Les catalogues de bibliothèque
Dans un article publié dans Argus, Guy Teasdale présente un bref historique des catalogues de bibliothèque avant de s’attarder sur les catalogues en ligne de troisième génération. Dans son texte, il remet en question les catalogues actuels des bibliothèques face à la popularité des outils conviviaux offerts sur la Toile.
L’auteur rappelle que les premiers inventaires furent inscrits «sur tablettes d’argile, sur pierre ou sur papyrus dans toutes les bibliothèques de l’Antiquité.» Par la suite, le premier catalogue imprimé vis le jour à la bibliothèque de l’Université de Leyde, en 1595. Les catalogues sur fiches sont enfin apparus à l’époque de la Révolution française.
Teasdale retrace ensuite les jalons des catalogues en ligne des bibliothèques contemporaines : la reproduction des fiches avec index précoordonnés (première génération, dans les années 1960) ; ajout des opérateurs booléens avec mots clés pour des recherches postcoordonnées (deuxième génération, dans les années 1980) ; ajouts de nouvelles fonctionnalités similaires à celles des engins de recherche disponibles sur la Toile (troisième génération, dans les années 2000).
L’auteur caractérise ainsi les catalogues en ligne de troisième génération :
- la correction des fautes d’orthographe
- la lemmatisation
- l’indexation sur la racine des mots
- un facteur de pondération pour un mot présent dans un titre ou une vedette matière
- la suggestion de mots clés
- la recherche de documents semblables
- le classement des résultats selon des tris (date, titre, auteur, popularité)
- la consultation des livres par cotes
- la disponibilité de facettes (cotes, vedettes matières, formats)
À titre d’exemples, Teasdale cite le nouveau catalogue des North Carolina State University Libraries, mis en ligne en janvier 2006, ainsi que celui des State University Libraries of Florida, encore plus récent. L’auteur souligne que ces catalogues en ligne de troisième génération sont compétitifs face aux outils de recherche disponibles sur la Toile.
Une phrase résume assez bien l’état d’esprit général de cette analyse : «nos interfaces doivent être faciles à apprendre, difficiles à oublier et faciles à expliquer».
Référence : Teasdale, Guy. - «Et si on débranchait le vieux catalogue ?». – Argus. – Vol. 36, no 4 (2007). – ISSN 0315-9930. – P. 20-21. – [Article consulté en ligne sur la base de données Library Literature & Information Science Full Text, depuis le portail de BAnQ, le 23 mai 2007].
Remarque : Le nouveau catalogue des bibliothèques de la NCSU est présenté dans l’article suivant : Antelman, Kristin ; Lynema, Emily ; Pace, Andrew K. – «Toward a Twenty-First Century Library Catalog». – Information Technology and Libraries. – Vol. 25, no 3 (2006). – P. 128-139. – [Article consulté en ligne sur la base de données Library Literature & Information Science Full Text, depuis le portail de BAnQ, le 24 mai 2007].
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