27 janvier 2014

Exploration drogues

Ce nouveau guide est destiné aux jeunes de 11-15 ans, ainsi qu’aux parents et intervenants. La mise en page est captivante et didactique.

Les divers chapitres peuvent être ainsi regroupés :

1. – Généralités : Introduction, Présentation de l’auteur, Présentation de la collaboratrice, Témoignages

2. – Notions de base : Qu’est-ce qu’une drogue?, L’origine des drogues, La loi, La classification, Les effets d’une drogue et les facteurs d’influence

3. – Drogues populaires : La caféine, L’alcool, La nicotine, Le THC du cannabis, Les médicaments psychoactifs

4. – Conclusion : Les risques de l’usage inacceptable, La décision, L’essentiel de l’essentiel

Plusieurs moyens graphiques sont utilisés pour présenter, illustrer et hiérarchiser l’exposé : couleurs flamboyantes, formes variées, tailles des titres et sous-titres, polices de caractères, tableaux, etc.

Le style est lapidaire : droit au but, sans fioriture. Les explications sont limpides. Soulignons quelques exemples :

- le fonctionnement du système nerveux central (SNC)
- les origines des drogues végétales et synthétiques
- la classification des drogues : stimulants, ralentisseurs, hallucinogènes
- les effets variables des drogues selon le type de drogue, l’individu et le contexte
- le portrait des jeunes Québécois pour la consommation d’alcool, de nicotine, de cannabis (THC) et de médicaments psychoactifs.

Tout au long du guide, « Monsieur Drogues » répond aux questions typiques d’adolescentes et d’adolescents sur les diverses facettes des drogues.

Référence

Roy, Alain; Ellington, Lisa Ann. – Exploration drogues : premier contact. – Québec : MultiMondes, 2013. – 190p. – ISBN 978-2-89544-455-8. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : 362.29 ROY.E et 613.8 R8881e 2013.

Sur la Toile

Centre national d’information sur la drogue (CNID)
Centre québécois de lutte aux dépendances (CQLD)
Dépendance (Gouvernement du Québec)
Drogue-danger-débat
Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Gouvernement de la France)
ONUDC (Organisation des Nations unies)
Outils Drogues (FEDITO)
Stratégie nationale antidrogue (Gouvernement fédéral du Canada)
ToxQuébec

23 janvier 2014

Histoire de l’écriture

L’histoire de l’écriture est intrigante. Celle qui nous est présentée sous la direction d’Anne-Marie Christin est fascinante.

Les études contenues dans le collectif Histoire de l’écriture de l’idéogramme au multimédia sont regroupées sous trois sections :

1. – Origines et réinventions

2. – Alphabets et écritures dérivées

3. – L’image dans l’écriture d’Occident

La présentation graphique des exposées est remarquable. Les illustrations sont nombreuses et leur qualité documentaire est exemplaire. Chaque article est suivi d’une bibliographie spécialisée.

Plusieurs encadrés thématiques enrichissent les exposés généraux :

- l’adaptation de l’écriture au monument (Égypte)
- de la pyroscapulomancie à l’écriture (Chine)
- l’écriture dans l’image et des images en écriture (Japon)
- l’alphabet coréen, écriture et société au Vietnam
- la presse japonaise
- un manuscrit mixtèque (Mexique)
- les quipus péruviens
- les rondo-rongo (île de Pâques)
- les aleph des cabalistes
- l’écriture dans les marges des manuscrits arabes
- l’écriture des vases grecs
- l’écriture des monnaies (Grèce)
- l’écriture ogamique (Irlande)
- le Livre de Kells (Irlande)
- un manuscrit de régie théâtrale au Moyen Âge (France)
- formes et histoire de l’écriture en Italie
- l’orthographe en France : supports et style
- la signature
- l’écriture dans la ville au 18e siècle
- les pratiques épistolaires aux 16-18e siècles
- les pratiques épistolaires au 19e siècle
- abécédaires anglais et français aux 18e-19e siècles
- l’alphabétisation des sociétés
- Flaubert : le travail de l’écriture
- Raymond Queneau : sens et forme d’un manuscrit
- la lettre à l’affiche
- formes numérisées de la typographie

L’ouvrage est complété par une bibliographie générale, un index, les crédits photographiques et les remerciements.

