29 avril 2016

Le Livre des Baltimore (Joël Dicker)

Les drames sont inévitables. Ils n’ont pas beaucoup d’importance, au fond. Ce qui compte, c’est la façon dont on parvient à les surmonter.

[ États-Unis d’Amérique ]

Roman sentimental écrit à la première personne.
Récit d’amitiés intenses, d’amours tumultueux et de familles aisées.

Portraits des personnages élaborés.
Péripéties multiples.
Lieux décrits avec minutie.
Histoires enchevêtrées.

Intrigue s’intensifiant au fur et à mesure de la lecture.
Climax saisissant.

Style d’écriture plaisant.

La clé de l'œuvre? Des souris et des hommes (1939) de John Steinbeck (1902-1968):
- Tu as le rôle du débile, expliqua Hiller à Woody.
- Ne te retourne pas, Woody.
Tout finit comme tout commence.

Référence

Dicker, Joël. - Le Livre des Baltimore. - Paris: Éditions de Fallois, 2015. - 479p. - ISBN 978-2-87706-947-2. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: 848.9 DICK.L et Dicker D549L. - [Citations, p. 468, 166, 428 et 429].

Critiques

01 / Avec «Le livre des Baltimore», Joël Dicker confirme son talent (Marianne Grosjean, Tribune de Genève, 26 08 2015)

02 / Après «L’Affaire Harry Quebert», Joël Dicker publie «Le Livre des Baltimore» (Raphaëlle Leyris, Le Monde, 30 09 2015)

03 / Joël Dicker revient en force avec "Le livre des Baltimore" (Olivia Phélip, Le Huffington Post, 05 10 2015)

04 / L'après-Quebert de Joël Dicker (Sonia Sarfati, La Presse, 20 11 2015)

05 / L’Amérique accessible et rutilante de Joël Dicker (Guylaine Massoutre, Le Devoir, 28 11 2015)

23 avril 2016

Des cartes pour explorer le monde



Un répertoire de cartes exemplaires: Map, Exploring the World, aux Éditions Phaidon. Un livre luxueux mesurant 29,6 x 26 cm et pesant environ 2,3 kg.

L’ouvrage compte six parties: l’introduction, plus de 300 cartes commentées, une double frise chronologique, des biographies, un glossaire, une bibliographie sélective, l’index, les crédits et remerciements.

Dans l’introduction, John Hessler, spécialiste œuvrant à la Bibliothèque du Congrès, présente les caractéristiques de l’ouvrage, la nature de la cartographie, les outils technologiques et les nouveaux usages de la carte.

Les cartes sélectionnées sont présentées face à face, en double page. Leur présentation ne suit pas l’ordre chronologique. Elles sont plutôt choisies en fonction de leur portée, c’est-à-dire de comparaisons significatives à travers le temps et l’espace. Chaque document cartographie est ainsi présenté: image, titre, date, auteur, support et dimensions, lieu de conservation, description sur trois colonnes.

Voyons trois exemples illustrant cet agencement didactique:

1° rivages océaniques / la carte de la Nouvelle-France (1607) de Samuel de Champlain et la carte de la Virginie (1651) de John Farrer (cartes reproduites ci-dessus);

2° catastrophes naturelles / la carte de l’éruption volcanique du Vésuve, dressée par John Auldjo en 1832 et une carte de 2005 produite par la NASA sur les inondations consécutives à l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans;

3° climat / la carte des zones climatiques produite par Macrobius, vers l’an 1000, et celle de William C. Woodbridge dressée en 1823.

La frise chronologique contient deux lignes du temps superposées. La première relève d’une façon séquentielle toutes les cartes reproduites dans l’ouvrage. La seconde indique les principaux événements historiques permettant de contextualiser la production des cartes répertoriées.

Les biographies de plusieurs dizaines de cartographes sont présentées, dont celles de Johannes Blaeu, César-François Cassini de Thury, Samuel de Champlain, Juan de la Cosa, Charles Dupin, Giacomo Gastaldi, Isidore de Séville, Louis Jolliet, Charles Joseph Minard et Martin Waldseemüller.

Le livre est complété par un glossaire, des suggestions de lectures supplémentaires, un index et les crédits et remerciements.

