30 septembre 2017

Collections de bonsaïs

Le Jardin botanique de Montréal possède plusieurs collections d’arbres miniaturisés. Certains de ces bonsaïs sont exposés en permanence dans le Jardin céleste (serre des penjings), tandis que d’autres font l’objet d’expositions temporaires. Celles-ci sont présentées pendant la saison estivale au Jardin japonais, au Jardin de Chine et à la Maison de l’arbre Frédéric-Back. Par ailleurs, une exposition annelle a lieu au cours de l’hiver dans la serre d’Accueil.


Jardin japonais / Érable trident (Trident Maple) Acer buergerianum, Sapindaceae, Arbre miniaturisé ayant 65 ans

Jardin de Chine (Cour du printemps) / Lilas des Indes (Crape Myrtle), Lagerstroemia indica, Lythraceae, Arbre miniaturisé ayant 85 ans

Serre d’Accueil / Bougainvillée glabre (Paper Flower), Bougainvillea glabra ‘Royal Purple’, Nyctaginaceae, Arbre miniaturisé ayant 25 ans

Jardin céleste (serre des penjings) / Jasmin d'hiver (Winter Jasmine), Jasminum nudiflorum ‘Nanum’, Oleaceae, Arbre miniaturisé ayant 40 ans

Maison de l'arbre Frédéric-Back (Cour des arbres miniatures nord-américains) / Aubépine du Mexique (Mexican Hawthorn), Crataegus mexicana, Rosaceae, Arbre miniaturisé ayant 35 ans

Le plus vieil arbre de ces collections est exposé dans la Cour des arbres miniatures nord-américains de la Maison de l'arbre Frédéric-Back:


Thuya occidental (Eastern White-cedar), Thuja occidentalis, Cupressaceae, Arbre miniaturisé ayant 450 ans

Références

Les Bibliothèques de Montréal et la Grande Bibliothèque (BAnQ) offrent un grand nombre d’ouvrages sur les bonsaïs.

Images

Photos prises au Jardin botanique de Montréal / Le monde en images © Claude Trudel 2017

Sur la Toile

Jardin botanique de Montréal (JBM)

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29 septembre 2017

Perdre le Nord / Kathy Reichs

Les morts sont impuissants, mais ceux dont on considère le décès comme pouvant résulter d’un acte répréhensible sont victimes d’un surcroît d’indignité.

Temperance Brennan, narratrice-protagoniste.

Le chapitre initial de ce polar relate la découverte d’un bébé mort par l’anthropologue judiciaire Temperance Brennan dans un logis miteux de Saint-Hyacinthe. La description des lieux est aussi méthodique que minutieuse. Les personnages concernés par l’enquête sont nombreux: des policiers de la Sûreté du Québec, plusieurs employés du Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal (LSJML), un médecin et une infirmière de l’hôpital local, et la présumée mère du bébé décédé. La mise en scène du récit est donc détaillée. L’enchaînement avec le chapitre suivant est intrigant.

Le deuxième chapitre est encore plus macabre. D’autres personnages entrent en scène: le propriétaire de l’immeuble, le conjoint de la personne suspecte, une voisine et l’évocation de Kevin, le petit frère de Temperance Brennan décédé de leucémie à l’âge de trois ans. En fin de chapitre, l’arrivée impromptue d’un conducteur d’une voiture devant l’immeuble relance l’intrigue.

Passons sur le chapitre 3, bien qu’il traite de la suspecte.

Au chapitre suivant, les services gouvernementaux logés dans l’Édifice Wilfrid-Delorme sont identifiés et localisés par étage. Les quatre salles d’autopsie et leurs spécificités sont ensuite précisées. La narratrice opère dans la salle n° 4. Plusieurs autres personnages sont nommés et décrits, dont la technicienne assistante de Temperance Brennan. Diverses technologies de pointe pour pratiquer les autopsies sont présentées. Un petit indice découvert en fin de chapitre annonce un nouvel épisode.

Le chapitre 5 raconte les descriptions froides d’autopsies. Par contre, la narratrice-protagoniste évoque ses sentiments personnels à la fin du chapitre. Celui-ci, comme les précédents, se termine par le surgissement d’un nouveau fait qui sera exploré au chapitre suivant.