Un très beau livre!

Référence

Christin, Anne-Marie, dir. – Histoire de l’écriture de l’idéogramme au multimédia. – Paris : Flammarion, 2011. – 415p. – ISBN 978-2-0812-3798-8. – Cote BAnQ : 411.09 H67316 2011.

19 janvier 2014

La conspiration de Barcelone

Sur la première de couverture, la figure centrale du fameux Sherlock Holmes avec sa célèbre pipe. Au premier plan, le titre de la bande dessinée : Sherlock Holmes et la conspiration de Barcelone. À l’arrière-plan, sur fond rouge, un Christophe Colomb triomphal au faîte de sa colonne portuaire, quelques personnages intrigants, une bombe menaçante et des colombes blanches. Puis les noms des auteurs : Sergio Colomino (scénario) et Jordi Palomé (dessin).

En quatrième de couverture, le réputé détective concentré et pausé, toujours fumant sa pipe. En parallèle, le contexte historique de la capitale de la Catalogne en 1893 : une bourgeoisie dominante exploite la classe ouvrière dont certains éléments recourent à l’anarchie pour faire valeur leurs droits. Et la présentation des protagonistes : le jeune imprimeur Jaume Maspoch et l’enquêteur Sherlock Holmes

Le récit est encadré par plusieurs éléments : une chronologie historique (1860-1894) de l’Espagne et de Sherlock Holmes, une préface du grand collectionneur holmésien Don Hobbs, des postfaces des auteurs et une galerie des illustrateurs.

Comme dans un théâtre, clin d’œil manifeste à la scène principale de la bande dessinée, l’histoire se déroule en cinq actes : Jaume, Sigerson, Le Liceo, Le Colonel, Sherlock. Et un épilogue : Trafalgar. Le portrait du protagoniste éponyme figure au début de chaque partie. Une citation précède aussi chaque chapitre : Pauli Pallas, Friedrich von Schiller, Eduardo Mendoza, Ignacio Agustí, Guillermo Cabrera Infante, Arthur Conan Doyle.

Cette armature pourrait laisser présager une œuvre cérébrale, une structure géométrique, une histoire aride. Il n’en est rien! Au contraire, les planches sont diversifiées, les plans variés, les couleurs chatoyantes, les personnages prégnants, les dialogues alertes, les lieux captivants, les détails précis et pertinents, les péripéties multiples et saisissantes.

Une œuvre basée sur une documentation exhaustive.

Bref, une bande dessinée bien réussie!

Référence

Colomino, Sergio; Palomé, Jordi. – Sherlock Holmes et la conspiration de Barcelone. – Préface de Don Hobbs. – Traduit de l’espagnol par Louise Adenis. – Paris : Marabout (Hachette Livres), 2013. – 140p, annexes et chronologie. – (Marabulles). – ISBN 978-2-501-08979-1. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : à venir.

Carte de Barcelone


1888 - | Teatro del Liceo, n° 27 | - Plano de Barcelona / graveur R. Hausermann, éditeur A. Piaget (Barcelona) [extrait] | Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Cette carte est référencée dans le nouveau livre numérique gratuit Anciennes cartes géographiques.

Articles connexes

Le prédateur | Santiago Roncagliolo
La mer du Sud
Barcelone : le crime et l’effroi
L’otage de Barcelone

15 janvier 2014

Anciennes cartes géographiques

Ce nouveau livre numérique gratuit, divisé en trois grandes parties, est destiné aux personnes intéressées à rechercher, analyser ou étudier des documents cartographiques patrimoniaux.

