L’ombre d’un homme
Cette bande dessinée de Benoît Peeters et François Schuiten est assez déconcertante. Les images sont attrayantes, mais l’histoire est plutôt fade. Le récit se déroule en quatre épisodes : Un jeune marié, Les couleurs du jour, Mise à l’ombre, Un couple de rêve.
Un agent d’assurance modèle souffre de terribles cauchemars. Il obtient un médicament qui chasse ses cauchemars mais l’affuble d’une ombre de couleur. Cette fois, personne ne peut l’aider : ni son patron qui le congédie, ni son médecin qui le ridiculise, ni un célèbre professeur qui veut l’exhiber, ni son épouse qui le quitte sans ménagement.
Le chômeur esseulé se retrouve dans les bas-fonds de la ville où il traverse une profonde dépression. Un ancien client et une effeuilleuse le réconfortent. Après avoir connu un certain succès dans un cabaret, son ombre redevient banale. Désœuvré de nouveau, il se réfugie dans ses rêves érotiques… avec cette remarque conclusive : «Vous pouvez me croire, jamais je ne m’étais senti aussi bien.»
Les chroniques citées ci-dessous contiennent des interprétations intéressantes sur cet œuvre, tout particulièrement en ce qui concerne le dessin et la couleur.
Assurément, l’album mérite une seconde lecture.
Référence
Peeters, Benoît; Schuiten, François. – L’ombre d’un homme. – Nouvelle édition, revue par les auteurs. – Bruxelles : Casterman, 2009. – (Cités obscure). – ISBN 978-2-203-02094-8. – Cote RBM : à venir (édition 2009). – Cote BAnQ : PEE (édition 1999).
Sur la Toile
Une ombre et quelques repentirs... (Postface de Benoît Peeters)
L’Ombre d’un Homme (Chronique de Didou et Jessie Bi)
Sommes-nous l’ombre de nous même? (Chronique de BBH)
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