Laissons maintenant aux lecteurs désireux de connaître la suite du récit le soin de poursuive la lecture de cette histoire technico-policière. Pour ma part, après un quatrième meurtre anticipé et similaire aux précédents, j’ai cessé la lecture de ce livre.

Bref commentaire et question connexe. Polar d’une lecture facile, d’une banale structure narrative stéréotypée. Ce roman écrit pour un lectorat américain a-t-il été produit à l’aide d’un algorithme informatique?

Référence

Reichs, Kathy. - Perdre le Nord. - Traduit de l’américain par Viviane Mikhalkov et Dominique Haas. - Paris: Robert Laffont, 2015. - (Pocket, n° 16167). - 380p. - ISBN 978-2-266-25508-0. - [Citation, p. 14]. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: C REI et 813.54 R352bone F2015.

22 septembre 2017

Anthologie de Lu Xun


Sebastian Veg a publié une nouvelle traduction des œuvres majeures du plus grand écrivain chinois de l’époque contemporaine: la Préface à mes Œuvres choisies, les recueils de nouvelles Cris et Errances, et le recueil de poèmes en prose Mauvaises herbes. Cette prestigieuse anthologie est imprimée sur papier bible.

Parmi ces chefs-d’œuvre, rappelons quelques-uns des plus emblématiques: Journal d’un fou, L’édifiante histoire d’a-Q, Vœux de bonheur, Revanche, Présenter une opinion, Un combattant comme ça.

Les annotations de Sebastian Veg accompagnant ces textes sont enrichissantes et diversifiées. Le livre débute par une note sur l’édition. La préface de Lu Xun et ses trois recueils sont suivis des notes du traducteur. En plus, les trois recueils sont suivis de notices explicatives portant sur chacune des nouvelles et chacun des poèmes en prose. L’ouvrage est complété par une postface, une bibliographie (textes, études) et un index.

Un ouvrage de référence qui sera apprécié par tous les amateurs de la littérature chinoise, en général, et du célèbre écrivain Lu Xun (1881-1936), en particulier.

Référence

Lu Xun. - Nouvelles et poèmes en prose. - Traduction, annotation et postface de Sebastian Veg. - Paris: Éditions Rue d’Ulm / École normale supérieure, 2015. - 663p. - (Versions françaises). - ISBN 978-2-728-80514-3. - BAnQ: 895.1351 L9267n 2015.

Image

Nouvelle jeunesse (Document dans le domaine public) (Charlie fong, Wikepedia Commons, 2009)

Sur la Toile

Lu Xun (Biographie) (Chine Informations)
Lu Xun (Biographie) (La nouvelle dans la littérature chinoise contemporaine)
« La véritable histoire d’AQ »: la nouvelle de Lu Xun et le film de Cen Fan (Brigitte Duzan, 2011)
Idéologie et traduction: la réception des traductions de Lu Xun en France (Fang Gao, Meta, 2014)
Lu Xun, Nouvelles et poèmes en prose, édition de Sebastian Veg (Yinde Zhang, Perspectives chinoises)

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La véritable histoire d’Ah Q

15 septembre 2017

Le prunier de Damas au Québec

La prune de Damas aurait pu être définitivement oubliée au Québec si ce n’était de l’achat d’un domaine près de Kamouraska par l’historien Paul-Louis Martin, puis la création de la Maison de la prune au même endroit.


La professeure Colette Butet raconte l’odyssée québécoise du prunier de Damas dans le numéro courant de la revue Quatre-temps.

Le couple Paul-Louis Martin et Marie de Blois achète en 1974 un domaine pourvu d’un immense verger à Saint-André-de-Kamouraska. Avec leurs enfants, ils consultent des spécialistes de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de La Pocatière. Ensuite, ils redonnent vie au verger ancestral tout en développant un second verger. Bien plus, en 1992, ils créent la Maison de la prune où des produits du terroir sont mis en vente.

Dans une monographie, l’historien Paul-Louis Martin raconte l’introduction du prunier de Damas par Samuel de Champlain et l’implantation de cet arbre fruitier dans la vallée laurentienne, par des communautés religieuses, au cours du 17e siècle.