La première partie est un répertoire commenté de collections nationales, régionales, universitaires et privées d’anciennes cartes géographiques en libre accès. Les documents cartographiques recensés dans ces collections numériques peuvent souvent être redimensionnés, imprimés ou téléchargés. Selon des modalités diverses, ils peuvent parfois être aussi libres de droits.

La deuxième partie propose des ressources connexes et une sélection de documents cartographiques. Les ressources connexes sont regroupées sous quatre volets: initiation à la cartographie, guides d’interprétation d’anciennes cartes géographiques, cartes historiques et expositions virtuelles. Les documents cartographiques sélectionnés sont présentés sous trois catégories: monde et continents, pays et régions, plans.

Plusieurs des cartes et plans recensés privilégient un thème particulier: agriculture, aqueducs, archéologie, colonisation, communications, découvertes, démographie, diplomatie, ethnographie, explorations, géologie, hydrographie, impérialisme, instruments, météorologie, militaire, mines, navigation, orographie, politique, religion, santé, société, sports, topographie, transports, urbanisme, etc.

La troisième partie relève certains témoignages de cartographes, historiens et géographes sur la nature des cartes géographies. Depuis quelques décennies, ces spécialistes réinterprètent la nature des cartes géographiques. Ils considèrent les documents cartographiques comme des outils de communication et de pouvoir, et non comme des objets représentant objectivement la réalité.

Cette partie est complétée par une bibliographie sélective: des ouvrages généraux et des études particulières contenant des reproductions d’anciennes cartes géographiques, des livres illustrées de cartes historiques et des ressources complémentaires. Ces ouvrages ont été édités en Belgique, au Canada, aux États-Unis d’Amérique, en France et au Québec.

Bonnes découvertes!

Référence

Anciennes cartes géographiques (livre numérique gratuit)

12 janvier 2014

Folie et névrose de guerre

L’étude de Geneviève Allard (1971-2011) intitulée Névrose et folie dans le Corps expéditionnaire canadien (1914-1918) : le cas québécois est une œuvre posthume dont les droits sont alloués à l’Association post-traumatique du Canada. Initialement, le contenu de cet ouvrage visait la présentation d’une thèse de doctorat. Le livre s’ouvre d’ailleurs sur les remerciements émouvants de Michel Pelletier, le conjoint de Geneviève Allard, et ceux de l’auteure envers ses collaborateurs et sa famille.

Introduction

Geneviève Allard cite deux cas de soldats québécois pour introduire l’enjeu majeur de la névrose et de la folie dont sont victimes de nombreux militaires : « La gestion des troubles nerveux pendant la guerre pose des défis militaires et médicaux, mais aussi politiques, sociaux et économiques. Les militaires névrosés et atteints de folie dérangent les autorités et inquiètent le public. »

Dans la suite de son introduction, la doctorante aborde le contexte de l’étude et du traitement des maladies mentales à l’aube de la Première Guerre mondiale, indique les sources documentaires consultées, esquisse l’historiographie portant sur son sujet d’étude, précise l’orientation de ses recherches et présente les diverses parties de son exposé.

Chapitres

Le livre compte quatre chapitres : l’évolution et l’ampleur des troubles nerveux, l’exemple de l’hôpital Granville, le portrait des militaires malades mentaux et l’impact social des troubles mentaux.

Le chapitre 1 comprend trois volets : la terminologie, le phénomène, le suivi. Avant de définir les troubles nerveux dans le contexte de la guerre, Geneviève Allard cite trois cas de militaires québécois : Joseph Carrière (25 ans), Thomas Michaud (29 ans) et Adélard Montmagny (31 ans). Elle évoque ensuite le contexte d’où émergent ces maladies, notamment la Guerre de Sécession et l’industrialisation de la guerre. Les termes névroses de guerre, hystérie, troubles fonctionnels et neurasthénie sont ensuite expliqués dans le contexte de l’époque. Dans un deuxième temps, l’auteure traite de la problématique des statistiques concernant les militaires névrosés et aliénés. L’évaluation de l’état de la profession psychiatrique clôt le chapitre avec cette remarque liminaire : « […] l’appropriation de la santé mentale par la profession médicale servit plus les professionnels que les malades. » La situation déplorable des asiles francophones du Québec est soulignée.

