centré sur la conception, la production, la mise en place et l’utilisation de la machine tectonique d’Ex Machina. Mais ce fil conducteur est subordonné à la vision cosmique de Richard Wagner réinterprétée par Robert Lepage. Comme l’illustre merveilleusement bien le documentaire, le scénariste québécois puise largement son inspiration dans l’Edda poétique, les sagas islandaises, la topographie tumultueuse de l’Islande et les leitmotive de Wagner.

Au cours de chacune des premières des quatre opéras, des problèmes ont surgi. Le plus important est survenu au cours de la première de L’Or du Rhin lorsque la machine s’est bloquée. Au début de La Walkyrie, la soprano Deborah Voigt est tombée en s’enfargeant dans sa longue robe. Après ces deux opéras, le chef d’orchestre James Levine a dû céder sa place à Fabio Luisi, tandis que le ténor Jay Hunter Morris a joué le rôle de Siegfried au pied levé.

L’appropriation de la machine par les responsables, techniciens, musiciens et chanteurs du Metropolitan Opera, à New York, est démontrée d’une façon exemplaire. Ces épisodes mettent bien en évidence tous les risques pris par Robert Lepage et assumés par la direction du Met. Par ailleurs, les attentes de spectateurs types et leurs appréciations consécutives aux prestations des opéras témoignent de leurs appréhensions initiales et de leurs satisfactions finales.

Face à cette réalisation inouïe, on ne peut qu’admirer l’audace de Robert Lepage et l’ingéniosité des artisans d’Ex Machina. Le documentaire Le rêve de Wagner rend bien compte de leurs prodiges.

Référence

Eisenhardt, Bob; Froemke, Susan; dir. – Wagner’s Dream. The Making of The Metropolitan Opera’s New Der Ring Des Nibelunge. – Berlin : Deutsche Grammophon GmbH, 2012. – (The Metropolitan Opera HD Live). – Disque Blu-ray (114 min) + livret 16p. – N° 00440 073 4851 GH. – (Sous-titres en allemand, anglais, chinois, espagnol et français). – BAnQ : 782.1 W135r 2012. – [Ce disque est vendu séparément ou dans un coffret contenant aussi les quatre opéras de la tétralogie.]

Sur la Toile

Ex Machina (Der Ring des Nibelungen)
The Metropolitan Opera (Met)
Der Ring des Nibelungen (The Opera Critic) (2012)
Le nouveau RING, à New York (Philippe Hemsen)
Quand Lepage raconte le Ring (Radio-Canada)

Articles connexes

L'Anneau du Nibelung (Wagner)
La tétralogie de Richard Wagner

12 janvier 2013

Lady Sherbrooke

Le Château Dufresne présente une exposition captivante d’archéologie subaquatique intitulée « Enquête sur le Lady Sherbrooke, joyau de la flotte Molson ».

Tout au fond du couloir d’accès à l’exposition, une grande vitrine accueille les visiteurs. Étrange, elle ne contient qu’un artefact : une boîte aux lettres sur laquelle est inscrit Lady Sherbrooke. La présence et l’origine de cet objet singulier seront expliquées au terme de la visite.

L’exposition se déroule en quatre étapes : l’accueil, l’épave, la vie à bord, la vidéo. Tout au long de ce parcours, les affiches et les castels permettent d’explorer les différentes facettes de la découverte du Lady Sherbrooke.

La salle initiale présente deux affiches. La première raconte l’histoire des pionniers des bateaux à vapeur, dont le Lady Sherbrooke (1817-1826). Des reproductions de documents en provenance du Glasgow Museum of Transport et de la Birmingham Public Library illustrent l’exposé. Une biographie de l’entrepreneur John Molson (1763-1836) est esquissée sur la seconde affiche.

Un grand tableau nous permet de comparer les dimensions des cinq bateaux à vapeur de la flotte Molson : Accommodation (1809), Swiftsure (1812), Malsham (1814), Lady Sherbrooke (1817), New Swiftsure (1818).

Un carnet de notes de John Molson et plusieurs artefacts du Lady Sherbrooke sont exposés dans cette première partie de l’exposition, dont des outils et des pièces en métal.

La deuxième salle nous présente le cœur de l’exposition : une maquette à l’échelle de l’épave du Lady Sherbrooke trouvée sous les eaux boueuses du Saint-Laurent, à proximité de l’île Sainte-Marguerite (autrefois île Molson), en face de Boucherville. L’observation de cette maquette et de ses diverses parties est fascinante.

