Dans un premier temps, l’auteur décrit le genre musical de la Passion comme une mise en musique de l’historie de l’arrestation du Christ, de son procès et de sa crucifixion, conçue comme une mise en forme de la lecture de l’Évangile pour la liturgie de Pâques. Puis, il précise que la Passion selon saint Matthieu contient une mise en musique intégrale des chapitres 26 et 27 de l’Évangile selon saint Matthieu, dans la traduction de Luther, entrecoupée de chorals, chœurs, ariosos et arias.

L’auteur poursuit et conclut son étude en abordant plus spécifiquement la narration et les réactions de l’auditoire. L’article est suivi des références des citations et des illustrations, d’une liste des sources citées et d’une sélection de trois interprétations (Herreweghe, Suzuki, Harnoncourt).
Référence : Golomb, Uri. - «Le drame liturgique dans la Passion selon saint Matthieu de Bach». – Goldberg. – Vol. 39, no 6 (Avril 2006). – ISSN 1138-1531. - P. 48-59.
Image : Jean-Sébastien Bach (Wikimedia Commons).
Remarque : Le catalogue Iris recense plusieurs interprétations de la Passion selon saint Matthieu. Celle de Masaaki Suzuki peut être écoutée depuis le portail de BAnQ : Ressources en ligne > Revues, journaux et bases de données > Par thèmes > Musique et films > Naxos Music Library > BACH, J.S.: St. Matthew Passion, BWV 244 BIS-CD-1000-02. Uri Golomb qualifie ainsi cette interprétation : Plusieurs autres enregistrements présentent des interprétations convaincantes et émouvantes de la Passion selon saint Matthieu, mais peu d’entre elles donnent cette impression d’implication directe et d’identification personnelle.

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