Le chapitre 2 débute par l’histoire de l’hôpital militaire canadien Granville dédié à la névrose, mais non à la folie, créé en septembre 1915 dans la ville anglaise de Ramsgate. Mais en juillet 1917, à la suite de bombardements, les patients seront transférés à l’hôpital de Buxton jusqu’à la fin de la guerre. Geneviève Allard décrit l’aménagement des lieux et les soins prodigués aux malades. Deux activités sont privilégiées chez les patients : le travail dans l’hôpital ou en atelier et les pratiques sportives. À cela s’ajoutent trois catégories de traitement : électrothérapie, hydrothérapie et traitement par la chaleur. La deuxième partie du chapitre est consacrée au rôle déterminant du docteur Colin Kerr Russell (1877-1956). Trois mots résument l’approche de ce pionnier de la neurologie au Canada : volonté, raison et contrôle. Une analyse fouillée des statistiques sur les patients hospitalisés complète ce chapitre. Par exemple, l’auteure souligne que plus de la moitié des effectifs du Corps expéditionnaire canadien étaient d’origine autre que canadienne et que le diagnostic de névrose de guerre est aléatoire.

Le chapitre 3 traite des défis spécifiques aux militaires atteints de folie. L’étude approfondie de ces cas porte sur un échantillon de 46 soldats, 31 anglophones et 15 francophones, dans les asiles québécois entre 1916 et 1920. L’auteure constate qu’ « au sein du Corps expéditionnaire canadien, les névrosés avaient une chance de salut, les fous aucune ». La deuxième partie du chapitre examine les mesures administratives dont les soldats handicapés bénéficièrent. Les tâches de la Commission des hôpitaux militaires et le Bureau des pensions sont détaillées. Le rôle déterminant du psychiatre Clarence B. Farar est souligné et comparé à celui de Colin Russel. Tout compte fait, les soldats névrosés obtenaient une pension fédérale plus généreuse que celle allouée aux soldats fous.

Le chapitre 4 est consacré à l’impact des troubles nerveux sur la profession psychiatrique et la société. Dans la foulée du mouvement hygiéniste américain, un Comité canadien sur l’hygiène mentale est créé. À ce moment-là, la maladie mentale est interprétée comme une des principales causes des bouleversements sociaux. Les problématiques sont soulevées : épilepsie, déficience, alcoolisme, vieillissement. Les préoccupations économiques et sociales prennent le pas sur la recherche des traitements les plus efficaces. Le recours aux psychiatres et aux travailleurs sociaux est valorisé. L’établissement de l’hôpital Sainte-Anne et la complexité des relations fédérales-provinciales sont relatés et expliqués. La Commission Ralston (1922) fait l’objet de la fin de ce chapitre. Elle constitue un tournant, car elle « cautionne la légitimité des maladies mentales comme blessures de guerre ».

Conclusion

Geneviève Allard divise sa conclusion en deux parties. La première retrace les grandes lignes de son étude, dont celles-ci : l’endiguement de la désertion en considérant les névrosés de guerre comme des malades mentaux, la soumission des médecins du Corps expéditionnaire canadien aux impératifs militaires, les problématiques liées à la terminologie médicale et aux statistiques, l’hôpital Granville et le docteur Russel.