Au milieu du 19e siècle, Sifroy Guéret plante un verger de 1 000 pruniers à Saint-André-de-Kamouraska. Cette initiative fait des émules et un grand nombre de nouveaux vergers de pruniers sont implantés dans la région. Ainsi, en 1901, il y a près de 220 000 pruniers dans les paroisses de la Côte-du-Sud.

La production de prunes décline à partir des années 1930. L’adoption générale de la production laitière, l’avènement des chemins de fer et les importations en provenance du Sud ontarien et de la Californie expliquent ce phénomène.

Deux encadrés accompagnent l’exposé de Colette Butet. Le premier porte sur l’origine orientale du prunier de Damas, dans le contexte des Croisades. Le second présente l’environnement propice à cet arbre fruitier dans la vallée du fleuve Saint-Laurent.

L’horaire et les coordonnées du Maison de la prune, ainsi qu’une biographie sommaire, complètent cet article illustré par quelques superbes photos.

Quel plaisir de découvrir cette facette de notre histoire nationale!

Références

Butet, Colette. - «L’odyssée québécoise du prunier de Damas». - Dans Quatre-Temps, la revue des Amis du Jardin botanique de Montréal, Automne 2017, Vol. 41, N° 3, P. 52-55. - ISSN 0820-5515. – [Citation, p. 52].

Colette Butet est professeure retraitée d’histoire-géographie du Collège Marie-de-France (Montréal). Elle est bénévole à l’Herbier Marie-Victorin du Jardin botanique de Montréal.

La revue Quatre-temps peut être consultée dans les Bibliothèques de Montréal, la Grande Bibliothèque (BAnQ) et la Bibliothèque du Jardin botanique de Montréal.

Martin, Paul-Louis. - Les fruits du Québec, histoire et traditions des douceurs de la table. - Québec: Septentrion, 2002. - 219p. - ISBN 2-89448-339-2. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: 634.09714 M3825f 2002.

Image

Prunier de Damas (Damson Plum Tree), Prunus domestica ssp. insititia, Rosaceae, Jardin botanique de Montréal. - Photo / Le monde en images © Claude Trudel 2017

Sur la Toile

Amis du Jardin botanique de Montréal (AJBM)
Quatre-temps (AJBM)
Jardin botanique de Montréal (JBM)
Maison de la prune (Saint-André-de-Kamouraska)

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08 septembre 2017

Botanique systématique


Le fait de nommer les organismes, en particulier ceux qui ont une utilité médicale, culinaire ou pratique, ou qui sont toxiques ou dangereux, est un élément fondamental dans l’histoire de l’humanité. Les noms représentent un moyen important d’échanger les informations sur les êtres vivants et aussi de transmettre les connaissances de génération en génération. Il existe plusieurs façons de nommer les êtres vivants: par un nom commun, un nom descriptif composé de phrases ou un nom binominal.

Sous la direction de Rodolphe-Édouard Spichiger, Murielle Figeat et Daniel Jeanmonod, les Presses polytechniques et universitaires romanes (PPUR) viennent de publier la 4e édition de «la somme des enseignements universitaires dispensés par les enseignants-chercheurs des Conservatoire et Jardin botanique de la Ville de Genève».

La Botanique systématique vise un double but: 1° présenter une documentation actualisée des champignons et des plantes selon l’arbre phylogénétique des Eucaryotes; 2° décrire une sélection de 106 familles de plantes à fleurs des flores tropicales et tempérées selon une séquence basée sur la phylogénie moléculaire.

La partie préliminaire du livre contient l’avant-propos des auteurs à la 4e édition, les remerciements et la table des matières.

L’ouvrage compte deux grandes parties. La première compte quatre chapitres:

1 - Histoire de la classification botanique
2 - Espèces, spéciation et évolution de la biodiversité
3 - Flores et végétation
4 - Diversité et évolution des plantes et des champignons.

La seconde partie, constituée par le chapitre 5 (le plus considérable de l’ouvrage), porte sur les angiospermes (plantes à fleurs):

- Introduction (origines, fleur, appareil végétatif, lignées, angiospermes basales)
- Euangiospermes (Magnoliidae, Liliidae)
- Eudicotylédones (Eudicotylédones basales)
- Pentapétalées (Rosidées basales, Rosanae, Malvanae)
- Superasteridées (Préasteridées, Asteridae).