Un bel ouvrage de référence et de réflexion!

Cartes

1607 - Samuel de Champlain - Descripsion des costs, pts., rades, illes de la Nouuele France faict selon son vray méridien : avec la déclinaison de la ment de plussieurs endrois selon que le sieur de Castes le franc le démontre en son liure de la mécométrie de l'emnt. /Descripsion des costs, pts., rades, illes de la Nouuele France faict selon son vray méridien : avec la déclinaison de la ment de plussieurs endrois selon que le sieur de Castes le franc le démontre en son liure de la mécométrie de l'emnt. / (Bibliothèque du Congrès)

1651 - John Farrer - A mapp of Virginia discovered to ye hills, and in it's latt. from 35 deg. & 1/2 neer Florida to 41 deg. bounds of New England / (Bibliothèque du Congrès)

Référence

Pickles, Rosie; Cooke, Tim; éditeurs. - Map, Exploring the World. - Introduction par John Hessler. - Londres / New-York: Phaidon, 2015. - 352p. - ISBN 978-0-7148-6944-5. - BAnQ: 912.09 M2971 2015.

Remarque

Plusieurs cartes contenues dans ce répertoire sont référencées dans les Anciennes cartes géographiques, un livre numérique gratuit.

Sur la Toile

Map, Exploring the World (Recension affichée sur le blogue Longitude)

16 avril 2016

Atlas photo des fonds océaniques


This magnificent volume transports you to volcanoes, boiling hot springs, and fault zones in mountains a mile beneath the ocean surface, where bizarre landscapes host exotic life forms that rival the most imaginative science fiction.

Le nouveau livre Discovering the Deep présente une synthèse illustrée des plus récentes recherches océanographiques. Sous-titré A Photographic Atlas of the Seafloor and Ocean Crust, ce livre est publié après dix ans de gestation. C’est un ouvrage exceptionnel tant pour son contenu scientifique que pour sa présentation graphique.

Les parties préliminaires méritent l’attention du lecteur: 1° une présentation sommaire du livre suivie des notices biographiques des cinq auteurs (Jeffrey A. Karson, Deborah S. Kelley, Daniel J. Fornani, Michael R. Perfit, Timothy M. Shank); 2° trois commentaires élogieux par James Cameron, Robert D. Ballard et Kathryn D. Sullivan; 3° la page titre; 4° la page des notices bibliographiques; 5° la table des matières détaillée; 6° l’avant-propos par Paul J. Fox; 7° la préface; 8° les remerciements (prédécesseurs, sources des photos sous-marines, collaborateurs et contributeurs, archives, commanditaires, éditeur, reconnaissances personnelles de chaque auteur).

Le corps de l’ouvrage est constitué de neuf chapitres. Le chapitre initial retrace l’historique de l’exploration sous-marine et présente les outils technologiques utilisés pour l’exploration des profondeurs océaniques. Les chapitres suivants traitent de la géologie sous plusieurs volets spécifiques: les fonds des océans, les dorsales océaniques, les évents hydrothermaux, les activités volcaniques, les dykes, les roches plutoniques, les roches péridotites. Le dernier chapitre esquisse l’avenir de la recherche océanique.

Le livre est abondamment illustré (photos, croquis, schémas, tableaux). Par exemple, plus de 500 photos remarquables, dont un grand nombre sont publiées pour la première fois, illustrent les exposés des auteurs.

Le livre est complété par une liste des abréviations, les crédits iconographiques, une bibliographie exhaustive et un index. Le sigle MOR correspond à mid-ocean ridge (dorsale ou ride médio-océanique).

Cet ouvrage captivant saura plaire à toutes les personnes intéressées à mieux connaître notre planète, à mieux comprendre la complexité de sa formation et de son évolution, et à découvrir plus spécifiquement le monde fascinant des fonds océaniques.

Carte

1977 - Fonds des océans - [Manuscript painting of Heezen-Tharp "World ocean floor" map by Berann]. / Contributor Name: Berann, Heinrich C.; Heezen, Bruce C.; Tharp, Marie. / Created, Published [1977?]. - Source: Bibliothèque du Congrès.