La seconde partie est consacrée au rôle de l’État. Les cas de névroses et de folie sont considérés d’une façon très différente, mais les soldats affectés par ces maladies mentales seront finalement traités plutôt également après la guerre au point de vue du suivi médical et des pensions attribuées aux vétérans. Le contexte a aussi favorisé la transition de l’asile à l’hôpital psychiatrique. Dans cette partie, l’auteure soulève plusieurs questions laissées en suspens et suggère plusieurs pistes pour des recherches historiques ultérieures telle la notion de choc post-traumatique.

Terminons cette recension en citant ces propos de Geneviève Allard : « L’impact social et culturel du shellshock et la réalité des soldats détruits mentalement par la guerre sont encore présents de nos jours, même si les combattants de la Première Guerre mondiale nous ont quittés. Le nombre de films, de livres et de documentaires qui portent sur le thème de la névrose et de la folie pendant la guerre montre à quel point ce court épisode de l’histoire militaire est devenu synonyme d’un choc violent et brutal. »

Compléments

La bibliographie est évidemment exhaustive, l’étude de Geneviève Allard ayant d’abord été menée en vue de l’obtention d’un doctorat. Elle en ainsi ventilée : Liste des abréviations, Archives de BAC, Sources primaires, Sources secondaires. Un index et une table des matières détaillée complètent l’ouvrage.

Appréciation

L’ouvrage aborde un sujet très spécialisé, mais sa lecture est conviviale grâce à son style direct et limpide. L’auteure fait preuve d’un grand souci scientifique, mais aussi d’un humanisme exemplaire. Un témoignage émouvant et précieux sur une des plus grandes tragédies de l’humanité et sur la condition humaine des personnes défavorisées par le sort et les circonstances.

Contexte

2014 marque le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, mais ce n’est pas pour cette raison que j’ai entrepris la lecture de Névrose et folie dans le Corps expéditionnaire canadien (1914-1918) : le cas québécois. J’ai choisi de lire cette étude pour essayer de mieux comprendre le destin tragique de Jacques Larose (1898-1920) qui m’a inspiré une courte nouvelle : Tué à bout portant.

Ce jeune Québécois, né aux États-Unis d’Amérique, s’est enrôlé volontairement dans le Corps expéditionnaire canadien. Dès le début de son service actif, il est blessé au front, près de Lens, en France. Il est hospitalisé ensuite dans plusieurs hôpitaux militaires en Angleterre jusqu’à la fin de la guerre. La suite de sa vie est racontée dans les documents du dossier complémentaire à la nouvelle.

Référence

Allard, Geneviève. – Névrose et folie dans le Corps expéditionnaire canadien (1914-1918) : le cas québécois. – Montréal : Athéna Éditions, 2012. – 242p. – (Histoire militaire). – ISBN 978-2-924142-02-8. – Bibliothèques de Montréal et BAnQ : 616.85212 et 616.85212 A419n 2012.

Sur la Toile

Association canadienne pour la santé mentale (ACSM)
Santé mentale (Anciens combattants Canada)
Santé mentale (Gouvernement du Québec)

09 janvier 2014

Applications Android – Édition 2014

Ce répertoire de plusieurs centaines d’applications gratuites en français a été téléchargé plus de 3 000 fois depuis la plateforme Smashwords. Voici la nouvelle version 2014 de ce livre numérique gratuit :

Applications Android

Les applications recensées sont regroupées sous seize thèmes :

1 - Actualités (générales, thématiques, agrégateurs de nouvelles, festivals et concerts)

2 - Audio

3 - Communications (annuaires et courriel)

4 - Dictionnaires

5 - Gestionnaires de données

6 - Jeux et divertissements

7 - Liseuses et livres numériques

8 - Orientation et emploi

9 - Photographie

10 - Références

11 - Sciences, mathématiques et sites de découvertes

12 - Sports (actualités, annuaires, automobile, ballon-panier, escrime, football-soccer, football canadien, golf, handball, hockey, natation, plongée sous-marine, rugby, ski, sports extrêmes, tennis, voile)

13 - Technologies

14 - Transports (au Québec et ailleurs)

15 - Utilitaires

16 - Vidéo

En plus d’être gratuites et d’avoir une interface utilisateur en français, les applications sélectionnées ont un contenu classé dans la catégorie Pour tous ou la catégorie Niveau 3.