Des références bibliographiques sont insérées à la fin de chaque chapitre (p. 20, 33-34, 50-51, 92-94, 375-376). Les auteurs ont aussi puisé leur documentation dans ces ressources électroniques:

Angiosperm Phylogeny Website (APG)
Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes (CIN)
International Association for Plant Taxonomy (IAPT)
Missouri Botanical Garden (MBG)
The Plant List (TPL).

Le livre contient un grand nombre d’illustrations, dont celles-ci:

- Carte de répartition des biomes terrestres
- Photos sur les principaux types de végétation
- Arbre phylogénétique des Eucaryotes (5 tableaux)
- Diagrammes, schémas, cartes et photos des fiches signalétiques.

Les fiches signalétiques décrivant chacune des 106 familles de plantes sélectionnées sont ainsi constituées et affichées à l’intérieur d’un cadre, sur une double page:

Nom de la famille
Genres, espèces, distribution
Description de la famille (habitus, feuilles, inflorescence, fleur, fruit)
Taxonomie
Plantes (utilitaires, alimentaires, médicales)
Diagramme floral du genre
Planisphère de la distribution
Schéma et photos au microscope des parties de la plante.

L’ouvrage contient trois annexes:

- Tableau comparatif de la situation des familles dans les 5 plus grands systèmes de classification: Engler (1924), Conquist (1981), Thorne (1992), Dahgren (1989), APG III (2009)

- Clé de détermination des familles tropicales par l’observation préalable des caractères végétatifs (91 illustrations)

- Glossaire (21 pages).

Un index (29 pages) et des notices biographiques sur les auteurs complètent l’ouvrage: Rodolphe-Édouard Spichiger, Philippe Clerc, Murielle Figeat, Daniel Gautier, Daniel Jeanmonod, Pierre-André Loizeau, Yamama Naciri, Mathieu Perret et Michelle Price.

Une ressource documentaire admirable!

Histoire de la classification botanique

Voici la table des matières du premier chapitre, avec les noms des scientifiques selon les différentes étapes historiques de la classification botanique:

1 - Classification vernaculaire

2 - Prémisses de la classification (Antiquité et Moyen Âge) / Aristote, Théophraste, Pline, Dioscoride, Albertus Magnus (Albert le Grand), Abu Hanifah Ahmad Ibn Dawud Dinawari, Ibn Sina (Avicenne), Abu Muhammad Ibn Al-Baitar (Ebembitar)

3 - Premières classifications scientifiques (16e et 17e siècles) / Otto Brunfels, Luca Ghini, Jérôme Bock, Andréa Caesalpino, Johannes Bauhin, Kaspar Bauhin, John Ray, Pierre Magnol, Joseph Pitton de Tournefort

4 - Linné et l’invention de la nomenclature moderne / Carl Von Linné

5 - Classifications naturelles (fondements de la systématique moderne) / Michel Adanson, Antoine-Laurent de Jussieu, Augustin-Pyramus de Candolle, George Bentham

6 - Premières classifications évolutives / Charles Robert Darwin, Alfred Russel Wallace, Jean-Baptiste Monet (Lamark), Adolphe Théodore Brongniart, August-Wilhelm Eichler, Adolf Engler, Richard Von Wettstein, Charles E. Bessey, Hans Hallier, Alfred B. Rendle, Auguste A. Pulle, John Hutchinson

7 - Classifications contemporaines prémoléculaires / Armen Takhtajan, Arthur Conquist, George L. Stebbins, Robert F. Thorne, Rolf Dahgren

8 - Classifications phylogénétiques moléculaires / Sneath & Sokal, W. Hennig, Chase et al., Angiosperm Phylogeny Group (APG)

9 - Nomenclature botanique / Système classique de classification (emboîtement de catégories): règne, embranchement, classe, ordre, famille, genre et espèce; les auteurs donnent deux exemples: les familles des Rosaceae et Solanaceae. Le taxon sert à désigner l’une ou l’autre de ces catégories, sans considération du rang.