Référence

Karson, Jeffrey A. et al. - Discovering the Deep. A Photographic Atlas of the Seafloor and Ocean Crust. - Cambridge (Royaume-Uni): Cambridge University Press (CUP), 2015. - xvi, 414p. - ISBN 978-0-521-85718-5. - [Citation, p. i]. - BAnQ: 551.4680222 K1889d 2015.

Lecture complémentaire

Landry, Bruno, dir. - Notions de géologie. - 4e éd. - Montréal: Modulo, 2013. - xvi, 640p. + 10 planches - ISBN 978-2-89650-470-1. - [Voir en particulier La tectonique des plaques, p. 77-100, et Le domaine océanique, p. 461-516].

Sur la Toile

Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)
NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration)
OOI (Ocean Observing Initiative)

Articles connexes

Découvrir l’océanographie
La découverte des abysses

09 avril 2016

Carte / Amérique du Nord (1755) de Palairet


Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (1866-1877), par Pierre Larousse (1817-1875), contient quelques éléments biographiques sur Jean Palairet. Ce cartographe français est né à Montauban en 1697. Il a été agent des états généraux et maître de langue française à Londres. Il a publié Nouvelle méthode pour apprendre à bien lire et à bien orthographier (1727), Abrégé sur les sciences et les arts (1736), Nouvelle introduction à la géographie moderne (1745-1755), Atlas méthodique (1754) contenant 53 cartes, Description abrégée des possessions françaises et anglaises du continent septentrional de l’Amérique (1755). Dans son nouvel ouvrage sur les livres à carte, La carte avant les cartographes (2015), l’historien Nicolas Verdier précise que Jean Palairet «était le maître de langue de langue française du prince Guillaume d’Orange et de Nassau».

Jean Palairet (1697-1774) a dressé sa Carte des possessions angloises et françoises du continent de l'Amérique septentrionale (1755) à l’époque de la guerre de la Conquête en Amérique (1754-1760) et de la guerre de Sept Ans en Europe (1756-1763). Comme l’indique le cartouche de titre ornementé, cette carte illustre la rivalité franco-britannique pour l’hégémonie en Amérique du Nord.

Le cadre de la carte est constitué d’un trait épais. Il est bordé d’inscriptions relatives aux points cardinaux (Septentrion, Midi, Orient, Occident), au méridien de l’île de Fer, à une référence (Nouvelle introduction à la géographie moderne, un livre de Jean Palairet vendu à Londres, Amsterdam, Berlin et La Haye), et au méridien de Londres.

La carte est orientée vers le nord et quadrillée par les coordonnées géographiques. Les degrés des longitudes et des latitudes sont indiqués et gradués tout autour de la carte, à l’intérieur du cadre. Les longitudes mesurées depuis le méridien de l’île de Fer sont inscrites en haut de la carte. Les longitudes mesurées depuis le méridien de Londres sont inscrites en haut et en bas de la carte. Les longitudes tracées sur la carte correspondent à celles mesurées depuis le méridien de Londres. Le type ne projection de la carte n’est pas indiqué.

La légende est bilingue. Le symbole des forts encerclés en rouge correspond aux forts français ou aux forts anglais pris par les Français. Les couleurs correspondent aux colonies anglaises (jaune), françaises (vert) et aux territoires peuplés par les Amérindiens allés ou soumis aux Anglais, mais disputés par les Français (rouge). Une remarque (en anglais) précise que la ligne rouge allant du lac Ontario à la baie Verte délimite les prétentions françaises depuis le nord des établissements anglais jusqu’au fleuve Saint-Laurent. Le nom du graveur Thomas Kitchin (1718-1784) est inscrit à gauche de cette remarque.

La typographie et la toponymie reflètent les visées impériales britanniques et le point de vue anglophile du cartographe. Voyons quelques exemples. Le toponyme écrit en lettres majuscules et ayant les plus gros caractères est Canada, soit le principal territoire convoité par la Grande-Bretagne. Le toponyme Virginie est ensuite le plus en évidence. Le premier établissement anglais permanent fut fondé dans cette colonie. Les toponymes Nouvelle-Écosse et Acadie recouvrent le même territoire dont les limites sont contestées par la France et la Grande-Bretagne depuis le traité d’Utrecht de 1713.