Les applications recensées sont présentées avec quatre indications : Titre | Développeur | Catégorie | Notice descriptive.

Bonne exploration!

Bibliographie

Le livre est complété par des ressources (publications, sites), dont plusieurs sont offertes dans les Bibliothèques de Montréal et à la Grande Bibliothèque (BAnQ).

Référence

Applications Android (Livre numérique gratuit)

À travers le monde, la plateforme Smashwords diffuse plus de 275 000 livres numériques écrits en différentes langues par plus de 83 000 auteurs. Près de 40 000 de ces publications sont gratuites. Dans la catégorie Nonfiction » Reference » Directories, le livre Applications Android occupe actuellement le 14e rang des livres les plus téléchargés. Il est le seul en français dans ce palmarès, les autres livres étant écrits en anglais ou en russe.

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Guides sur le Samsung Galaxy S4

06 janvier 2014

20 000 lieux sur la Terre

Le Musée Stewart présente une exposition exceptionnelle sur la cartographie, du 15e siècle à nos jours : 20 000 lieux sur la Terre. Située dans le fort de l’île Sainte-Hélène, l’exposition se poursuit jusqu'au 13 avril 2014.

Le monde a changé plusieurs fois de visage. Le Musée Stewart en fait la démonstration en sortant de son imposante collection des cartes de villes, de continents, de la Terre, des astres et même de contrées imaginaires. La nouvelle exposition nous transporte dans un voyage dans le temps, non seulement parce que les mappemondes étiquettent parfois des régions aux noms désuets, tels que Tartarie, Barbarie ou Pays des Hottentots, mais aussi parce qu’elles illustrent à grands traits la vision qu’on se faisait de la planète et des étoiles selon les époques. (Étienne Plamondon Émond)

Les premières cartes sont exposées au rez-de-chaussée, tandis que l’exposition se poursuit aux 3e et 2e étages. Un ascenseur est disponible. Outre une centaine de cartes, l’exposition présente un très grand nombre d’artefacts reliés aux anciennes cartes géographiques : globes, instruments de mesure, etc.

À l’accueil, une affiche décrit La collection de cartographie du Musée Stewart. Une carte du monde, une carte de l’Amérique et quatre plans de villes européennes introduisent le visiteur à cette riche collection patrimoniale :

Monde (1732, Carte très curieuse de la Mer du Sud) – Henri Abraham Châtelain (1684-1743), cartographe

Amérique (1788, Carte d’Amérique) – Jean-Baptiste Clouet (1720-1790), géographe, Louis-Joseph Mondhare (actif 1760-1792), éditeur

Venise (1572, Venitia) – Georg Braun (1541-1622), éditeur, Frans Hogensberg (1535-1590), graveur, d’après l’original attribué à Bolognino Zaltieri (actif au 16e siècle)

Palerme (1572, Palermo) – Georg Braun (1541-1622), éditeur, Frans Hogensberg (1535-1590), graveur

Naples (1572, Napoli) – Georg Braun (1541-1622), éditeur, Frans Hogensberg (1535-1590), graveur, d’après l’original attribué à Antonio Lafreri (1512-1577)

Moscou (1574, Moscavw) – Georg Braun (1541-1622), éditeur, Frans Hogensberg (1535-1590), graveur, d’après l’original attribué à Sigismund von Herberstein (1486-1566)

Aux étages, les anciennes cartes géographiques et les artefacts reliés à la cartographie sont regroupés sont différents thèmes. Des affiches soulignent les caractéristiques générales et les singularités des objets exposés. Elles permettent de mieux saisir l’évolution et la signification des cartes sous leurs divers aspects matériels :

- La nécessaire carte
- Pourquoi les cartes sont-elles si bien décorées ?
- Organiser le désordre
- La valeur scientifique d’une carte
- Le Ciel et la Terre
- Symboles du pouvoir
.