Deux affiches attirent l’attention du visiteur. La première précise la vocation du Lady Sherbrooke : la liaison rapide entre Montréal et Québec. La seconde porte sur la découverte et la sauvegarde de l’épave par Jean Bélisle et André Lépine : 1° enlever les sédiments à l’aide d’une suceuse et récupérer les artefacts; 2° calquer grandeur nature la coque sur une feuille de polythène (exemple : la feuille n° 6016 en date du 16 juin 1993), puis réduction du dessin à l’échelle 1:10.

Localisée en 1983, l’épave a fait l’objet de onze ans de recherche et de neuf années de campagne de fouilles. Un bilan impressionnant : 70% de la coque préservée, tout comme des milliers d’artefacts.

La troisième salle est dédiée à la vie à bord du bateau. Celui-ci pouvait transporter dix à douze personnes dans les cabines de première classe et de 200 à 300 autres passagers ailleurs sur le bateau. Plusieurs artefacts illustrent la vie à bord : bouteille de vin, vaisselle de style chinois, boutons, ceinture et soulier de cuir. Une installation reproduit même une cabine logeant une passagère avec d’autres artefacts : pipes, pentures, jeux et lampes à l’huile.

Une vidéo d’une douzaine de minutes complète la visite. L’archéologue Jean Bélisle nous raconte l’aventure de la découverte de l’épave du Lady Sherbrooke, les méthodes de l’archéologie subaquatique, l’utilisation d’un bateau-laboratoire de recherche, la fabrication et la description de la maquette, les membres d’équipage et le nombre de passagers, la durée du voyage entre Montréal et Québec, le retour à l’eau de l’épave pour assurer sa préservation et son étude futures, etc.

Le 16 février prochain, à 14 h, Jean Bélisle présentera une conférence sur l’aventure archéologique du Lady Sherbrooke au Château Dufresne. Par ailleurs, l’exposition se poursuit jusqu’au 31 mars 2013. Les personnes intéressées peuvent compléter cette visite par une exploration des différentes pièces du fameux Château Dufresne.

La fouille du P.S. Lady Sherbrooke est une incursion dans le domaine de la navigation fluviale qui nous permet de voir comment nos ancêtres voyageaient. Mais il y a plus, cette recherche nous plonge dans une ère où les industriels montréalais s'adaptent à une révolution technologique majeure. En effet, l'introduction de la vapeur au début du 19e siècle équivaut à la révolution technologique de notre fin de 20e siècle. (CHASQ)

Référence

Les dessous du Lady Sherbrooke (Frédérique Doyon, Le Devoir, 5 janvier 2013)

Présenté à la une du journal, cet article m’a incité à visiter l’exposition présentée au Château Dufresne. Le quotidien Le Devoir peut être consulté à la Grande Bibliothèque et dans les Bibliothèques de Montréal.

Sur la Toile

Le Musée du Château Dufresne

John Molson (1763-1836) (Alfred Dubuc, Dictionnaire biographique du Canada en ligne, 2000)

Comité d'histoire et d'archéologie subaquatique du Québec (CHASQ)

La fouille du Lady Sherbrooke (Une porte vers le passé) [MCC, 1997]

Le transport maritime à Montréal à l’ère des premiers vapeurs (Jean Bélisle, Université Concordia, et André Lépine du Comité d'histoire et d'archéologie du Québec, La Plongée, 1994)

Lady Sherbrooke (Une fenêtre sur les débuts de la navigation à vapeur sur le Saint-Laurent) (André Lépine, Musée David Stewart, et Jean Bélisle, Université Concordia, La Plongée, août 1991)

Projet Molson (Tristan Léonard, La Plongée, 1986)

Les Canadiens-Français et les bateaux à vapeur (Paul-Henri Hudon, Histoire Québec, 2006) (Érudit)

Article connexe

Dictionnaire de la mer

08 janvier 2013

L’histoire géologique du Québec

L’histoire géologique du Québec est aussi passionnante que complexe. Une aventure extraordinaire racontée et illustrée par les spécialistes Michel Gauthier, Jean Beaulieu et Serge Occhietti. Un récit captivant qui vient d’être publié chez Modulo dans la 4e édition de Notions de géologie, sous la direction de Bruno Landry.

Une étude didactique constituée comme une monographie : préambule, sections, encadré, conclusion, vocabulaire, questions, références bibliographiques, annexe.

Le préambule débute par un survol des grandes phases de l’histoire géologique du Québec : la Province du lac Supérieur (Archéen); la Province de Grenville (Laurentides); la Province de la plate-forme du Saint-Laurent et la Province des Appalaches (cycle de Wilson); Quaternaire (climat glaciaire).

Cette partie liminaire est complétée par une photo pleine page d’un affleurement de lave coussinée, d’une citation de J.-W. Laverdière et L.-G. Morin, des cinq objectifs pédagogiques du chapitre et d’une notice sur l’importance de l’histoire géologique du Québec pour la compréhension des changements globaux qui affectent aujourd’hui notre planète.