Flores et végétations

Voici la table des matières du chapitre 3, avec l’indication des principaux types de végétation:

1 - Histoire des flores et de la végétation

2 - Diversité végétale

3 - Types de végétation (planisphère et photos en couleurs) / Forêts denses humides, Mangroves, Forêts denses sèches, Savanes et forêts claires, Steppes tropicales ou pseudo-steppes, Forêts tempérées humides sempervirentes, Végétations sclérophylles méditerranéennes, Forêts tempérées décidues, Steppes et prairies, taïga, Toundra, Déserts, Végétation de montagne.

Référence

Spichiger, Rodolphe-Édouard et al. - Botanique systématique avec une introduction aux grands groupes de champignons. - 4e édition entièrement revue et augmentée. - Lausanne: Presses polytechniques et universitaires romanes (PPUR), 2016. - x, 448p. - ISBN 978-2-88915-134-9. - [Citations, p. 15, V]. - Bibliothèque du Jardin botanique de Montréal et BAnQ: 0245 S65.1 F 2015 et 581.7 B748 2016.

Image

Gingembre-coquille (Alpinia zerumbet, Zingiberaceae)
Le monde en images © Claude Trudel 2017

La famille de cette plante est décrite aux pages 160-161 de la Botanique systématique.

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01 septembre 2017

Prisonnier des pharaons / Harry Houdini


Le mystère attire le mystère. Depuis que mon nom est synonyme, dans le monde entier, d’artiste capable de relever les plus incroyables défis, les gens se sont mis à trouver dans mon métier l’explication à toutes les aventures et histoires étranges qui m’arrivaient du fait de mes activités et centres d’intérêt.

À la demande expresse de son éditeur, Harry Houdini a écrit un reportage quatorze ans après les faits étranges relatés dans Prisonnier des pharaons. Bien qu’étant connus des autorités égyptiennes, les événements terrifiants survenus en 1910 sont cachés pour ne pas épeurer les touristes.

En route vers l’Australie, depuis l’Angleterre, le narrateur-protagoniste décide d’effectuer un séjour privé en Égypte avec sa femme. Après avoir traversé la France et la Méditerranée, le couple arrive à Port-Saïd. Au cours de ce trajet, le prestidigitateur révèle son identité, contrevenant ainsi à son intention première de voyager incognito. Le voyage se poursuit en train jusqu’à la capitale égyptienne.

Au lendemain de leur arrivée, le couple effectue une visite enchanteresse dans le Vieux-Caire avec le guide Abdul Reis el-Drogman. Le matin suivant, le couple visite les pyramides avec leur guide local. Le soir venu, le narrateur se promène dans le pittoresque quartier arabe avec Abdul Reis. Au cours de la randonnée, un conflit surgit entre son guide et quelques badauds. Le narrateur intervient alors pour apaiser les tensions. Cet événement insolite déclenche une série de péripéties aussi dramatiques que fantastiques.

La suite de l’aventure se poursuit dans la seconde partie de cette nouvelle littéraire écrite par l’auteur américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937). Mais laissons aux lecteurs le plaisir de découvrir l’imagination furibonde du célèbre auteur de récits fantastiques, d’horreur et de science-fiction.

Références

Houdini, Harry [pseudonyme utilisé par H. P. Lovecraft]. - «Prisonnier des pharaons» (1924), dans Lovecraft, H. P. - Les montagnes hallucinés. - Traduction par David Camus. - Saint-Laurent d’Oingt (France): Les Éditions Mnémos, 2015. - 384p. - ISBN 978-2-35408-305-2. - P. 56-96. - [Citation, p. 57]. - Bibliothèques de Montréal et BAnQ: LOV (2015) et Lovecraft L8978m (2013).

Lovecraft - Prisonnier des Pharaons (Version audio publiée le 9 août 2015, YouTube, 1:14:02)

Image

Les Pyramides de Gizeh (Égypte) - Ricardo Liberato / 19 juin 2006 (Wikimedia Commons)

Sur la Toile

Politique, pop culture, littérature, philo: la grande résurrection de Lovecraft (David Caviglioli, Le Nouvel Observateur, 21 avril 2016)