Les masses de couleur reflètent également les prétentions britanniques. Le Canada est réduit et encerclé par les territoires anglais de la baie d’Hudson et du Labrador, les colonies anglaises allant de Terre-Neuve à la Floride, et les territoires amérindiens situés dans la péninsule ontarienne et entre les colonies anglaises continentales et le fleuve Mississippi. La Louisiane est réduite à une étroite bande de terre située à l’ouest du Mississippi. Quelques autres territoires français sont signalés: les rives septentrionales de l’île de Terre-Neuve (pour les pêcheurs seulement), les îles Anticosti, Saint-Jean et Cap-Breton.

Les tracés correspondant à des traités ou à des lois anglaises, ainsi que les remarques qui les accompagnent, fondent les ambitions de la Grande-Bretagne. Les limites des terres de la Compagnie de la Baie d’Hudson sont définies par les commissaires responsables de l’application du traité d’Utrecht de 1713. Selon des chartes anglaises du début du 17e siècle, les limites des colonies anglaises se prolongent au-delà des Appalaches, jusqu’à l’océan Pacifique, recouvrant ainsi les territoires amérindiens et français de la vallée du Mississippi. Les limites occidentales et septentrionales des territoires vendus par les Iroquois à la Couronne britannique sont établies en 1701, puis renouvelées en 1726 et 1744. La frontière entre la Géorgie anglaise et la Floride espagnole est établie en 1736, au nord de la limite antérieure arrêtée au début du 17e siècle. Ainsi, les prétentions anglaises s’entrecroisent à plusieurs endroits, mais toujours dans le but de démontrer la suprématie de la Grande-Bretagne en Amérique du Nord.

Cette carte de Jean Palairet peut être comparée à celle de John Mitchell (1711-1768), A map of the British and French dominions in North America. À la page 54 de sa Description abrégée des possessions angloises et françoises du continent septentrional de l'Amérique, Palairet fait référence à cette carte de Mitchell.

Carte

1755 - Amérique du Nord - Carte des possessions angloises et françoises du continent de l'Amérique septentrionale / Jean Palairet / J. Nourse et P. Vaillant (Londres) - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.

Un exemplaire moins détaillé de cette carte peut être consulté dans la Collection numérique de cartes et plans (BAnQ), sous la cote G/3300/1755/P34 CAR.

Références

A map of the British and French dominions in North America, with the roads, distances, limits, and extent of the settlements, (John Mitchell, 1755) - Library of Congress.

The Mitchell Map, 1755-1782: An Irony of Empire (Matthew H. Edney, Osher Map Library and Smith Center for Cartographic Education, University of Southern Maine).

Larousse, Pierre. - Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle: français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... - Paris: Administration du grand Dictionnaire universel, 1866-1877. - T. 12 P-POURP / PALAIRET (Jean).

Litalien, Raymonde; Palomino, Jean-François; Vaugeois, Denis. - La mesure d’un continent: atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814. - Québec: Septentrion, 2007. - 300p. - ISBN 978-2-89448-519-4. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: 911.7 L775m 2007. - [Voir en particulier deux cartes légendées par Jean-François Palomino, cartothécaire à BAnQ: Partie orientale du Canada (Georges-Louis Le Rouge, 1755), p. 170; Amérique septentrionale (John Mitchell, 1755, traduite en 1756 par Le Rouge), p. 190-191].

Description abrégée des possessions angloises et françoises du continent septentrional de l'Amérique, pour servir d'explication à la carte publiée sous ce même titre, par J. Palariet ... (Hathi Trust Digital Library, original from University of Illinois at Urbana-Champaign).

Verdier, Nicolas. - La carte avant les cartographes. L’avènement du régime cartographique en France au XVIIIe siècle. - Paris: Sorbonne, 2015. - 377p. - ISBN 978-2-85944-896-7. - BAnQ: 526.094409033 V484c 2015. - [Citation, p. 36]. - [Jean Palairet: carte, cartogramme et mise en livre, p. 36-43].

Articles connexes

Carte de l’Amérique du Nord (1755) [Jacques-Nicolas Bellin]
Carte de l'Amérique septentrionale (1755) [Jacques-Nicolas Bellin]
Carte de l’Amérique de Danet (1731) [Guillaume Danet]
Amérique du Nord (1688) de Franquelin [Jean-Baptiste Franquelin]
Ils ont cartographié l’Amérique [Recueil de cartes exposées]

03 avril 2016

Atlas historique de la Russie


Subjected to munch stereotyping and derogatory comment, Russia needs to be understood in its own terms.