Une exposition exemplaire!

Référence

Hale, Elizabeth. – La découverte du monde. Cartographes et cosmographes. Collection David M. Stewart. – Traduction et rédaction par Guy Vadeboncoeur, Béatrice De Andia, Simone Bédard, Allan Brown et Gillian Gayton. – Montréal : Musée David M. Stewart, 1985. – 88p. – ISBN 0-9690951-7-1. – BAnQ : 912.07471428 D297 f1985.

Sur la Toile

Le monde à la carte (Étienne Plamondon Émond, Le Devoir, 14 juin 2013)
20 000 lieux sur la Terre (Musée Stewart)

Ressource complémentaire

L’Atlas du Québec (livre numérique gratuit)

L’Atlas du Québec est un guide destiné aux étudiants pour l’interprétation d’anciennes cartes géographiques. L’observation globale de la carte, l’analyse de ses éléments et l’élaboration d’une synthèse constituent les trois étapes de l’interprétation d’une carte. Ainsi, les cartes contenues dans l’Atlas du Québec sont regroupées sous les thèmes Types de cartes, Grille d’analyse et Synthèse. L’Atlas du Québec est complété par une liste des cartes, un répertoire de cartothèques, un lexique, une bibliographie, un index des auteurs et une notice biographique.

03 janvier 2014

Carte hispanique de l’AGS

Michael Heffernan, de l’Université de Nottingham, présente une étude intéressante sur le contexte, la réalisation et la diffusion de La carte au millionième de l'Amérique du Sud.

Cette Carte hispanique (1920-1945) de l’American Geographical Society (AGS) visait l’établissement d’un empire informel des États-Unis d’Amérique en Amérique latine au lendemain de la Première Guerre mondiale. Cette interprétation traditionnelle est toutefois révisée par l’auteur.

L’étude de l’universitaire britannique compte cinq parties :

- Introduction
- Les origines et l’organisation
- La production et la conception
- L’autorité cartographique et les limites de l’exploration
- Conclusion

L’exposé contient cinquante notes en bas de page. Par ailleurs, le texte est illustré par cinq figures et complété par une bibliographie sur les sources imprimées.

Soulignons quelques-uns des points forts de cette analyse :

- le contexte du projet d’une Carte internationale du monde (CIM) à la même échelle;
- l’initiative du House Inquiry (1917-1919) supervisée par Isaiah Bowman, directeur de l’AGS;
- la genèse du projet de cartographie de l’Amérique latine et des Antilles;
- la quête d’informations à partir de cartes existantes et de levées topographiques;
- l’établissement de conventions compatibles avec le projet de la CIM;
- le contexte cinématographique et les expéditions de l’AGS;
- les explorations d’Alexander Hamilton Rice et d’Osborn Maitland Miller;
- la portée culturelle, plus que scientifique ou politique, de la Carte hispanique.

Une étude passionnante qui nous révèle l’une des plus grandes réalisations géographiques de la première moitié du 20e siècle.

Référence

Heffernan, Michael. - « La mise en ordre du Sud : la carte de l’Amérique espagnole par l’American Geographical Society ». – Blais, Hélène; Deprest, Florence; Singaravélou, Pierre; dir. – Territoires impériaux. Une histoire spatiale du fait colonial. – Paris : Publications de la Sorbonne, 2011. – 336p. – ISBN 978-2-85944. – BAnQ : en demande. – P. 141-167. – [Texte].

Sur la Toile

La Collection de cartes numérique de l’AGC est offerte en libre accès par l’Université du Wisconsin-Milwaukee. Par exemple, la carte Maranon and Mantaro Rivers, Peru 1929 d’Osborn Maitland Miller et Kaspar M. Hodgson peut être consultée.