Les auteurs déclinent ensuite l’histoire géologique du Québec en sept séquences :

1° Les noyaux primitifs archéens

2° Une première chaîne de montagnes protérozoïque dans le Nord-du-Québec

3° La racine d’une nouvelle chaîne de montagnes protérozoïque : la Province de Grenville

4° L’ouverture d’un nouvel océan : l’Iapétus

5° Une chaîne de montagnes paléozoïque produite par la fermeture de l’océan Iapétus : les Appalaches

6° L’ouverture de l’Atlantique

7° La fin de l’histoire

L’étude est illustrée par une dizaine de cartes, une quinzaine de photos, quatre schémas, deux tableaux et un encadré sur les poissons de Miguasha.

La conclusion est suivie d’un vocabulaire récapitulatif, de questions de recherche et de références bibliographiques (ouvrages recommandés et références générales). Enfin, l’annexe sur les shales gazifières est illustrée par un tableau et deux schémas.

Quelques faits étonnants :

3,8 Ga Les plus vieilles roches du Québec (et probablement de notre planète) sont localisées à Nuvvuagittuq

1,9 Ga Le paysage du Québec est celui d’une île archéenne largement recouverte de sédiments rouges ferrifères

1,3 Ga Les conditions climatiques à Montréal sont celles prévalant actuellement dans le golfe Persique

1,0 Ga Les Laurentides sont formées et elles sont aussi hautes que l’Himalaya d’aujourd’hui

215 Ma Une énorme météorite tombe sur la Manicouagan formant un cratère de plus de 70 km de diamètre

125 Ma Les minéraux des roches des collines Montérégiennes sont parmi les plus jeunes du Québec

Quelle histoire passionnante!

Référence

Gauthier, Michel; Beaulieu, Jean; Occhietti, Serge. - « L’histoire géologique du Québec ». – Landry, Bruno, coor. – Notions de géologie. – 4e édition. – Montréal : Modulo, 2012. – xvi, 640p. + 10 planches couleur. – ISBN 978-2-89650-470-1. – BAnQ et Bibliothèques de Montréal : cotes à venir. – P. 597-630.

Sur la Toile

Géologie (MRN, Gouvernement du Québec)
Histoire naturelle du Québec (Musée Redpath, Université McGill)
Le Québec géologique (Pierre-André Bourque, Université Laval)

Articles connexes

Découvrir l’océanographie
Géologie des ressources minérales
Notions de géologie (3e édition, 1992)
Odyssée géologique du Canada
La première carte minéralogique (1752)
Reflets de l’histoire de la Terre

04 janvier 2013

Ouvrir le dictionnaire

La revue Clic est reconnue pour la présentation d’innovations pédagogiques destinées aux étudiants et aux enseignants du niveau collégial. L’agencement graphique des articles est aussi remarquable.

Dans le dernier numéro que j’ai consulté à la Grande Bibliothèque, j’ai particulièrement aimé l’article portant sur l’utilisation du dictionnaire.

Les auteurs expliquent la raison d’être d’un nouvel outil offert sur le site du Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) : Ouvrir le dictionnaire. Ils présentent ensuite les cinq modules du guide interactif qu’ils ont conçu :

1° Connaissez-vous vraiment les dictionnaires?

2° Ce qu’on trouve dans le dictionnaire

3° Résoudre des problèmes à l’aide du dictionnaire

4° Enrichir son vocabulaire à l’aide du dictionnaire

5° À vos dicos!

Les auteurs mettent en évidence les utilisations usuelles et étendues du dictionnaire. Plusieurs illustrations accompagnent leur exposé.

Cet outil pédagogique novateur offert sur la Toile mérite assurément d’être consulté et utilisé par les étudiants du collégial et de l’université.

Référence

Pouliot, Karine; Bergeron, Gilles. – « Ouvrir le dictionnaire ». – Clic | Bulletin collégial des technologies de l’information et des communications. – Novembre 2012, n° 80. – ISSN 1203-4193-2. – P. 16-18. – [Ce périodique pédagogique peut être consulté à la Grande Bibliothèque, niveau 2, section des revues].

Sur la Toile

Ouvrir le dictionnaire (CCDMD)

Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi)

01 janvier 2013

Bonne année!


Référence

Bonne année (Collection numérique) (BAnQ)

Lien indéterminé, 19--
Cote : CP 025501 CON
N° de notice : 0003881432

La collection numérique Images regroupe près de 50 000 photographies, cartes postales, estampes et affiches issues de plusieurs collections et fonds patrimoniaux de BAnQ.