08 novembre 2012

L’Inaveu | Richard Ste-Marie

Je vais à la Grande Bibliothèque consulter de vieux journaux.

Couverture attrayante.

La table des matières précède le polar.

Cinq parties. Prologue, Aujourd’hui, Le Ledger, CS, Épilogue. Pas de dédicace, mais deux épigraphes. Une de Jacques Lacan et l’autre d’Iris Murdoch. Toutes deux portant sur le bien et le mal.

Le prologue. Une page et demie. Une fillette rue Laval.

Le premier chapitre commence d’une façon banale. Une introspection sur la vie policière. Quelques détails sur la carrière du sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec. Une dernière conversation avec l’enquêteur Martin Lortie, avant de quitter pour les vacances estivales.

Puis surgit un inconnu devant la porte du bureau du sergent-détective, Régis Duchesne. Le survenant lui remet deux objets intrigants. Le lecteur découvre ainsi un troisième événement, aucun d’entre eux n’étant relié.

Retour sur la couverture. Les éléments du prologue et du chapitre initial s’y trouvent. Une voiture roulant dans une rue bordée par des arbres dénudés. Une lampe banquier à abat-jour jaune. Un carnet usé et un album à frange rouge.

Le récit n’a que quelques pages et déjà sa lecture devient passionnante… Vite, de plus en plus irrésistible...

Épilogue, comme un écho aux épigraphes.

Le style est dynamique. La construction de l’ouvrage singulière. Quel plaisir de lire cette écriture!

Référence

Ste-Marie, Richard. – L’Inaveu. – Québec : Alire, 2012. – 243p. – (Polar). – ISBN 978-2-8961-5079-3. – Bibliothèques de Montréal (L'Octogone) : C843 S157.35i. – Cote BAnQ : Ste-Marie S157i. – [Citation, p. 169].

Critique

Boivin, Aurélien. - « Richard Ste-Marie | L’inaveu ». – Québec français. – N° 166 (Été 2012). – ISSN 0316-2052. – P. 17-18. – [Cette revue peut être consultée au niveau 2 de la Grande Bibliothèque].

Sur la Toile

Richard Ste-Marie (Site de l’auteur)

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