Le nouvel atlas historique d’Ian Barnes rend compte de l’histoire complexe et plurimillénaire de la Russie, de ses civilisations et cultures successives et concomitantes, et de son importance mondiale dans le concert des nations.

L’ouvrage est constitué d’une partie liminaire (préface, introduction par Dominic Lieven), de 53 chapitres non numérotés et de compléments (listes des dirigeants, glossaire, bibliographie, remerciements, index, liste des 118 cartes).

Dans sa préface, l’auteur souligne à grands traits les données fondamentales sur l’histoire de la Russie: le bassin originel du peuple russe, l’extension des frontières russes en comparaison avec l’expansionnisme des États-Unis d’Amérique, le problème permanent des communications en fonction des mers et océans enserrant la Russie, la multiplicité et la diversité des peuples vivant sur le territoire russe, les conséquences démographiques de l’effondrement de l’URSS survenu en 1991, l’abondance et la diversité des ressources naturelles en Russie, les questions agricoles et environnementales, les défis économiques. La préface est complétée par trois cartes: le monde en 1900, la géographie physique et la géographie ethnique de l’URSS.

Dans son introduction, Domninic Lieven interprète l’histoire de la Russie en fonction de données géopolitiques propres à ce pays: l’immensité de sa surface, sa localisation nordique (davantage que celle du Canada), son isolement continental par rapport aux autres pays occidentaux, sa faiblesse démographique relative, les défis de la colonisation des terres agricoles, l’enjeu des communications (rivières, routes, chemins de fer), les contraintes administratives et militaires, les rivalités internationales. L’introduction est complétée par une carte de l’utilisation des sols dans la Fédération de Russie et les républiques soviétiques en 1991.

Les chapitres peuvent être regroupés selon les périodes historiques figurant dans la bibliographie: The Slavs and the Kievan Rus (p. 8-21) / Muscovy (p. 22-37) / The Romanovs, 1613-1825 (p. 38-73) / Reaction and Reform, 1825-1906 (p. 74-91) / Russian Revolution and Aftermath (p. 93-115) / Stalin, His Regime, and World War II (p. 116-149) / Khrushchev to Chernenko (p. 150-169) / Gorbachev, Yeltsin, and the End of the USSR (p. 170-191) / The Putin Era (p. 192-201).

Les exposés de chaque chapitre sont précis et concis. Les cartes sont colorées, claires et légendées. D’autres types d’illustrations enrichissent les exposés: photos, organigrammes et peintures.

J’ai particulièrement aimé l’exposé sur le règne de Catherine la Grande (1762-1796) [p. 50-55], les chapitres portant sur la vie intellectuelle, économique et politique dans la seconde moitié du 19e siècle (1848-1906) [p. 88-93], le récit de la Grande Guerre et de la guerre civile (1914-1921) [p. 96-113].

Un livre de référence pour connaître l’histoire de la Russie, de ses origines à nos jours, et pour mieux comprendre la Russie contemporaine, le plus grand pays du monde.

Référence

Barnes, Ian. - Restless Empire: A Historical Atlas of Russia. - Introduction par Dominic Lieven. - Cambridge (Massachusetts), Londres (Angleterre): The Belknap Press of Harvard University Press / Historia Publishing Limited, 2015. - viii, 222p. - ISBN 978-0-674-50467-7. - BAnQ: 947 B2613r 2015. - [Citation, p. vi].

Carte

190? - Empire de Russie - Empire russe / Ilin (St. Petersbourg) / Empire de Russie, chemins de fer / Format: feuille en couleur; 17 x 35 cm / Échelle: 1:16 500 000 - Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France. - [Carte similaire en russe / 1909 - Empire de Russie].

Sur la Toile

Le Courrier de Russie (Bimensuel franco-russe d’actualités)
Russie (Le Monde)
Russie (Université de Sherbrooke)
Russie (Université Laval)
Russie contemporaine (Hypothèses)
Sputnik (Fils d’actualités en français)